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Entretien avec un gweilo : Darren Shahlavi
Des petits rôles et autres à HK 1/1 - Page 2
Infos
Auteur(s) : Arnaud Lanuque
Date : 27/10/2009
Type(s) : Interview
 
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Personnes :
Jackie Chan
John Cheung Ng Long
Bruce Fontaine
Ken Goodman
Godfrey Ho Chi Keung
Mark Houghton
Sammo Hung Kam Bo
Philip Ko Fei
Michael Ian Lambert
Andrew Lau Wai Keung
Vincent Lyn
Vincent Lyn
Thorsten Nickel
Richard Norton
Kim Maree Penn
Paul Rapovski
Steve Tartalia
Simon Yam Tat Wah
Films :
Espion amateur
Angel On Fire
Deadly Target
Ghost Lantern
Guns And Roses
Le Médaillon
Jackie Chan dans le Bronx
Sixty Million Dollar Man
 
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HKCinemagic : Vous avez travaillé à plusieurs reprises avec Philip Ko Fei (Guns And Roses, Angel on Fire et Deadly Target). Que pensez-vous de lui ?
Darren Shahlavi : J'ai rencontré Philip Ko sur Guns and Roses et il m'a donné mon premier petit rôle dans un bref combat contre Simon Yam. Donc j'ai beaucoup apprécié cela et je remercie Bey de m'avoir donner ma chance, là, c'était avant les aventures en Malaise. Deadly Target était un film de Godfrey Ho et Ko Fai coordonnait les combats. J'ai eu ce job par John Cheung après que j'ai déménagé à HK en 1993. Pour Angel on Fire je travaillais avec Mark qui réalisait les scènes d'action et Ko Fai réalisait le reste du film. J'aime beaucoup Ko Fai.
 

Philip Ko: L'un des pratiquants en Kung Fu des plus excitant qui est devenu un réalisateur de films divertissants
 
HKCinemagic : Techno Warriors semble avoir été un film dur à faire mais amusant à tourner, était-ce le cas ? Est-ce que le budget restreint (avec un nombre de prises limité), les conditions météorologiques, et votre costume vous ont gênés ?
Darren Shahlavi : J'ai été embauché sur le film comme acteur principal mais il n'y avait pas de script, les idées que le producteur a partagées avec moi m'ont paru sympas, et je croyais qu'on pouvait faire un superbe film, mais cela n'a pas été le cas. Nous sommes juste allés dans un désert avec un peu de matériel et on improvisait tous les jours. On a tourné pendant environ huit semaines et je pense que je combattais quasiment tous les jours. Les décors étaient passables, les costumes étaient bâclés, mais les combats étaient très biens, mais celui qui a monté le film a vraiment tout gâché, on passe d'un grand angle de moi entrain de donner un coup de pied de la jambe droite, puis on passe à la jambe gauche dans le plan suivant ! On a utilisé beaucoup de pellicule : les producteurs m'ont demandé de prendre l'avion pour les Philippines et de tourner un peu plus car ils voulaient couper le film en deux parties, ce qui a foiré toute l'histoire, donc au lieu d'un bon film, ils ont été coincés avec deux films merdiques.

 

 

HKCinemagic : Vous avez eu un petit rôle dans Angel On Fire dans lequel vous combattez Melanie Martinez et Cynthia Khan. Dîtes nous-en plus.
Darren Shahlavi : Nous avions une équipe réduite qui tournait un peu partout, dans les bus, le métro (MTR), les rues, c'était dingue, comme de faire un film sur la vie sauvage avec les gens pour animaux. Je devais poursuivre Melanie à travers tout Central, un dimanche quand les bonnes philippines s'y reposent lors de leur jour de congé. Je poursuivais une de leurs plus grandes stars dans les rues bondées et les femmes dans la rue stupéfaites, surtout celle qui s'est arrêtée juste devant moi lorsque je courais à fond. Nous avons atterri trois mètres plus loin, mais elle s'en fichait, elle était toute excitée !
 
HKCinemagic : Vous êtes crédité comme garde du corps dans Sixty Million Dollar Man. Etiez-vous l'un des six mannequins/gardes du corps dans le premier tiers du film ?
Darren Shahlavi : Oui, un agent voulait que je sois dans le film, mais j'ai dit que je voulais un bon rôle, il a dit qu'il fallait 10 jours juste pour que je puisse être sur le plateau, et que c'était la seule scène.
 

Darren à gauche, derrière Deon Lam.
 
HKCinemagic : Eclairez-nous sur votre rôle dans le film d'Andrew Lau, Ghost Lantern ?
Darren Shahlavi : Je n'ai pas vu le film, mais nous portions des hauts d'uniforme de football et aussi j'ai eu une scène où je marchais dans la rue avec un groupe de gangsters dans Causeway Bay.
 
HKCinemagic : Vous avez participé à un film français, Les Anges Gardiens de Jean Marie Poiré. Comment avez-vous trouvé les conditions de travail sur ce tournage ? Avez-vous senti que la production était plus compliquée à cause des différences de méthodes de travail en fonction des différentes équipes techniques ?
Darren Shahlavi : Oui, je me suis amusé sur ce tournage, mais croyez-moi ou pas, je jouais un gangster chinois dans ce film et la plupart de mes scènes était avec un groupe de cascadeurs de l'équipe de Jackie Chan et certains membres de l'équipe de Sammo Hung. Comme c'était un film français, les cascadeurs étaient très relaxées et on eu des rivalités amicales. Dans une des scènes, nous étions dans des voitures à poursuivre le personnage de Gérard Depardieu et le pilote était censé déraper et lui et moi, dans le siège du passager, on devait sortir de la voiture avec deux autres cascadeurs assis sur les sièges arrières. Mais ceux derrière dormaient avant la prise et le pilote, un des membres de l'équipe de Jackie Chan, les a ligoté ensemble. Lors de la prise, il accélère, s'arrête, puis nous sortons de la voiture en courant en laissant les deux gars de l'équipe de Sammo derrière et attachés. Ils ont essayé de sortir de la voiture en se tirant dessus l'un l'autre. Cela a ruiné la prise, mais c'était très amusant. Bien sûr, cela n'aurait jamais eu lieu sur un film de Jackie ou de Sammo, mais sur une production étrangére, cela ne les dérangeait pas trop.
 
 
HKCinemagic : Pourquoi n'avez-vous jamais été impliqué dans des productions des sociétés telles que IFD ou Filmark, spécialisée dans l'utilisation d'Occidentaux pour les films à destination du marché international ?
Darren Shahlavi : Non, je suis arrivé à Hong Kong, quand ils avaient fini de tourner ces films. Je suis sûr qu'à cette époque j'aurais sauté sur la chance de tourner avec eux, cela aurait été une belle expérience même si ça n'aurait pas été forcément un bon choix de carrière.
 
HKCinemagic : Travailler dans le cinéma ne payait pas assez pour vivre à HK. Quels autres jobs aviez-vous fait lors de votre séjour là-bas ?
Darren Shahlavi : Grace à Kim Maree Penn, j'ai eu du travail dans le domaine de la sécurité, en tant que garde du corps pour sa société Signal 8 et aussi dans des clubs. A un moment, j'étais chef contrôleur pour trois boîtes de nuit, le Jump à Causeway Bay, et Carnegies et Dali’s à Wan Chai. C'est là où j'ai appris à me comporter comme un mauvais garçon. C'était une bonne expérience.
 

Mark Houghton, Jeff Falcon, Steve Tartalia et Vincent Lynn: L'équipe de Gweilo de rêve.
 
HKCinemagic : Est-il possible pour un artiste occidental de faire une longue carrière à Hong Kong en tant que cascadeur/acteur ?
Darren Shahlavi : Je pense que certains ont fait de leur mieux, Mark Houghton et Richard Norton ont fait mieux que quiconque, leurs scènes de combat sont les meilleures. Et Bruce Fontaine et les autres ont eu de bonnes carrières aussi.
Malheureusement, tout le travail de ces gens qui étaient là avant moi a été un peu perdu je pense, ils ont créé un standard pour les Occidentaux dans les films de HK, en ce qui concerne la professionalisation, faire un excellent travail, et un établir un bon salaire pour les occidentaux. En ce qui concerne l'interprétation et le professionnalisme, ils ont mis la barre haute, et les autres et moi-mêmequi travaillaient quand j'étais là, comme Mike Lambert, Paul Rapovski et Thorsten Nickel, et d'autres ont essayé de continuer dans cette direction avec de bons rôles, de l'assiduité et des salaires justes. Mais il n'y avait pas de syndicat pour nous protéger et peu après que Rumble in the Bronx soit sorti aux USA, les producteurs hongkongais se sont aperçus que les occidentaux faisaient la queue pour travailler dans des films de HK gratuitement ! J'ai été embauché pour travailler dans The Accidental Spy et me battre contre Jackie Chan et deux semaines avant de m'envoler pour Istanbul je reçois un coup de fil et on me dit qu'on ne peut me payer et qu'ils ont trouvé quelqu'un pour faire le travail pour rien. J'ai reçu un coup de fil de Bey Logan me demandant si je voulais prendre part à The Medallion

mais en ajoutant qu'ils n'ont pas d'argent pour payer les billets d'avion et que les autres travaillaient pour rien !
On a tous travaillé dur pour prouver de quoi on était capable mais lorsque d'autres offrent de travailler pour rien, pourquoi me paieraient-ils ?
C'est arrivé plusieurs fois et en 1995, j'ai rencontré Van Damme et Moshe Diamant à Hong Kong prêts à jouer dans The Quest, Moshe m'a demandé si je pouvais payer mon ticket pour la Thaïlande et si je connaissais quelqu'un sur place qui pourrait m'héberger pendant la durée du tournage.
Je viens d'avoir une réunion avec un réalisateur de Los Angeles concernant un tournage en Europe et il m'a demandé si je paierai mon ticket d'avion !
J'ai fait pas mal de petits rôles par le passé dans des émissions, et j'ai été payé convenablement et j'ai eu tous les avantages, une couverture médicale et dentiste complète, et les bonus. Je touche plus pour les 20 minutes d'essayage de costumes sur un film américain que ce qu'ils veulent payer aux gens pour une journée entiére de travail en Asie. Je ferai des concessions si le rôle est assez bon, mais comment peut-on continuer de travailler quand beaucoup d'autres sont prêts à casser les prix. Je sais que parfois ce n'est pas intentionnel, j'ai fait beaucoup de jobs pour des amis pour presque rien mais maintenant en Asie il n'est pas facile d'être payé décemment.

Les temps changent aussi, je suis sûr que si ils me veulent vraiment pour un rôle, cela arrivera.
En regardant les carrières à HK de Mark et Bruce et Vincent Lyn, Steve Tartalia, Ken Goodman et d'autres, qui je pense étaient les occidentaux présents lors des jours de gloire du cinéma de HK, je ne crois qu'on ne reverra jamais le genre de jobs qu'avaient et que faisaient ces types.

 
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