Du côté des bons points, l'organisation est toujours aussi impressionnante. Si les cérémonies d'ouverture et de fermeture, ainsi que les hommages, sont tendrement balbutiants, le staff est entièrement au service de son public et des gens de la presse. Un sans faute également dans la programmation et la répartition des films entre les trois salles, sauf peut-être en ce qui concerne le très attendu ‘'Born To Fight'', uniquement programmé dans les petites salles, dont la séance du samedi soir au Morny à cinquante places ! Malgré l'inflation galopante, les organisateurs peuvent compter sur les nombreux sponsors (des plus incongrues) et ont une nouvelle fois su maintenir leurs tarifs à un niveau de prix des plus attractifs – un grand bravo !
Arrivée au 7eme Festival du film asiatique de Deauville 2005
La popularité restreint bien évidemment la part de prise du risque ; pas question de programmer d'obscures œuvres, ni de partir à la véritable découverte du cinéma asiatique. La sélection était donc essentiellement composée de films sortant tôt ou tard dans nos salles françaises (joli coup de promo pour leurs distributeurs) et de métrages chevronnés d'autres festivals mondiaux. Un ‘'regard'' sur Fruit Chan salutaire, mais oubliant ou évinçant carrément ses films inédits en France et une rétrospective de plus pour le sire Takashi Miike, représenté seulement avec six films sur ses près de 80 réalisés… |