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Fantasia 2010
Films Occidentaux 1/2 - Page 5
Infos
Auteur(s) : Yves Gendron
Date : 14/12/2010
Type(s) : Compte rendu
 
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THE REVENANT ****

The Revenant pourrait être décrit comme un mélange entre le film de vampires coréen Thirst (présenté à Fantasia en 2009) et la comédie d’horreur britannique Shaun of the Dead. Brad, un soldat revient d’Irak dans un cercueil. Pour une raison jamais vraiment expliquée, il en ressort en mort-vivant conscient de sa condition et consommateur de sang. Confus et désespéré, il part rejoindre son pote l’ahuri Joey. Si l’aide et l’amitié de son copain s’avèrent providentielles, elles virent au vinaigre, ce qui compromettra lentement mais surement tant le moral que l’humanité du malheureux mort-vivant.


Tout comme Thirst, The Revenant combine allégrement gore, horreur et humour noir tout en mettant bien en relief la condition tragique de son héros mort-vivant. C’est le contexte et le ton qui sont différents, et qui évoque un peu plus Shawn, un film de zombies burlesque centré sur une paire de potes. Même si le film ne m'a pas fait tomber en état de grâce (comme le film de vampire Let the right onein il y a deux ans) je l’ai quand même beaucoup apprécié, tant pour son mélange de tons que l’originalité d’avoir un film d’horreur raconté du point de vue d’un zombie.

 

 
RE-ANIMATOR ***1/2

Fantasia a invité le réalisateur Stuart Gordon et l’acteur Jeffrey Combs à la fois pour venir présenter leur pièce de théâtre sur Edgar Allan Poe Nevermore  et pour une projection de minuit de leur film culte Re-Animator


Vendredi soir à minuit la salle était bondée pour accueillir avec enthousiasme la paire venue présenter le film (avec le scénariste Dennis Paoli). Un des premiers exemples de film gore burlesque (avec Evil Dead)  Re-Animator  joue un intéressant jeu d'équilibriste traitant son histoire et ses personnages avec sérieux mais aussi avec certaines exagérations dans le jeu des acteurs et les effets gores pour jouer la corde d’un humour loufoque très second degré. Etant maintenant conditionné à l’opéra "goretesque" de Yoshimura Nishimura, Re-Animator  fait un peu vieillot en comparaison et j’ai trouvé le film un peu long à vraiment démarrer. Une fois qu’il est lancé, c’est assez marrant et l’expérience du visionage est magnifiée par l’enthousiasme de la salle. 

Après la présentation du film, il y eut un petit débat où Gordon et Combs ont entre-autre relaté des anecdotes. Par exemple, pour la préparation pour faire le film, ils sont allés visiter des morgues, une expédition morbide qui les a durablement marqués. Gordon a aussi raconté qu’il a longtemps pensé à l’idée de faire une troisième suite intitulée House of Re-Animator dans lequel le résurrecteur Herbert West sévirait à la Maison blanche. Avec le départ de George Bush, il a toutefois laissé tomber l’idée, ne voyant plus la pertinence de faire de la satire politique. J’ai alors lancé qu’il pourrait peut-être relancé le concept si Sarah Palin était élue à la présidence. "Ne parlons pas de ça !" a-t-il répondu manifestement mal à l’aise à l’idée même de voir la dame conservatrice au pouvoir.

Parmi les fans se trouvant dans la salle, l’un d’entre-eux était si dévoué envers le film qu’il s’est fait tatoué le portrait d’Herbert West sur la jambe, un mémento qu’il est allé montrer à Combs et Gordon.


Après le débat, on a annoncé une surprise finale. Ces dernières années, Gordon a travaillé sur une version musicale de Re-Animator suivant l’exemple des comédies musicales ou opéra d’autres classiques du cinéma d’horreur tels La Mouche, Evil Dead et Massacre à la Tronçonneuse. Récemment, Gordon a recruté des acteurs pour une session de répétions qu’il a tournée et c’est cette vidéo qu’il a présenté à Fantasia. Il était déjà 2 heures et demi du matin, alors je ne suis resté que quelques instants (bien que plusieurs dizaines de personnes sont demeurés dans la salle) juste assez pour constater que Re-Animator "la comédie musicale" était tout aussi loufoque que l‘œuvre originale. 

 

 
NEVERMORE UNE SOIRÉE AVEC EDGAR ALLAN POE ***1/2

Jadis, de nombreux auteurs populaires récitaient leurs œuvres devant un large public dans une salle de théâtre. Charles Dickens l’a fait pendant longtemps et aussi Edgar Allan Poe. C’est l’idée de départ du one-man show Nevermore une soirée avec Edgar Allan Poe  joué par Jeffrey Combs mis en scène par Stuart Gordon et écrit par Dennis Paolis, le scénariste de Re-Animator. Poe ayant été un alcoolique avec une certaine tendance auto-destructrice marquée, la pièce le voit réciter certaines de ses œuvres tout en se soulant lentement au whisky et se laissant emporter par ses nombreux démons intérieurs. Or, tout comme  Re-Animator, Nevermore joue la double carte d’un récit sérieux mais avec de fortes touches comique à travers le jeu truculent voire carrément burlesque de son acteur. Pour ma part, j’ai trouvé cette approche quelque peu déconcertante tellement les effets étaient appuyés et la figure de Poe réduite à celle de bouffon pathétique. Est-ce que la pièce se veut un hommage ou est-ce qu’on a droit à l’exhibition d’un cabotin ?

Il faut aussi dire que l’anglais n’étant pas ma langue maternelle, je n’ai pas pu suivre beaucoup les récitations de poésie, bien que d’un autre coté la façon dont Combs/Poe a raconté un de ces contes effroyables (The Tell-Tale Heart/ Le Coeur révélateur) était assez haute en couleur. Présenté au Rialto, une salle de cinéma restaurée, la pièce a fait salle comble et a été chaudement applaudie. Un bruit de bouteille s’est fait entendre dans la salle et Combs au moment où son personnage est ivre mort a ajouté le regard malicieux " Tiens, il y a une autre bouteille dans la salle ".

 
SUCK ***1/2

La jolie bassiste d’un groupe rock itinérant de troisième ordre croise un vampire, en devient une elle-même et a tôt fait de transformer les autres membres de la troupe en créatures de la nuit qui connaissent enfin le succès. Ce que les rockeurs vampires ne savent pas, c’est qu’ils sont poursuivis par un chasseur de vampires implacable, mais ayant peur du noir.

Mélangeant road movie, horreur et comédie Suck et également agrémenté de nombreux hits, et des caméos de figures imminentes de la scène pop rock comme Alice Cooper, Igy Pop et plein d’autres que je ne connaissais pas. Au final, Suck s’est avéré une oeuvre potache sympathique des plus marrante et rafraîchissante.

 

 
CENTURION ***

Il ya quelques années, le film d’horreur The Descent avait créé une sensation à Fantasia en relatant l’odyssée cauchemardesque d’un groupe de femmes prises au piège dans des cavernes poursuivies par des créatures souterraines cannibales. Avec Centurion, le réalisateur Neil Marshall change le contexte et les personnages, mais garde encore une bande de survivants cherchant désespérément à échapper à une tribu meurtrière tout en faisant face à un environnement inhospitalier (l’Écosse sauvage en 117 après JC). 


 

Film d’aventure historique robuste et enlevé, Centurion remplit son mandat mais à vrai dire avec plus d’efficacité et de savoir-faire que de vrai génie, malgré la nouveauté du contexte. Cette histoire avec des romains, on l’a déjà vue après tout dans bien d’autres films de guerres ou de western. La plus grande originalité du film c’est de présenter une féroce guerrière anti-héroique lancée à la poursuite des fugitifs et qui est incarnée de façon mémorable par l’actrice Olga Kurylenko. Le film n’évite pas non plus certains écueils scénaristiques, notamment cette sorcière providentielle, un peu trop blonde et bienveillante à mon goût. Un vrai cheveu (blond) dans la soupe à mon sens.

Après la fin du film, Neil Marshall est venu lui-même pour un petit débat expliquer son idée de départ que fut la légende de la Neuvième Légion disparue dans les brouillards de l’histoire. Un mythe déjà exploité dans le film La Dernière Légion. Il a également abordé les difficultés de tournage dans le climat rigoureux de l’Écosse en plein hiver. Avant d’engager les acteurs, il les avait d’ailleurs prévenu : " ce tournage, ça sera l’enfer ".

 

 
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