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Entretien avec un gweilo : Darren Shahlavi
Background, et débuts dans le ciné HK 1/1 - Page 1
Infos
Auteur(s) : Arnaud Lanuque
Date : 27/10/2009
Type(s) : Interview
 
 Liens du texte  
Personnes :
Jackie Chan
Mark Houghton
Philip Ko Fei
Bruce Lee
Gordon Liu Chia Hui
Bey Logan
Darren Shahlavi
Donnie Yen Chi Tan
Films :
Guns And Roses
Karate Tiger
 
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 Notes  
Site officiel de Darren Shahlavi : darrenshahlavi.com/


Connu surtout par les fans des films de Hong Kong pour son personnage de Smith dans Tai Chi 2 de Yuen Woo Ping, Darren Shahlavi est un homme de talent qui a travaillé dans de nombreux pays. Mais c'est en Asie, et principalement à HK que cet impressionnant artiste martial a débuté. Pendant quelques années, il y a tout fait, de figurant à second rôle ou même garde du corps. Dans le cadre de notre série sur les Gweilos, Shahlavi a accepté de nous parler de tout cela ainsi que de ses films les plus récents tournés en Occident.

Passé et début dans l'industrie du film à Hong Kong
HKCinemagic : Comment êtes-vous devenu un artiste martial et quelle sorte d'études avez-vous entrepris dans votre jeunesse ?
Darren Shahlavi : A l'âge de sept ans, mes parents m'ont inscrit au judo avec mon frère et j'ai adoré. Mon père s'entraînait aussi avec nous pendant un moment. Plus tard, lorsque j'ai vu Bruce Lee et Jackie Chan j'ai réalisé ce dont était capable le corps humain, ces acteurs m'ont laissé une forte impression et peu après je me suis ennuyé avec le judo. Notre instructeur était un vieux monsieur qui avait très souvent besoin de pauses pipi, donc dès qu'il en avait besoin il s'en allait aux toilettes et son fils, qui avait mon âge, et moi nous courions ensemble, nous nous tapions dessus et nous criions. Ironiquement, nos cours de judo étaient dans un thêatre, et j'arrivais aussi plus tôt pour voir les acteurs jouer, donc j'ai découvert les arts martiaux et la comédie, mes deux amours, à un très jeune âge.
Plus tard, j'ai étudié le kickboxing avec Ronnie Green et le karaté. Mon maître était Dave Morris du Shorai Karaté, je me suis aussi entraîné au dojo de maître Toddy à Manchester.
 
HKCinemagic : Adolescent, aviez-vous un quelconque intérêt pour les films de Hong Kong ? Quelles étaient vos références à ce moment-là en terme de films et en terme d'acteurs ?
Darren Shahlavi : J'avais vu tous les films de Bruce Lee et ce que je pouvais trouver de Jackie Chan et j'aimais aussi No Retreat, No surrender, The Last Dragon, American Ninja et Sakura Killers, entre autres. Je suis entré en contact avec Bey Logan quand j'avais 15 ou 16 ans et, par son intermédiaire, j'ai découvert plus de trucs en provenance de HK. Bey m'a invité à un séminaire qu'il faisait avec Donnie Yen et qui m'a fortement impressionné. Bey m'a embauché plus tard comme assistant sur Guns and Roses réalisé par Philip Ko Fei, donc j'ai passé un mois dans la maison de Bey et je passais mon temps libre la nuit à regarder sa collection de films et à apprendre. Bey venait juste de quitter Combat Magazine et grâce à ses contacts, il avait reçu beaucoup de screeners de films que je n'ai jamais pu voir, j'ai aussi appris qu'il y avait des westerns sortis à HK et j'ai étudié ces films !
 
HKCinemagic : Donc c'est par son intermédiaire que vous êtes parti en Asie ?

Darren Shahlavi : D'une certain façon. Bey m'a invité à une séminaire dirigé par Lau Ka Fai / Gordon Liu et Mark Houghton à Birmingham, et peu après Bey m'a téléphoné et m'a dit : "Tu es assis ? J'ai des nouvelles très excitantes pour toi." Bey m'a dit que Mark, son partenaire dans une nouvelle société de production, et lui-même produisaient un film du nom de The Last Shaolin. Bey s'occupait du script et je serais la vedette avec Gordon Liu qui jouerait mon maître et nous tournerons en Malaisie ! Bien sûr, c'était un choc et j'étais au septième ciel. Bey m'a dit : "emprunte de l'argent à ton père et prends l'avion pour la Malaisie et tu logeras avec Mark." J'avais 17 ans et j'allais déchanter très vite.

Il s'est trouvé qu'il n'y avait pas d'argent pour tourner The Last Shaolin, et qu'il n'y aurait probablement jamais de film. J'étais en Malaisie avec l'impression que je serai la vedette d'un film et apparemment Bey a dit à Mark "ce gosse veut être dans des films et apprendre, s'entraîner, étudier et te suivre". Donc quand il n'y avait plus de film pour moi, je pensais qu'ils s'organisaient entre eux. Entre temps, je suis allé sur quelques tournages avec Mark et j'étais en gros un garçon de courses qui faisait ce qu'on lui disait de faire. Heureusement, Mark travaillait comme cascadeur/coordinateur de combats, et je travaillais pour lui. C'était un très bon moyen pour apprendre la chorégraphie, les techniques de timing, les angles, etc. Mais c'était dur pour moi car je l'avais offensé sans le vouloir. Il pensait que j'étais là en étudiant assidu et Bey m'a dit que je serais la vedette dans un film, et Mark ne semblait pas le savoir du tout. Disons simplement qu'il y avait quelques bons souvenirs de la Malaisie, juste quelques uns.


Mark Houghton, le premier instructeur de Darren Shahlavi


Je me souviens de la première fois que j'ai fais des cascades pour Mark, c'était pour un téléfilm. Je jouais un rôle et combattais l'un des premiers rôles qui venait de Singapour, et lors d'une prise je lui ai donné un coup de pied et ça lui a fait mal et donc, il m'a lancé une machette qui a atterri à mes pieds, les ratant de peu. Mark a pris le gars à part, je ne sais pas ce qu'il lui a dit, mais il était tout gentil avec moi après cela !

J'ai aussi fait des cascades comme un 360° sur un sol en béton sans protection juste un T-shirt, une chute du haut d'un pont, une chute dans les escaliers, à la fin de la nuit, j'étais éreinté mais content. Mark a mis sa main sur mon épaule et a hoché la tête en signe d'approbation et a dit : "Maintenant tu sais pourquoi on fait ce qu'on fait." C'était une bonne nuit.. J'étais reconnaissant envers Mark pour m'avoir tant enseigné sur la façon de se battre pour le cinéma mais j'avais le cœur brisé pour n'avoir jamais pu faire The Last Shaolin et mécontent que Bey m'avait envoyé là-bas à mes frais pour être la star d'un film non-existant à l'autre bout du monde. Je sais qu'il voulait m'aider, mais ce n'était pas la bonne façon de le faire, pas à un gamin de 17 ans aussi naïf que moi. Mais Bey m'a permis de débuter dans le cinéma et je lui serai toujours reconnaissant pour avoir cru en moi et m'avoir soutenu à cette époque.

 
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