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Festival de Deauville 2005
Ailleurs et Conclusion 1/1 - Page 6
Infos
Auteur(s) : Bastian Meiresonne
Gildas Couloigner
Grégory Auguste Dormeuil
Date : 17/4/2005
Type(s) : Compte rendu
 
 Liens du texte  
Personnes :
Fruit Chan Gor
Films :
Breaking News
Crazy Kung Fu
Three... Extremes
 
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 Notes  
Le hkcinemagic.com remercie particulièrement Céline Petit, Sophie Bataille et Jean-Pierre Dionnet pour sa disponibilité lors de la soirée d'inauguration de son label "AsianStar".
Remerciements au festival de Deauville et Public Système Cinéma.
Photos (c) HKCinemagic.com


The World - Locataires

The World (Chine - 2004 - 138 mns) Un film de Jia Zhang-ke avec Zhao Tao, Chen Taisheng et Jing Jue

Détenteur du lotus du meilleur scénario au festival de Deauville cette année, l'un des réalisateurs chinois le plus engagé nous revient avec une œuvre noire mais intéressante sur un sujet moderne et propre à la Chine.

A World Park, parc miniature réunissant les monuments les plus célébres du monde entier, Tao vit dans un rêve. Chaque jour, elle chante et danse avec bonheur devant un public ravi. Son petit ami, Taisheng, travaille comme gardien du parc. Mais leur relation se dégrade peu à peu, d'autant que Taisheng est attiré par une autre femme.


Jia Zhang-ke

Quatrième film de Jia Zhang-ke, celui ci est son premier réalisé en 35 mns et au format scope approuvé par le gouvernement chinois. Ces trois premiers films (Xiao Wu pickpocket, Platform et Plaisirs inconnus) furent réalisés en caméra DV et dans la clandestinité. Le réalisateur retrouve Zhao Tao, l'actrice déjà présente dans ses deux précédents films ainsi que son directeur de la photographie Yu Lik Wai (aussi réalisateur pour Love will tear us appart -1999- avec Tony Leung). Il abandonne le tournage dans sa région natale au profit de la grande ville, Pékin, où il habite maintenant. L'action se situe principalement dans un lieu unique, un parc d'attraction où le visiteur peut faire en 15 minutes par petit train le tour du monde et retrouvé les principales monuments tels que la Tour Eiffel (à l'échelle 1/3), les pyramides d'Égypte ou encore l'île de Manhattan (dont les deux tours jumelles sont encore présentes). Au travers les relations entre un jeune couple de paysans immigré en ville et des personnages qui gravitent autour d'eux ( collègues de travail, …) le réalisateur nous décrit une certaine réalité de la Chine d'aujourd'hui, malgré la possibilité récente de plus en plus facile de voyager dans le monde. Le parc a été construit pour satisfaire le peuple chinois de leur envie de se tourner vers le monde, ils peuvent vivre à travers ce parc leur rêve de voyage de manière fictive. Le réalisateur accentue cette réalité du monde virtuel à travers les nombreuses petites séances animées, les textes par SMS que les personnages reçoivent et qui représentent leurs ressentiments intérieur.

Jia Zhang-ke nous présente grâce aux relations entre ses deux personnages principaux, une radiographie sur la grande ville chinoise : difficultés de communication entres les gens, son caractère artificiel, l'isolement et le désir de fuite impossible, la modernité de la Chine (aussi représentée par une bande son éléctro) mais aussi son replis sur elle même. Même si le réalisateur montre une réalité sociale assez sombre et pessimiste, Pékin veut s'ouvrir sur le monde à travers les jeux olympiques de 2008, une vague d'urbanisation intensive est en train de bouleverser la ville, les chinois -notamment les paysans condamnés à immigrés dans la grande ville- sont toujours pleins d'espoirs vers le monde extérieur.

 


Palmarès du 7eme festival de film asiatique de Deauville 2005

 

Locataires (Corée du sud - 2004 - 1h30 ) Un film de Kim Ki-duk

Onzième film en neuf ans, Kim Ki-Duk revient avec une étrange et belle histoire d'amour pour un film accessible à tous ayant été récompensé d'un Lion d'argent à Venise.

Tae-suk laisse des prospectus sur les pognées de porte des maisons. Quand il revient quelques jours après, il sait ainsi lesquelles sont désertées. Il y pénètre alors et occupe ces lieux inhabités. Un jour, il s'installe dans une maison cossue et fait la connaissance de Sun-ha, une femme maltraitée par son mari.

Le réalisateur a l'air d'avoir mûri et de s'être enfin calmer pour de bon. Réalisateur de quelques très bon films mais toujours d'une extrême violence et cruels (L'île, Bad Guy, The Coast Guard…), celui ci nous a pondu en 2003 d'un réel chef d'œuvre zen Printemps, été, automne, hiver…et printemps, applaudi par plus de 250 000 spectateurs français. Il reçoit l'Ours d'Or au festival de Berlin l'an dernier pour son très beau Samaria malheureusement passer inaperçu en France.

Alors qu'il y a encore dix ans il n'avait pratiquement jamais vu de film de sa vie (!!), le revoilà pour sa nouvelle œuvre annuelle une nouvelle fois récompensée cette fois si au dernier festival de Venise. Tous les éléments qui caractérisent son cinéma sont réunis dans ce film : un esprit zen et poétique à travers des personnages muets et fantomatiques, l'utilisation de la violence avec le personnage de la femme battue. . Le film est construit en deux partis : les trente premières minutes racontées sans parole sont captivantes, géniales d'originalité et d'étrangeté : cette homme qui rentre dans des maisons inhabitées pour leur donner un semblant de vie en réparant les objets ou en nettoyant le linge des propriétaires. Puis cette histoire de fantômes en quelque sorte se transforme en une belle histoire d'amour surréaliste entre deux personnes seuls, un jeune marginal et une femme mariée. Une nouvelle fois Kim Ki-Duk s'intéresse aux laisser pour compte et aux marginaux ainsi qu'à la situation des femmes coréennes. Si le sujet de la prostitution a été traité dans Bad guy & Samaria, cette fois si il montre que même les femmes en couple ne sont pas mieux traités, elles vivent au crochet de leur maris. Même si je n'ai pas trouvé aussi puissant le film que ses deux derniers films, en en ressort étonné par l'originalité du traitement, ému par des acteurs fascinant, et une folle envie de voir la suite de la carrière du monsieur. La suite risque d'arriver rapidement, son prochain film déjà en boite devrait être présenter au prochain festival de Cannes.

 

Message personnel de la part de Stephen ChowEn résumé une très belle nouvelle édition 2005, qui continue d'honorer le cinéma asiatique en présentant les dernières sorties attendues par les fans (Kung Fu Hustle, ‘'Born To Fight'', le dernier Ayoama), fait découvrir des valeurs établies à un public moins affilié au genre (rétrospectives Miike et Fruit Chan), donne la part belle aux sorties françaises prochaines (‘'Léo'', ‘'Blood and Bones'', Three : Extremes…), tout en satisfaisant la curiosité des découvertes des aficionados (rétrospective Christine Hakim).

Peut-être moins riche en découvertes surprenantes (seul ‘'Survive Style 5+'' se détache vraiment du lot), la qualité de l'ensemble a été plus égale, peu de films constituant de vraies déceptions (‘'Marebito'', ‘'Blood and Bones'', ‘'Fighter in the Wind'') – et encore, il ne s'agit que d'une histoire de goût personnel. La programmation donnait également la part belle aux films d'un maximum de pays asiatiques différents : Corée, Malaisie, Chine, Hong-Kong, Thaïlande, un chacun pouvait trouver son compte.

Très bel équilibre réussi également entre les projets plus commerciaux et plus intimistes et art et essai. La nouvelle équipe en place commence à se rôder sérieusement ; moins de cafouillages dans la programmation, un sérieux suivi des possibilités d'interviews pour satisfaire tout le monde et de meilleures présentations. Seuls les hommages rendus aux réalisateurs ayant droit à leurs rétrospectives avaient de quoi déconcerter, les films suivant les présentations n'ayant rien à voir avec l'hommage rendu (Fruit Chan avant Breaking News et Takashi Miike avant la projection de ‘'Blood & Bones'').

Vivement l'édition prochaine et à ce que le public vienne toujours plus nombreux pour donner une réelle portée (inter-)nationale à un festival et un cinéma qui le mérite !!!
 
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