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Interview Gordon Chan Kar Shan, de The Big Heat à A-1
Project 1:99, SARS 1/1 - Page 12
Infos
Auteur(s) : Thomas Podvin
David Vivier
Date : 13/1/2005
Type(s) : Interview
 
 Liens du texte  
Personnes :
Fruit Chan Gor
Gordon Chan Kar Shan
Peter Chan Ho Sun
Peter Chan Ho Sun
Peter Chan Ho Sun
Leslie Cheung Kwok Wing
Johnnie To Kei Fung
Eric Tsang Chi Wai
Tsui Hark
Wong Kar Wai
Films :
Project 1:99 Waiting For Luck
 
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HKCinemagic: Parlez-nous de ce Project 1:99 (aux côtés de Johnnie To, Fruit Chan, Tsui Hark, Peter Chan, etc.) et pour lequel vous avez tourné le court métrage "Waiting For Luck".
Gordon Chan: Vous l’avez vu ? J’étais l’un des initiateurs du projet. Quand l’épidémie du SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère) s’est emparée de HK, on savait tous qu’il fallait agir. C’était une période très déprimante. Leslie Cheung est mort, le SRAS est apparu [en 2003, ndlr]. C’était presque comme la fin du monde. On préparait les HK Film Awards [la version hongkongaise des Césars, Gordon Chan Chan étant un des membres du comité, ndlr] et on a eu bien du mal à réunir tout le monde et leur faire comprendre qu’il fallait continuer. On a préparé la cérémonie de remise des récompenses, même si le SRAS était une menace sérieuse…
 
HKCinemagic: … Eric Tsang en était le présentateur. Il a fait un des plus beaux discours pour la cérémonie, c’était très touchant.
Gordon Chan: J’ai écrit son discours ! (Rire général). On a eu le soutien de tous et on les a tous convaincu de faire la cérémonie car à l’époque, toutes ces représentations publiques devaient être annulées [par ordre du gouvernement local et pour combattre l’épidémie, ndlr]. Eric Tsang et moi sommes allés voir le comité pour les convaincre de faire cette remise de récompenses. [Voir notre entretien avec Eric Tsang]


Eric Tsang

C’était une période chaotique, et les gens attendaient quelque chose de nous (les cinéastes de HK). Tsui Hark , Peter Chan et moi avons eu l’idée du projet 1 :99. On se devait de faire quelque chose. On est allés voir le gouvernement, on a eu les fonds nécessaires et on a commencé le projet [projet de courts métrages réalisés par plusieurs grands cinéastes locaux pour redonner l’espoir aux Hongkongais, ndlr].

La HK Film Directors' Guild (Guilde des réalisateurs de HK) est un endroit spécial pour moi. On se sent comme appartenant à HK. Les réalisateurs de cette guilde ont tant de passion. A chaque malheur, on sait qu’il faut que l’on réagisse. Comme avec ce grand concert de charité il ya deux jours [pour les victimes du tsunami qui a ravagé les pays de l’océan indien en décembre 2004, ndlr]. On commence à avoir l’habitude. A chaque fois que quelque chose se passe, on sait qu’il faut réagir.

Hong Kong Film Directors' Guild

 
HKCinemagic: Ce projet 1:99 a aidé HK ?
Gordon Chan: Cela a aidé. Ca a apporté un réconfort aux gens. Ils voyaient qu’on pouvait encore faire des choses à HK, faire des choses amusantes aussi. Mais l’ambiance générale n’était en fait pas plaisante. C’était effrayant. Je faisais parti de ceux qui refusaient de porter un masque et qui disaient qu’il fallait vivre normalement, pas être apeuré. C’était le but de mon court « Waiting for Luck ». On disait au gouvernement qu’on n’avait pas besoin d’eux, qu’on pouvait se débrouiller. Mais le tournage fut intéressant. C’est Wong Kar Wai qui a trouvé le nom « Project 1 :99 », mais il n’a pas pu finir son court métrage.
 
HKCinemagic: Il a eu une idée culottée : tourner dans l’hôpital où le premier cas du SRAS fut découvert. Mais il a dû abandonner ses ambitions.
Gordon Chan: Oui, ce n’était pas encore sûr. Mon idée de départ était de tourner dans ce lotissement Amoy, un complexe d’immeubles résidentiels où beaucoup de gens sont morts et tout le quartier était sous quarantaine. J’y suis resté une semaine, mais j’étais incapable de trouver des idées pour un film réconfortant, car l’ambiance était trop triste.

On était heureux car on voyait tous ces cinéaste travailler d’arrache pied sur le même projet pour toute la communauté. On l’a fait à bas prix. Mon film a dû couté 20 000 dollars HK.

Gordon Chan

 
HKCinemagic: Aucun réalisateur ne fut payé.
Gordon Chan: Personne n’a jamais été payé à la fin. On a eu des sponsors de partout. Les effets spéciaux étaient gratuits ainsi que les stars. On téléphonait et les gens venaient.
 
HKCinemagic: C’est là que vous avez réalisé que l’industrie du film de HK pouvait être soudée.
Gordon Chan: Oui, on est assez bon dans ce domaine. C’est une industrie si petite, presque familiale. On a tous grandi ensemble. On est tous passé par beaucoup de choses ensemble, comme la rétrocession de 1997. On a l’habitude de travailler ensemble maintenant.
 
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