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Huo Yuanjia
Maître Huo Yuan-jia au cinéma et à la télévision 2/2 - Page 6
Infos
Auteur(s) : Yves Gendron
Date : 7/11/2004
Type(s) : Information
Critique
 
 Liens du texte  
Personnes :
Chen Kuan Tai
Cheng Pei Pei
Chin Siu Ho
Vincent Chiu Man Chuk
Billy Chow Bei Lei
Stephen Chow Sing Chi
Eddie Ko Hung
Yasuaki Kurata
Lau Kar Leung
Bruce Lee
Bruce Leung Siu Lung
Leung Kar Yan
Jet Li
Ng See Yuen
Ni Kuang
Tse Miu
Wong Yuen San
Donnie Yen Chi Tan
Yuen Biao
Corey Yuen Kwai
Marsha Yuen Chi Wai
Yuen Woo Ping
Yuen Yat Chor
Films :
Le Maître Chinois
Fist Of Legend
Hero Youngster
Legend Of A Fighter
Agent spécial
La Nouvelle fureur de vaincre
La Nouvelle fureur de vaincre
La Légende du dragon rouge
Studios :
Shaw Brothers
Lexique :
A.T.V.
Jeet Kune Do
Opéra de Pékin
Wong Fei-hong
 
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Page 5 : Le deuxième grand maître


the great boxer (Nov 71).

Le premier film ayant pour héros Huo Yuanjia. D'origine taiwanese cette production mettait en vedette et fut filmé par Wang Yin acteur et cinéaste très actif entre les années 30 et 70 mais passablement oublié de nos jours. Détail intéressant Wang Yin était originaire de Shanghai la ville ou Huo Yuanjia accomplit son plus grand exploit. Sortie en salle le 4 décembre 71 le film a eu aussi Brave Hero comme titre anglais. Aucun détail du script n'étant connu (du moins pas par le rédacteur de cet essai), il est donc impossible de savoir comment le film traite la légende de Maître Huo. Il y a fort a parier cependant que les japonais y jouaient les méchants. Ce film est probablement perdu.

 

Boxer from Shantung (Fevrier 72)

C'est deux mois après Brave Hero en février 72 que sortit Boxer From Shantung une production de la Shaw Brothers le plus gros studio mandarin de Hong-Kong. Un film combinant allégrement le film de gangsters avec le kung-fu et se déroulant dans le Shanghai des années 20 ou 30, Boxer n'a rien a voir avec l'histoire de Maître Huo mais une scène du film s'inspire directement de son affrontement légendaire avec l'homme fort O'Brian. Ainsi dans Boxer un colosse occidental défie les chinois à venir le battre sur une estrade ce que le héros (joué par Chen Kuan Tai), un redoutable et farouche pugiliste martial, entreprend de faire en affligeant une formidable raclée à la grosse brute. Premier film d'art martial à montrer un chinois rosser un occidental, Boxer Of Shantung ne fut pas le dernier, ces bastonnades revanchardes devenant par la suite une scène récurrente du cinéma d'action hongkongais. Ironiquement la confrontation légendaire dont le film s'inspire ne fut gagnée que par défaut par Maître Huo, O'Brian n'ayant pas daigné se présenter pour le combat.


Mario Milano Vs Chen Kuan-tai

 

Fist of Fury (Mars 72)

Le deuxième film de kung-fu de Bruce Lee, intitulé en chinois “Jinwu Men” le nom de l'école fondée par Maître Huo. Comme mentionné au début de cet essai Maître Huo n'apparaît pas dans ce film (excepté en photo) mais c'est la légende de sa mort mystérieuse qui sert de tremplin à l'intrigue; celle d'un disciple nommé Chen Zhen vengeant son maître et l'honneur bafoué du peuple chinois. Véritable ange exterminateur, Chen Zhen fit une si grande impression qu'il devint dès lors inextricablement lié à la légende de maître Huo (du moins dans son exploitation au cinéma). En fait bien que Maître Huo est bel et bien eu un disciple nommé Chen Zhen, on ne sait en fait pratiquement rien de lui. À l'origine il ne s'agissait que d'un nom trouvé sur une ancienne liste des élèves du maître consulté par le scénariste du film Ni Kuan. Il trouvait que Chen Zhen était un beau nom pour un héros kung-fu et c'est ce qui l'aura amené à le choisir. C'est comme cela qu'un obscur disciple martial devint par l'entremise du cinéma et de Bruce Lee un héros mythique. Certaines sources affirment aussi que le personnage de Chen Zhen s'inspira aussi du disciple Liu Chang-shang un expert en combat de rue qui accompagna Maître Huo au tournoi de Shanghai.

 

Il y a quelque chose d'assez malsain à voir le souvenir d'un maître vénéré utilisé pour galvauder un sentiment de xénophobie galopante mais c'est faire fit du fait que pareille émotion trouvait sa source dans une série de véritable griefs et d'humiliations de même que dans la certitude absolue que Maître Huo avait bel et bien trouvé la mort entre les mains d'empoisonneurs japonais. Véritable ange exterminateur, Chen Zen fit une si grande impression qu'il devint dès lors inextricablement lié à la légende de maître Huo (du moins dans son exploitation au cinéma) même si en fait il s'agissait d'un personnage de fiction. Détail mineur mais significatif Fist of Fury se déroule à une époque clairement identifiée comme étant l'ère républicaine dans les années 20 ou 30. Or Maître Huo est mort en 1910 à la toute fin de l'ère Quin. Pourquoi pareille tricherie ? Et bien parce que l'ère républicaine était la période de prédilection des films kung-fu au début des années 70 plus propices à montrer la vilenie japonaise. Un autre élément peut avoir joué en faveur de cette transposition. Durant la dynastie Quin chaque chinois male devait porter leurs cheveux en queue de cochon, un style de coiffure obligatoire ou l'on avaient à se raser la tête exceptée pour une longue tresse derrière la nuque. Maître Huo en porta une toute sa vie. Or pendant longtemps montrer des chinois avec une queue était taboue au cinéma parce que considéré comme une marque d'asservissement des Chinois aux Mandchous. Mais c'est un problème que Fist of Fury évita en plaçant la mort de Maître Huo en pleine période républicaine. Par la suite cette convention pas-de-queue demeura dans toutes les productions ultérieures portant sur Maître Huo et le Jingwu et ce même si la queue cessa d'être un tabou au cinéma après l'émergence du Shaolin kung-fu en 1974 .

Mis à part sa mort supposée mystérieuse, Fist of Fury récupéra aussi de la légende de Maître Huo son supposé affrontement avec le lutteur russe. C'est ainsi que Bruce Lee est amené à confronter un karatéka russe plein de morgues et après un rude combat à le tuer d'un violent coup à la gorge. Plus encore que la scene de baston dans Boxer From Shantung cette affrontement pleine de tensions et de rage contenue fit sensation et pas seulement en Asie mais à travers le monde entier puisque jamais ni dans le cinéma chinois ni aucun autre un héros asiatique était parvenu à terrassé un occidental d'une manière aussi explosive et cathartique.

Utiliser la légende de Maître Huo pour servir à bâtir l'image de Bruce Lee s'avérera ainsi une astuce êtant aussi audacieuse que payante puisque le succès de Fist of Fury consolida non seulement le statut de Lee comme la grande star martiale mais fit aussi de lui le grand symbole pour les chinois de leur dignité, combativité et de la valeur de leurs arts martiaux. Un Huo Yuan-jia des temps modernes en somme. Mais hélas tout comme Maître Huo, Bruce Lee devait lui aussi mourir de manière subite et inattendue. À leur grande consternation les chinois perdaient ainsi à nouveau leur grand héros qui devenait à son tour une sorte de mythe. La boucle était bouclée .

Fist of Fury connu bien deux sortes de suite Fist of Fury II et New Fist of Fury présentant de nouveaux disciples du Jingwu mais ces films évoquaient bien plus le mythe du défunt Bruce Lee plutôt que celui de Huo Yuan-jia. La même chose est vraie des nombreux remakes, relectures et adaptations TV subséquentes de Fist of Fury.

 

Legendary Fok ATV 1981

Première série télévisée portant sur maître Huo et sa légende. Produite en vingt épisodes au début des années 80 par A.T.V. une station de télévision de Hong-Kong, Maître Huo n'était pas appelé avec la prononciation originale de son nom mais la prononciation cantonaise de  « Fok Yuen Gab », d'où le titre anglais de la série « Legendary Fok ». La série reprend le mythe de Maître Huo dans les grandes lignes et en donne une version hautement romancée. C'est ainsi qu'avec les éléments familiers de la légende tel son apprentissage secret du kung-fu familial, les défis aux lutteurs étranger et la mort par empoisonnement par des espions japonais on a aussi ajouté une guerre entre clans martiaux, du trafic d'opium, un mariage sans amour et la relation cruciale et mouvementée avec le disciple Chen Zen. Joué par un acteur nommé Wong Yuen San, Huo Yuan-jia (ou plutôt Fok Yuen Gap) est présenté sous les traits d'un homme encore jeune, mais droit, souvent vêtu d'un uniforme d'étudiant (comme Bruce Lee au tout début de Fist of Fury). Lourd en mélo sirupeux typique des séries martiale TV chinoise et pas fort en humour, Legendary Fok présentait des scènes de kung-fu semble t'il assez entraînantes et connut un très grand succès. Bien que le personnage de Huo soit mort à la fin de la série, celle-ci connut deux suites : Chen Zhen racontant l'histoire du disciple mythique (joué par l'acteur kung-fu Bruce Leung Siu Lung) et Huo Sang Ge racontant l'histoire romancée du propre fils de Maître Huo cherchant à reprendre l'œuvre de son père et combattre les envahisseurs japonais. Le rôle était joué par le jeune acteur martial Chin Siu-ho.

 

Legend oF A Fighter (Fevrier 1982)

C'est suite au succès de Legendary Fok semble t'il que le producteur Ng See-yuen et le réalisateur chorégraphe Yuen Woo-ping décidèrent de faire Legend of A Fighter le premier film portant directement sur Huo Yuan-jia depuis Brave Hero. Le cinéma kung-fu avait considérablement changé depuis le début des années 70 ; le folklore martial cantonais ayant depuis longtemps reprit son influence dominante sur le genre notamment avec l'émergence du Shaolin kung-fu et le cinéma martial de Lau Kar-leung (Liu Chia Liang). La venue de la kung-fu comédie injecta aussi un fort humour irrévérencieux et burlesque de même qu'un style de combat des plus acrobatique influencé par l'Opéra de Pékin. Presque tous ces nouveaux éléments entrèrent en jeu dans cette nouvelle interprétation de la vie et la légende de Huo Yuan-jia/Fok Yuen Gap aux cotés de l'esprit fier et assez chauvin caractéristique depuis Fist of Fury.

La première moitié du film traite de la jeunesse de Huo, le rejet par son père, son apprentissage secret et la révélation de ces habilités à sa famille. La seconde moitié quant à elle montre Huo affronté une série d'étrangers arrogants, incluant un boxeur russe et des karatékas japonais venus défier les chinois « ces hommes malades d'Asie » une bravade que Huo leurs fait dûment rentrer dans la gorge. Presque les deux tiers du film consistent en des scènes de combats ou des démonstrations de formes et Yuen Woo-ping a pris bien soin de présenter le style martial pratiqué par Huo Yuan-jia et sa famille d'une manière particulièrement détaillée et éloquente. Le film pour une fois omet le mythe de l'empoisonnement par des nippons perfides et trouve son cœur dramatique dans la relation de Huo avec son mentor qui s'avère être un karatéka japonais bienveillant (joué par le grand Yasuaki Kurata) C'est là la grande trouvaille du film qui donne un nouveau relief à la légende de Huo qui jusque la était entaché d'un relent de xénophobie anti-japonais. C'est ce mentor nippon qui pousse le jeune et malingre Huo à apprendre les arts martiaux au début du film mais c'est lui aussi qu'il devra combattre dans la finale du film donnant un dénouement des plus original et touchant pour le genre. C'est le frère cadet de Yuen Woo-ping, Yuen Yat-chor qui devait jouer Huo dans un premier temps maiLeung Kar-yan et Yuen Yat-chors en fin de compte il n'interprétera le personnage que dans sa jeunesse alors que c'est Leung Kar-yan qui joua Huo adulte. Jeune premier athlétique et plein de prestance Leung était loin de ressembler au vrai Maître Huo décrit comme étant trapu, de taille moyenne et puissamment bâti mais il avait les habilités physique et le charisme que l'on s'attend a voir chez un grand héros national.

N'étant ni un remake ou une relecture de Fist of Fury, Legend of A Fighter omet le personnage du disciple mythique Chen Zen. L'influence prépondérante du classique de Bruce Lee se fait néanmoins sentir chaque fois que Leung Kar-yan confronte un adversaire étranger; par l'aura de chauvinisme chinoise strident perçant dans ses scènes, et par la représentation caricaturales des antagonistes plein de mépris pour les chinois. Puis il y aussi les combats eux même qui bien que fait dans un style chorographique tout a fait différent que celui démontrer par Lee dans Fist, sont présentés selon une optique similaire; celui d'un maître pugiliste écrasant ses adversaire avec la fureur d'un juste. D' ailleurs lors des affrontements Leung Kar-yan n'arrête pas de pimenter son interprétation de nombreuses expressions farouches et intenses pastichant les fameux regards de braise de Bruce Lee lui-même mais sans l'imiter servilement.

Sortie en salle le 12 février 1982, presque 10 ans mois pour mois après Fist of Fury « Fok Yuen Gap » (le titre de Legend en Chinois) ne connut pas un gros succès au box-office (il termina 71au box-office local) mais n'en demeura pas moins un classique mineur de Yuen Woo-ping. Un film plein de charme, d'humour et de combats flamboyant et la seule vraie production accessible à un public occidental à aborder directement l'histoire de Maître Huo même si il en donne une interprétation assez fantaisiste, déformée par la culture cantonaise, le style acrobatique de L'Opéra de Pékin et l'ombre de Bruce Lee.

Fist Of Fury 91 (Mars 91)

Relecture comique du classique de Bruce Lee mettant en vedette la nouvelle star comique des années 90 (et fan dévoué du Petit Dragon) Stephen Chow. L'un des personnages prépondérants du film était Maître Fok de l'école martiale du Jingwu, joué par Corey Yuen. Même si le Fist of Fury 1991 n'avait qu'un lien des plus indirect et tenu avec la véritable légende de Maître Huo, l'ironie veut que Corey Yuen soit de tous les acteurs ayant joué le maître au petit ou grand écran celui qui semble lui avoir ressemblé le plus tant au physique qu'à l'age .

 

Fist Of Legend (94)

Remake du classique de Bruce Lee mettant en scène la grande star du cinéma d'art martiaux des années 90 Jet Li. Celui-ci incarnait Chen Zen bien sûr alors que Chin Siu Ho reprenait le rôle qu'il avait crée plus de 10 ans auparavant celui du fils du maître défunt Huo Sang Ge. Faisant un relecture progressiste de son modèle Fist of Legend souscrit encore au mythe que le maître ait été empoisonné par des japonais mais met l'emphase moins sur la perfidie nippone et le désir de vengeance que sur la présentation de personnages japonais positifs de même que sur la propre mesquinerie raciste des chinois. Toutefois une des conséquences de ce changement de cap est que le mystère et la tragédie de la disparition de Maître Huo, qui avait été au cœur de Fist of Fury, est ici mise de coté très vite. Son nom et sa légende deviennent donc plus accessoires que jamais. Tout comme dans Legend of a Fighter Yuen Woo-ping prit bien soin de présenter un étalage éloquent de Mizong démonté la plupart du temps par Chin Siu Ho. De plus le personnage de Chen Zen revient du Japon avec toute sorte de méthode d'entraînement moderne et utilise un éventail éclectique de techniques de combat. En cela Fist of Legend reflétait a la fois la philosophie martiale de Bruce Lee du Jeet Kune Do mais aussi celle de la véritable école Jingwu cherchant a concilier kung-fu traditionnel avec une approche ouverte et flexible aux apport extérieur.


Le cuisinier est accusé d'empoisonnement

 

Fist of Fury (TV) 1995

En 1995 la chaîne hongkongaise TVB produisit une série TV basée sur Fist of Fury avec Donnie Yen jouant Chen Zen. Alors que Fist of Fury le film commençait avec les funérailles du maître cet événement ne survient qu'à mi-chemin dans la série dont la première moitié montrait comment Chen Zen a rencontré Maître Huo et est devenu son disciple le plus ardent et doué. C'est Eddie Ko un vieil habitué des films d'art martiaux qui jouait Maître Huo dans la série et qu'il présente comme un mentor d'age mûr plein de sagesse et d'astuce. Maître Huo ne porte toujours pas de queue, la série se déroulant comme le film original durant l'ère républicaine, mais au moins Maître Huo est enfin revêtu d'accoutrement propre a un homme du nord incluant un bonnet de fourrure, couvre-chef porté par Maître Huo dans la plupart des photographies de lui qui on survécu jusqu'à se jour. De tous les remakes et relectures faites de Fist of Fury c'est cette adaptation TV qui donne le plus de place au personnage de Maître Huo bien au dela d'une simple photographie.

 

New Legend of a Fighter 2002

Une série Tv co-produite par la Chine et Taiwan, tournée en mandarin et mettant en vedette Vincent Chiu Man Chuk qui plusieurs années plus tôt avait incarné Wong Fei-hong dans deux films et une série TV. En expert en wu-shu chinois, Zhao a affirmé avoir créé sa propre version du Mizong pour les besoins de la série, basé sur la technique originale. Très peu de détail sur la série sont connus par l'auteur de cet essai; excepté que le disciple mythique Chen Zen y joue encore un rôle, que Huo Yuan-jia est comme dans Legendary Fok présenté sous les traits d'un jeune homme, et que la queue ne fait toujours pas parti du paysage. Tourné en vingt épisodes, New Legend of a Fighter semble ne pas avoir bénéficier de cote TV très élevée. On lui aurait reproché un scénario pas très bon. Zhao est le premier acteur venant du nord de la Chine à interpréter le Maître Huo bien qu'il faut bien le dire : il ne lui ressemble pas beaucoup.

 

Hero Youngster 2004

Dernière production en date portant sur le disciple mythique Chen Zen. Mettant en vedette semble t'il Tse Miu le gamin kung-fu de New Legend of Shaolinet My Father is A Hero, avec à ses cotés Marsha Yuen (la fille de Cheng Pei Pei), Yuen Biao, Billy Chow et Chen Kuan Tai qui joue probablement maître Huo bien que ceci ne soit pas confirmé. Hero Youngster serait une petite production bas de gamme le film est sans grand intérêt semble t'il.

Il se pourrait que d'autres séries TV aient été faites sur Huo Yuan-jia, mais dont l'auteur de cet essai n'a pas retrouvé la trace. Figure reconnu du folklore martial chinois et au cœur d'un mythe martial le plus connu de China Huo Yuan-jia apparaîtra tôt ou tard à nouveau au petit ou grand écran. Il reste a voir si il échappera jamais à l'ombre de Fist of Fury et du Petit Dragon.

sources & filmographies

Source écrite

R. Habersetzer; Kung-Fu Original L'Épopée de la Main de Fer. Edition Amphora, 1985,pp;63-65.

 

Autre sources sur le Web

Sur Maître Huo, Jing-wu et Mizong :

http://www.chinwoo.org.cn/ENGLISH/AboutHuo.htm
http://www.liuhopafa.com/shaolin.htm
http://www.chinwoomen.com/history.html
http://www.wst.net.cn/English/cnculture/qigong.html
http://www.wushu-chinwoo.pl/amain_uk.html
http://www.zhenwei.org/History/HistoryMizongQuan.htm#HuoYuan-jia
http://www.chinaplanner.com/tianjin/tji_huoy.htm

 

Filmographie :

Fist of Fury
Boxer from Shantung
New Fist of Fury
Legend of A Fighter
Fist of Fury 1991
Fist of Legend

Série TV.

Legendary Fok
Huo Dong Ge

NOTES : Les tricheries historiques sont coutumières dans les films d'arts martiaux. Une autre série d'exemples fameux fut de montrer Wong Fei-hung jeune durant l'ère républicaine dans Drunken Master I, II et III alors qu'à l'époque il était au crépuscule de sa vie.

Il est important de noter que les scripts de Boxer from Shantung et Fist of Fury furent écrits par un seul et même homme :le très prolifique scenariste Ni Kuang.

Corey Yuen fut l'un des nombreux cascadeurs jouant un japonais rosser par Bruce Lee dans la fameuse scene du dojo de Fist of Fury. Il fut aussi celui qui mit en scène les combats dans Fist of Fury 91.

 
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