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Huo Yuanjia
Maître Huo Yuan-jia 3/3 - Page 4
Infos
Auteur(s) : Yves Gendron
Date : 7/11/2004
Type(s) : Information
Critique
 
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Lexique :
Temple de Shaolin
Wong Fei-hong
 
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Les Écoles Jingwu Men

Maître Huo mort, ses disciples le déifièrent aussitôt. Il était irremplaçable comme maître mais son prestige et son idéal pouvait encore servir même après sa disparition. Privé de son chef, l'école n'en connu pas moins certains problèmes financiers et administratifs, ainsi qu'une période de flottement. Toutefois après un déménagement et une nouvelle administration plus dynamique, le Jingwu Men connu un nouveau départ sous la coupe des meilleurs disciples de maître Huo tels Liu Zheng-sheng, Zhao Lianhe et le propre fils de maître Huo : Huo Dongge. Dès 1918, l'école Jingwu avait déjà ouvert plusieurs branches dans au moins une demi-douzaine de villes à travers toute la Chine telles Wuhan, Guangzhou et Foshan. En 1919, lorsque l'association fêta son dixième anniversaire, elle eut l'immense honneur de recevoir du grand révolutionnaire Sun Yat-sen une grande tablette commémorative sur laquelle était inscrit « Attaché une grande importance aux valeurs promues par les arts martiaux ».

Après la chute des Quin et l'établissement de la République, la Chine connut une période prolongée de troubles, d'instabilité, d'invasions étrangères et de guerre civile qui gêna beaucoup le développement institutionnel d'écoles d'art martiaux. Cela n'empêcha pourtant pas le Jingwu d'avoir dans les années 40 plus de 42 branches ouvertes. La prise de pouvoir de la Chine par les communistes dut quand même s'avérer un coup assez dur puisque désirant régenter eux même l'enseignement et la pratique des arts martiaux en Chine, le parti communiste força tout les maîtres et écoles de Chine à se soumettre à un étroit contrôle par l'état. Néanmoins, dès cette époque, le Jingwu avait depuis longtemps ouvert des branches en Asie du Sud-est, la Malaisie, Singapour et Hong-Kong notamment et l'association Jingwu en suivant la diaspora chinoise put s'étendre à travers le monde notamment au États-Unis et en Europe. Les années 80 et 90 virent les nombreuses écoles Jingwu de par le monde tenter de s'organiser en un mouvement international unifié.

 

un enseignement qui perdure

Lorsque Maître Huo ouvrit son école, il ne se contenta pas juste de vouloir enseigner son propre style familial le Mi-zong, il chercha aussi à incorporer des techniques empruntées à d'autres styles pour rendre l'enseignement martial le plus complet et global possible. Au cours des années, ses disciples poursuivirent dans cette direction et ajoutèrent quantités d'autres techniques. Éventuellement le Jingwu vint à enseigner plus de 247 sortes d'exercices tant à mains nues qu'avec des armes. Par la suite on sélectionna les meilleurs pour créer la série des dix formes essentielles du Jingwu. Bien que cherchant à promouvoir les arts martiaux traditionnels, Jingwu ne rejeta pas pour autant les approches modernes ou occidentales et c'est ainsi qu'à partir de la fin des années 20, l'association étendit son curriculum à des disciplines telles que la lutte et la boxe occidental. L'haltérophilie, la musculature, la natation et même le jeu d'échecs. En presque un siècle d'existence le Jingwu aura formé de nombreux maîtres célèbres et plusieurs maîtres vinrent aussi y enseigné. Même si un nombre de circonstances contraire (la mort de Maître Huo, la guerre civile, la prise de contrôle des communistes) auront empêché le Jingwu d'atteindre l'envergure nationale envisagée à l'origine par son fondateur et ses nombreux sponsors il n'en demeure pas moins que l'association a connu un niveau de développement et d'influence international des plus appréciable.

Malgré leur nombre limité, les films et les séries TV portant sur Maître Huo et ses disciples contribuèrent à populariser le Jingwu auprès des chinois même si malheureusement ils magnifièrent aussi le mythe douteux de sa mort par des empoisonneurs japonais.

Ces dernières années, on a construit un nouveau tombeau pour Maître Huo à Tianjin, de même qu'un musée, quelques salles d'art martiaux et son ancienne résidence deviennent une attraction touristique, Ainsi tout comme le Temple de Shaolin, et Foshan ville natale de Wong Fei-hong et Leung Jan figure imminente du Hung-gar, et du Wing Chung respectivement, Tianjin est ainsi devenu un lieu de pèlerinage pour les adeptes des arts martiaux commémorant la vie, l'œuvre et le souvenir de Maître Huo Yuanjin.

 
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