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Nostalgie d’une Légende, BRUCE LEE 3/5 - Page 8
Infos
Auteur(s) : Arnaud Lanuque
Date : 19/5/2010
Type(s) : Compte rendu
Critique
Reflexion
 
 Liens du texte  
Personnes :
Robert Clouse
Jim Kelly
Bruce Lee
Lo Wei
Chuck Norris
John Saxon
Sek Kin
Paul Wei Ping Ao
Films :
Big Boss
Opération Dragon
La Fureur de vaincre
La Fureur du dragon
Studios :
Golden Harvest
Warner Brothers
 
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 Notes  
Photographies par Yannick Langevin


Le nouveau succès de Fist of Fury permit enfin à Bruce Lee d’obtenir le contrôle total sur la production suivante. Way of the Dragon, réalisé par lui-même, est donc l’occasion de mettre en forme ses ambitions. Le résultat n’est pourtant pas aussi novateur que ce que Lee semblait promettre… C’est du côté de l’action que la star a le plus l’occasion de s’exprimer. Logiquement, il situe son film dans un contexte contemporain, seul à même de lui donner la possibilité d’exprimer ses idées martiales novatrices. Il se crée ainsi de nombreuses opportunités de mettre en valeur son style martial hybride fait d’un mélange de différents arts (Wing Chun, Boxe Anglaise, Tae Kwon Do…). Le résultat est indéniablement plus réaliste que la plupart des autres films hongkongais de la période (eux-même souvent situés dans le passé) bien que la star conserve certaines figures spectaculaires à son répertoire (abondance de coups de pieds). Ses chorégraphies font preuve de sobriété, privilégiant l’impact à l’esthétique.

Mais son entreprise trahit également un autre dessein, celui de sa propre gloire. Déjà présent dans les films de Lo Wei, cette volonté est partout dans Way of the Dragon. Lee occupe quasiment chaque plan, tout tourne autour de lui et ses adversaires sont forcément très inférieurs. Même le rapport à Colt (Chuck Norris) trahit cette ambition. Bien que le personnage soit traité comme un quasi égal, son physique, son style de combat ne font à aucun moment de l’ombre au Petit Dragon.

La star aurait dû se concentrer davantage sur son scénario plutôt que sa propre personne.

Car pour le reste, Way of the Dragon n’a rien de si différent du tout venant de la production de l’époque. La subtilité tant annoncée n’est certainement pas présente dans les nombreuses séquences comiques ou dans le personnage de gay joué par Paul Wei Ping Ao. De même, le personnage de héros chinois opposé aux étrangers (Occidentaux ou Asiatiques) est une figure classique du cinéma hongkongais de l’époque.

 

Il est difficile de dire si Lee était sincère dans ses intentions par rapport au cinéma qui l’avait consacré star à deux reprises ou si il le voyait avant tout comme un tremplin pour Hollywood. La mise en chantier d’Enter the Dragon en 1973 le rapprochait en tout cas un peu plus de ce dernier objectif. Cette co-production Golden Harvest/Warner Brothers est un retour au compromis pour Lee. Cette fois, il doit composer avec Robert Clouse et les executifs du studio Américain.

A nouveau, le résultat est donc hybride. Le côté américain amène avec lui une intrigue à la James Bond, la présence de deux héros susceptibles de convenir mieux à leur public (John Saxon pour les blancs, Jim Kelly pour les noirs) et un savoir faire technique (surtout en matière de post production). Le côté hongkongais prenait en charge une bonne partie de l’action, les lieux de tournage et le reste du casting.

Eu égard à ces conditions de production inédites à Hong Kong, Enter the Dragon s’en sort bien en atteignant ses objectifs principaux : Faire découvrir le Kung Fu et Bruce Lee à un public peu familier du genre. Lee parvient à intégrer certaines de ses idées dans le film (la discussion avec le moine Shaolin) et maintient une bonne qualité chorégraphique en dépit de la présence perturbante de Robert Clouse. La scène finale qui voit Lee affronter Sek Kin, le spécialiste des rôles de méchants dans le cinéma cantonais des années 50/60, dans une salle remplie de miroirs demeure une référence qui inspirera d’autres cinéastes (voir Karate For Life avec Sonny Chiba entre autres). Ceux qui connaissent bien la star et s’attendent à un film tout entier construit à sa gloire en seront toutefois pour leurs frais. Devant partager le métrage avec ses deux co-stars, il ne peut imposer sa présence comme dans les films précédents. Son charisme n’a cependant pas de difficulté à surpasser celui des acteurs Américains. Et un peu comme pour The Big Boss, ce sont bien les moments où il est à l’écran qui s’avèrent les plus marquants.

 
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