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Interview Athena Chu
Un entretien avec Miss Athena Chu Page 1
Infos
Auteur(s) : Thomas Podvin
Arnaud Lanuque
Date : 19/5/2004
Type(s) : Interview
 
 Liens du texte  
Personnes :
Nick Cheung Ka Fai
Stephen Chow Sing Chi
Athena Chu Yan
Jeff Lau Chun Wai
Paul Wong Koon Chung
Films :
The Boss Up There
Fight Back To School 2
Love Correction
Stowaway
Time 4 Hope
 
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Index
 
 Notes  
Remerciements: Athena Chu, Shirleen et Helen Chan.
Interview par Thomas Podvin, recherche pa Arnaud Lanuque..


Née en 1972 à Hong Kong, Athena Chu Yan (parfois Chu Yin) a commencé sa carrière d’actrice dans les séries TV de la chaîne locale TVB. où elle deviendra très vite populaire auprès du public. Il faut dire qu’Athena a su intelligemment gérer son image, jouant habilement de son charme sans trop en montrer et mettant à profit son aspect naturel et énergique. Elle se lance dans le cinéma en 1992 dans un hit assuré, la suite d’un des plus gros succès de Stephen Chow : Fight Back To School 2 (elle sera nominée au meilleur espoir féminin pour sa participation). Les deux acteurs s’entendront si bien qu’ils entameront une liaison, mais leur histoire se terminera mal, le roi de la comédie cantonaise lui ayant promis de se marier avec elle, n’honorera jamais sa promesse… Assez logiquement on ne retrouvera pas Athéna dans un film de Chow après Chinese Odyssey II (1995).

A partir de 1998, elle décide d’accroître sa popularité en se mettant sous contrat avec le roi du mauvais goût Hong Kongais : Wong Jing. Leur collaboration durera 3 ans et donnera des résultats inégaux. Evidemment, notre déesse Grecque se retrouvera dans des nanars ahurissant d’inintérêt comme Take Five ou les Raped By An Angel. 1999 est toutefois une année importante pour la jeune actrice. Elle apparaît en effet à l’affiche de The Boss Up There . Le film lui offre enfin l’opportunité de jouer un rôle plus étoffé et ambitieux. Elle recevra le Golden Horse de la meilleure actrice pour l’occasion.

Libérée de son contrat la liant à Wong Jing et plus expérimentée, Athena va enfin se décider à apparaître dans des films plus exigeants. Ce seront Stowaway (où elle incarne une mère de famille courageuse) et Time 4 Hope . A coté de ça elle n’oubliera pas de soigner son image en jouant dans des films plus populaires tel que Chinese Odyssey 2002. Un équilibre qu’elle cultive encore aujourd’hui.

Fiancée à Paul Wong (membre du groupe Beyond), Athena a une autre passion, la musique. Elle sortira plusieurs albums dont un auto-produit.

De la télé au cinéma de HK
HKCineMagic.com : Votre passage de la télévision au grand écran a eu lieu grâce à Fight Back To School 2 la suite d'un film déjà très populaire à l'époque avec Stephen Chow. Travailler avec une telle star vous a mis beaucoup de pression d'emblée ?

Athena Chu Yan : J'étais trop jeune à ce moment là pour me rendre compte de la pression. Et j'étais trop occupée à découvrir le monde du cinéma. Tout était si nouveau, excitant et amusant pour moi. Sur le plateau de tournage, monsieur Chow était vraiment au centre de tout. Tous, même le réalisateur, respectaient son opinion. Il avait toujours beaucoup d'idées.

HKCM : Vous avez joué sur les planches de théâtres, à la télévision et au cinéma . Comme avez-vous vécu les différences entre ces arts au service de la comédie ?

ACY : A l'université, j'ai étudié le théâtre. Sur scène, dès que le spectacle commence, vous devez continuer jusqu'au bout, même si vous faîtes une erreur, il faudra trouver un moyen de retomber sur ses pieds. A la télévision, vous devez également finir toute une scène en entier, avec diverses caméras qui vous filment sous divers angles, donc votre façon de jouer reste continue. Au cinéma, le montage a une place très importante. C'est le réalisateur qui contrôle tout. Les acteurs s'en remettent à lui et la caméra serait plus pointée sur le visage du comédien que sur son corps. Une scène est souvent découpée en plusieurs plans, et cela demande une certaine habitude de travailler de cette façon.

 

 
A chinese Odyssey

HKCM : L'histoire de A Chinese Odyssey est très complexe et parfois dure à suivre même. Le tournage était-il aussi complexe ?


ACY : En ce qui me concerne le tournage fut difficile parce que c'était la première fois que j'étais loin de chez moi, seule dans un endroit où il faisait froid, et avec des conditions de vie plutôt primitives. Mais d'un autre côté, avec un film d'époque, vous avec une grande liberté pour jouer votre scène. De plus la photo de ce genre de films est toujours jolie et les paysages superbes. Le seul problème qui se posait était le lieu de tournage, loin de notre lieu de séjour. Nous avons donc du faire de longues distances chaque jours.

 

HKCM : A Chinese Odyssey conte la légende du Roi Singe. Dans quelles mesures le film respecte la légende originale ?

ACY : L'histoire de base était très connue de tous dans le pays. Le réalisateur, qui a aussi écrit le script [Jeff Lau, NDLR], y a injecté sa propre histoire d'amour, ses concepts et sa philosophie.

 

HKCM : Comment fut perçu le film à l'époque à HK ?

ACY : Parce que c'était une histoire triste et que le film fut projeté au Nouvel An Chinois [voir à ce propos ce qu'est le Nouvel An Chinois ], le film n'a pas été très bien accueilli à HK à l'époque. Mais aussi surprenant que cela puisse paraître, l'effet fut assez différent en Chine populaire, et même encore maintenant, le film est encore fréquemment montré et les étudiants en cinéma l'utilisent encore comme support pédagogique. Je dois dire que c'est un bon film.

A Chinese Odyssey

 

HKCM : Comment fut perçu le film à l'époque à HK ?

ACY : Parce que c'était une histoire triste et que le film fut projeté au Nouvel An Chinois [voir à ce propos ce qu'est le Nouvel An Chinois], le film n'a pas été très bien accueilli à HK à l'époque. Mais aussi surprenant que cela puisse paraître, l'effet fut assez différent en Chine populaire, et même encore maintenant, le film est encore fréquemment montré et les étudiants en cinéma l'utilisent encore comme support pédagogique. Je dois dire que c'est un bon film.

 

A propos de Nick Cheung
HKCM : Vous avez travaillé sur quatre films avec Nick Cheung (les deux Conman, Time 4 Hope et Love Correction). Comment décrieriez-vous votre relation avec cet acteur ? Est-ce plus facile de travailler avec une personne que l'on connaît bien ?

ACY : Ma collaboration avec Nick Cheung est toujours joyeuse. C'est une personne authentique, je veux dire qu'il soit heureux ou triste, cela se verra sur son visage. Il adore la comédie et c'est un acteur professionnel. Il travaille toujours de concert avec ses partenaires. C'est en effet plus facile de jouer avec quelqu'un que je connais bien comme Cheung. On peut rester honnête avec soi même, il ne se jouera pas de vous. Je me sens en toute confiance à ses côtés et c'est une bon partenaire de jeu.

 

HKCM : Il est à vos côtés dans Time 4 Hope . Dans ce film, avez-vous tenté de rester la plus fidèle possible à la réalité ? Avec-vous rencontré la vraie personne que vous interprétez dans le film ?

ACY : Avec Time 4 Hope, le scénariste a écrit sa propre histoire. Il était au plus haut et est vraiment tombé très bas. Sa femme a toujours été là pour lui. Je suis très touchée par le sacrifice de sa femme. Je l'ai rencontrée avant de commencer le tournage pour avoir sa version des faits avant tout. Ce couple était aussi toujours présent sur le lieu du tournage pour nous abreuver de leurs sentiments personnels. C'est une très bonne histoire vraie donc, et qui influencera les gens à penser positivement aux choses de la vie.

 

Des films récents plus exigeants
HKCM : The Boss Up There [Boss signifie ici Dieu, NDRL] a été un tournant dans votre carrière. Quelle était votre motivation pour prendre part à ce projet ? Est-ce que le tournage fut difficile ?

ACY : Je suis intéressée pour jouer des personnages toujours différents. Puisque je n'ai jamais touché de drogue, et que je ne connais personne qui en prenne, j'ai du faire mes propres recherches dans les livres, les films et j'ai même parlé à des drogués. J'ai ainsi compris que différentes drogues donnaient différents effets.

Comme j'ai toujours joué les jolies filles assez normales, ce fut un défi pour moi de jouer le rôle d'une fille qui prend de la drogue depuis 16, 17 ans, qui dort dans les rues, qui gâche sa vie, mais qui à la fin retrouve l'espoir de vivre grâce à l'amour de Dieu. Étant moi-même chrétienne, je fus contente de prendre part à ce film où j'ai pu aider à véhiculer un message positif à la jeune génération.

 

HKCM : Dans Stowaway vous jouez le rôle d'une mère qui ferait tout pour son fils. Quels éléments du script vous ont intéressé ? Souhaitez-vous jouer plus ce type de rôles tragiques à l'avenir?

ACY : Stowaway est vraiment une histoire vraie sur les problèmes de la société moderne. Je pense qu'au moment du tournage du film, on annonçait aux nouvelles la mort de réfugiés dans des containers en partance pour l'Angleterre. C'était comme prend part à un bout d'Histoire pour moi. Parce que je souhaitais vraiment donner à mon fils une vie meilleure [dans le film, NDLR], même sans connaître ce qui avait devant nous, j'étais prête à essayer, malgré la peur de l'inconnu et les gens bons ou mauvais qui seraient sur notre route. J'ai voulu tenter ma chance.

Je suppose que la chance qui m'était offerte de voyager en Chine et en dehors, d'aller dans des endroits comme Moscou m'a également plu. Si je vais jouer ce type de rôles dans le futur dépendra vraiment du script.

Le monde de la musique
HKCM : Vous avez produit votre dernier album de musique. Votre carrière de chanteuse semble être devenue très importante pour vous. Que vous apporte la musique ?

ACY : Oui, la musique c'est ma vie. Avec la comédie, on est restreint par un scénario, on n'est jamais soi-même. La musique au contraire me donne de l'espace et me permet de me retrouver. Elle me donne une chance de raconter mon histoire. Je peux mettre mes sentiments à plat dans mes chansons. Je peux partager avec mes fans mes sentiments les plus profonds au travers de mes chansons. Je peux aussi partager des moments spéciaux avec les autres.

 

HKCM : Les défis à relever dans l'industrie de la musique et l'industrie du film sont-ils vraiment très différents ?

ACY : Le cinéma, c'est travailler en équipe, cela implique un grand nombre de personnes. D'un autre côté, la musique me donne un sentiment de confort. Venant du théâtre, j'adore la scène et j'ai toujours aimé les émotions qui se dégagent d'un contact direct avec le public.

 

Le mot de la fin
HKCM : Le mot de la fin pour vos fans.
ACY : Salut chers amis français et merci de votre soutien. Merci à vous !
 
 
 
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