- Un entretien avec Tony Ching Siu Tung d'environ 11 minutes, au cours duquel il revient sur sa carrière, de ses débuts d'acteurs à ses propres mises en scène. L'homme est plutôt content de lui (il le peut, certes) et passe extrêmement vite sur le tournage de Flying Dagger. On en comprendra la raison dans l'interview du réalisateur Chu Ying Pin !
- Un entretien avec Chu Yen Ping de près de 20 minutes. Le réalisateur taiwanais, il faut bien l'avouer, n'a que très peu de bons films à son actif, mais a su en revanche s'assurer une place de choix au box office au cours des années 90. Passée une laborieuse et ennuyeuse mise en bouche sur l'actrice Brigitte Lin (cela n'en finit pas…), le metteur en scène nous dresse un très intéressant tableau de la main mise des triades sur le milieu du cinéma à cette époque (voir l'épisode Jackie Chan sur Island Of Fire) et de ses démêlées avec les stars locales. Metteur en scène de plus de 100 films, principalement à Taiwan, il raconte les difficultés rencontrées au cours du tournage de Flying Dagger, alors qu'il était obligé de filmer les acteurs séparément pour cause de surbooking, et n'hésite pas à critiquer Ching Siu Tung qui ne lui a consacré qu'une dizaine de jours (dont un entier à dormir !) pour un cachet astronomique. C'est l'exemple type de l'entretien bourré d'anecdotes qui enchanteront les passionnés de cinéma hongkongais. On regrettera cependant la relativement mauvaise qualité vidéo (l'image est légèrement floue), les tremblements de caméra (c'est vrai qu'il est physiquement difficile de porter une caméra à la main pendant toute la durée d'un entretien), les faux raccords hilarants (le réalisateur est assis devant une fenêtre et derrière lui se succèdent selon les plans la nuit et le jour) et l'abus des tics de montage (floutage entre deux plans alors qu'il y a continuité dans le dialogue). Peut-être est-ce pour rester dans l'ambiance délirante de Flying Dagger ?
- La bande annonce du film en version originale sans sous-titre
- Une galerie de photos qui défilent
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