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Retour sur la carrière de Maître Lau Kar Leung
Les films martiaux des années 80 1/1 - Page 3
Infos
Auteur(s) : Yves Gendron
Date : 9/7/2013
Type(s) : Information
Critique
 
 Liens du texte  
Personnes :
Adam Cheng Siu Chow
Alexander Fu Sheng
Hsiao Ho
Kara Hui Ying Hung
Lau Kar Wing
Jet Li
Gordon Liu Chia Hui
Films :
Le Poing mortel du dragon
Les Disciples de la 36ème chambre
Les 8 Diagrammes de Wu-Lang
Lady Is The Boss
Les Arts martiaux de Shaolin
Shaolin contre Wu Tong
Lexique :
Fléau à trois Branches
Fong Sai-yuk
Mante Religieuse (Technique de la)
Sabre
 
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Au début des années 80, tant les studios Shaw que le ciné kung-fu classique sont en déclin. Toutefois, Maître Lau continue de mettre en scène des films martiaux qui se distinguent par leur excellence.

 
Legendary Weapons of China

Les membres d'une secte martiale sont à la recherche d'un maître accusé de trahison. Débusqué, celui-ci devra employer toute les ressources, et habilités en kung-fu pour se défendre et valider son point de vue en vainquant ses adversaires les uns à la suite des autres. Maître Lau emploie cette trame pour à la fois montrer toute l'étendue de l'arsenal du kung-fu chinois mais également pour y communiquer tout son amour pour les arts martiaux et la profondeur éthique.

Après un long intermède comique centré sur Alexander Fu Sheng incarnant un faux maître transformé en zombie désarticulé, le dernier tiers du film voit une succession d'affrontements de plus en plus virtuoses culminant en une joute éblouissante entre Maitre Lau et son cadet Lau Kar Wing employant toute les armes du répertoire chinois : du sabre à la lance en passant par le fléau à trois branches. Ceci dit, l'affrontement Lau Kar Leung Vs Gordon Lau en moine martial fanatique se distingue également pour l'intensité que les acteurs donnent aux séquences.

 

 
Lady is the Boss

En 1983, le kung-fu classique a été supplanté par l'action/comedy urbaine. Lau Kar Leung prouve alors son adaptabilité et son inventivité en combinant les deux genres dans Lady is the Boss, son seul film contemporain. Un brin autobiographique, le film voit un vieux maître ayant à faire face à la modernité représentée par ses propres disciples turbulents et surtout la fille occidentalisée de son propre maître venue moderniser son école.

En plus d'une confrontation comique entre la tradition et la modernité, Lady voit Kara Hui jouer à nouveau le rôle d'une femme de tête et offre à Gordon Lau et Hsiao Ho l'occasion de s'auto-parodier lors de la confrontation finale se déroulant dans un gymnase moderne équipé entre-autres de trampolines. Une séquence de combats/cascades sur des bicyclettes vaut également le détour.

 

 
Shaolin Contre Wutong

Bien que Gordon Liu soit crédité comme metteur en scène, Shaolin contre Wutong porte, tout comme Clan of White Lotus auparavant, la marque de Lau Kar Leung à tous les niveaux : chorégraphie, personnages, humour et thèmes. Le Maitre aurait eu besoin d'un prête nom parce qu'il réalisa ce film hors des studios Shaw, ce qu'il ne pouvait pas faire en tant que metteur en scène sous contrat. Les écoles de Shaolin et Wutang étant rivales, Maitre Lau a cherché avec ce film à démontrer la valeur de chaque style et leurs liens communs en voyant ses héros (Gordon et Adam Cheng) unir leurs techniques contre un Prince Manchou cherchant lui à détruire chaque clan en les opposant l'un à l'autre.



Shaolin Vs Wu-tang est par ailleurs le premier Lau Kar Leung que j'ai vu avec Drunken Master III et son seul film des années 80 dont j'ai eu accès pendant longtemps.

 

 
Eight Diagram Pole Fighter

Au milieu des années 80, la Shaw étant manifestement à l'agonie, Lau Kar Leung a mis les bouchées doubles pour créer une épopée crépusculaire aussi ténébreuse que sanglante inspirée de la légende du clan Yang : Eight Diagram Pole Fighter. La mort accidentelle de Fu Sheng en plein milieu du tournage rendra encore plus palpable l'aura tragique du film.

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Eight Diagram présente un spectacle martial apocalyptique inégalé et ce du début, relatant le massacre du clan, jusqu'à la fin où les survivants de la famille, Gordon et Kara Hui, règlent leurs comptes en arrachant les dents de leurs adversaires à coups de batons. Eight Diagram présente également un affrontement magistral au bâton entre Gordon et Ko Fei.

 
Disciples of the 36th Chamber of Shaolin

Pour son dernier film à la Shaw, Lau Kar Leung Lau revient une fois de plus aux Chambes de Shaolin avec Disciples dans lequel le sage moine martial San Te est confronté à l'impétueux kung-fu kid Fong Sai-yuk. C'est la première fois que ce héros mythique apparaît dans une œuvre du maitre et il le dépeint comme un incorrigible trublion qui n'arrête pas de s'attirer des ennuis à lui et à sa famille avec les affrontements qu'il suscite.

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La confrontation entre les deux héros n'est pas vraiment résolue de manière satisfaisante et en fait, le film paraît assez bâclé au niveau du scénario. Reste quand-même une superbe chorégraphie et la troupe d'habitués du maitre (Gordon, Hsiao Hou, Lily Li) livrant la marchandise avec leurs rôles achétypes. Adieu à tout cela quand le mot fin apparaît a la conclusion du film.

 
Martial arts of Shaolin

Martial art of Shaolin marque la rencontre entre Lau Kar Leung et un jeune prodige chinois du wushu nommé Jet Li. Amené à réaliser un film en Chine continentale, Maitre Lau n'a pu résister à l'opportunité d'aller filmer au vrai temple de Shaolin, à la Cité interdite et autre lieu scénique du continent. Malheureusement, l'intrigue du film est le plus générique de toute l'oeuvre de Lau Kar Leung, une banale histoire de vengeance contre un tyran.

Les pattes du maître se retrouvent quand même dans les petites chicaneries humoristiques entretenues par les trois héros du film, l'excellence des chorégraphies (Jet n'a probablement jamais été aussi bien filmé), et une séquence magistrale ou ce dernier apprend l'art de la mante religieuse en observant et mimant son maître en cachette. Bien que mineur dans l'oeuvre du maitre, Martial art of shaolin est probablement l'un des meilleurs kung-fu issus de la vague martiale de la Chine continentale des années 80.

 

 
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