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Festival Cinémas & Cultures d'Asie, Lyon 2004
Critiques des films 3/4 - Page 4
Infos
Auteur(s) : Bastian Meiresonne
Date : 20/11/2004
Type(s) : Critique
Compte rendu
 
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Silmido
‘'Mise à Nue (The Right to Ravage Myself)'' de Jeon Soo-il

Corée – 2003 – 1h33
Première Française
NOTE : 3/10

S est un mystérieux écrivain, qui s'inspire de ses expériences d'inciter d'autres personnes à se tuer. De bon conseil, il va même jusqu'à fournir les armes nécessaires au suicide.

Différentes intrigues parallèles vont finalement toutes mener à ce mystérieux personnage.

S'il y avait à déterminer un thème récurrent dans les films en sélection officielle à l'Asiexpo 2004, ce serait sans hésiter celui du suicide. Egalement sujet central dans ‘'The Univited'' et ‘'15'', il aura pourtant été traité de manière radicalement différente dans chaque métrage.

Dans ‘'The Right to ravage myself / Le Droit de me détruire'' il aura été le plus directement abordé. Différents personnages décident de se tuer : de manière spontanée et inattendue pour la première ; de manière irréfléchi pour le second et de manière extravagante pour la dernière. Trois approches différentes pour un même résultat. Bien évidemment un tel traitement ne pouvait donner lieu à une comédie et l'ambiance est effectivement pesante, à commencer par les scènes de sexe très crues en début du film.

En même temps, la frontière entre la vie et la mort est très mince. Le livre ‘'La Mort à demi-mots'' de Kim Youngha – dont le film est adapté - avait su brillamment l'illustrer et Soon-il réussit le difficile pari de le laisser paraître par petites touches dans son film. La mort de la première protagoniste permettra finalement aux protagonistes d'en apprendre un peu plus sur sa secrète vie passée ; les happenings de l'artiste sont un incessant retour à la vie, une renaissance…

En revanche, le film laisse trop de questions sans réponse. Thème extrêmement difficile à traiter, il aurait peut-être mérité de se passer de quelques intrigues parallèles pour développer d'avantage certaines autres parties. L'épisode du jeune motard donne trop ou trop peu à voir, même s'il est bien évidemment lourd de sens.

A déplorer également le côté ‘'intelligentsia avant-gardiste'' de par l'environnement (photographie, artiste vidéo, happenings…) immédiat et la métaphore du mystérieux ange de la mort.

Un film somme toute bien moyen, bien qu'esquissant quelques belles idées et à la réalisation efficace. Mieux vaut relire le livre et d'attendre de voir les prochains pas de Jeon Soo-il.

 

 

‘'President's Barber'' d'Im Chan-sang

Corée – 2004 – 1h56
Première Européenne
MA NOTE : 5/10

La vie de Sung Han-mo est soudainement bouleversé le jour où il est promu barbier attitré du président. Assistant au plus près aux manigances politiques, il n'a pourtant qu'une seule hantise : le risque de rater la coupe de cheveux de son président !

Cette nouvelle comédie sympathique confirme, que la Corée reste incontestablement le pays cinématographique le plus créatif et innovateur d' Asie en ce moment. Mélangeant habilement différents genres, le ton comique vire carrément au drame dans le dernier tiers du film.

S'appuyant sur des faits historiques réels, ‘'The President's Barber'' détaille la période politique coréenne mouvementée des années 60s et 70's. La naïveté de Sung Han-mo fait parfois penser à son pendant américain ‘'Forrest Gump'' et le procédé d'incrustation de son personnage dans des images d'archives de l'époque constitue un autre parallèle troublant.

L'humour n'est pas toujours du meilleur goût et les scènes de torture créent un profond malaise.

Malgré tout, le film reste un bon divertissement et son'' prix du public'' (pas vraiment justifié) lors du festival témoigne d'ailleurs de la forte côte de sympathie remportée.

 

''Save the Green Planet''' de Jang Jun-hwan

Corée – 2003 – 1h58
Première Française
MA NOTE : 4/10

Byung-gu est un jeune apiculteur persuadé que les extra-terrestres seraient déjà parmi nous. Craignant l'irradiation de l'humanité lors de la prochaine éclipse lunaire, il va kidnapper un riche industriel le soupçonnant d'être l'un des petits hommes verts. Usant de moyens de torture peu orthodoxes, arrivera-t-il à faire cracher la vérité à l'ignoble envahisseur ?

Après un premier court métrage remarqué et ayant co-scénarisé l'excellent ‘'Phantom the Submarine'', Jun-hwan réalise avec ‘'Save…'' son premier long. Incroyable fourre-tout de genres, les producteurs ont opté de vendre le film en tant que comédie. Un tort, car ne répondant pas du tout à l'attente des spectateurs, le film essuie un lourd échec au box-office. En partie injustifié, car le métrage déborde d'une maîtrise et d'une inventivité folle, donnant envie de suivre de près la filmographie à venir du réalisateur.

‘'Save…'' est un mélange indescriptible de l'univers de Park Chan-Wok (‘'Old Boy'') croisé avec les comédies loufoques des frères Coen et mâtiné d'une bonne dose de science-fiction. D'une folle inventivité, le réalisateur présente des personnages plus désopilantes les unes que les autres, surprend par d'incessants revirements de situations inattendues et apporte beaucoup de soins aux détails. La fin est surprenante et se pose en réflexion sérieuse quant à la véritable nature humaine.

En revanche, il faut être adepte des débordements d'une violence graphique parfois gratuite, souvent extrême. Jun-hwan joue avec l'émotion de ses spectateurs, brise les codes des différents genres abordés pour mieux brouiller les pistes et devient seul maître à bord de son film totalement imprévisible. Tel un tour dans les montagnes russes, il faut se laisser aller au gré du déferlement d'images pour soit y prendre un immense plaisir, soit attendre que le tour se termine ; mais contrairement à son confrère Chan-Wok, il déborde d'une véritable inventivité fascinante et ne se prend jamais au sérieux.

Un film qui partagera certainement les avis, mais qui mérite d'être découvert par un large public pour se faire sa propre opinion.

 

‘'Silmido'' de Kang Woo-suk

Corée – 2004 – 2h13
Première Française
MA
NOTE : 5/10

En 1968, une bande de criminels condamnés à mort se retrouve sur l'île déserte de Silmido pour y subir un entraînement intensif. 31 au départ, seuls 24 survivront aux épreuves pour former un commando d'élite ayant pour mission d'exécuter le président de la Corée du Nord. Les relations politiques s'étant entre-temps détendues, le gouvernement sud-coréen ordonne subitement à ce que la formation soit exterminée.

Inspiré de faits historiques réels, le film a rencontré un énorme succès lors de sa sortie en salles (battu depuis par le très mauvais ‘'Tae Gugki'').

Si le début donne tout d'abord à penser, qu'il ne s'agit là que d'un autre block-buster coréen, la suite se révèle être bien plus intimiste. S'attachant d'avantage à dépeindre les états d'âmes des différents protagonistes principaux que de miser sur de l'action écervelée, le réalisateur ne réussit pourtant pas à éviter certains stéréotypes caricaturaux, ni des scènes clichéesques. Surprenant de la part du réalisateur de Public Enemy.

L'histoire intrigue avant tout par la véracité des faits. Longtemps caché du grand public, il est tout simplement impossible de croire que des responsables politiques aient imaginé un tel plan machiavélique se jouant totalement de la vie des hommes ; des condamnés à mort, certes, mais des humains avant tout. Si la plupart sont finalement élevés un peu trop facilement au statut de martyrs, Woo-suk n'oublie pas de rappeler l'autre côté de leur visage au détour d'une scène de viol éprouvante.

En revanche, le film aurait mérité d'être amputé d'un certain nombre de scènes pour éviter de nombreuses redites et scènes sans intérêt ; pourtant un director's cut encore plus long est aujourd'hui à la vente. Démarche douteuse, le film étant en l'état bien assez démonstratif et suffisant.

 
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