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Le festival du fantastique : Fantasia 2008
Les Midnight Shows (spectacles de minuit) 1/1 - Page 7
Infos
Auteur(s) : Yves Gendron
Date : 10/12/2008
Type(s) : Compte rendu
Critique
 
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Comme tout festival de films fantastiques qui se respecte, les organisateurs de Fantasia ont réservé les cases horaires de minuit pour la projection de films cultes très axés dans l'outrance. Pour ceux qui voulaient un spectacle de sang et de tripes haut en couleur, c'était le rendez-vous à ne pas manquer. Bien que la qualité de ce type de production était souvent inégale, on ne peut nier le caractère viscéral des midnight-shows offerts ni l'enthousiasme qu'ils suscitaient chez les spectateurs. En effet, malgré l'heure tardive, ces films ont toujours joué dans des salles archi-combles avec un public au summum de l'excitation montrant le Festival Fantasia sous son jour (sa nuit) le plus excessif tant dans le type de productions présentées que l'atmosphère quasi hystérique de la foule.

Sur la demi douzaine de midnight-shows je suis allé en voir quatre, tous d'origine et de variété différente, ayant seulement en commun l'abondance de gore et leur caractère excessif.

MOTHER OF TEARS ** /4

Après presque trente ans d'attente, le maître du gialos italien Dario Argento livre enfin le troisième film du cycle des trois mères initié dans les années soixante-dix avec SUSPIRIA suivi d'INFERNO. J'ai moi même vu INFERNO en salle au début des années 1990 lors d'un visionnage qui fut pour moi assez marquant. Malheureusement, après plus de deux décennies, Argento semble avoir passé du maître de l'effroi cinématographique à une sorte de pervers pépère grand-guignolesque et son MOTHER OF TEARS est loin d'égaler ses deux premiers opus.

Certes, le film est très imaginatif dans son emploi de carnage gore (éviscération, empalement, égorgement, tête écrasée, etc.), les décors romains et la musique contribuent aussi à une certaine ambiance. Il y a Asia Argento elle-même qui incarne son personnage autant avec ses tripes qu'avec une certaine vulnérabilité. Malheureusement, il manque au film le véritable style filmique envoûtant propre à Argento et qui auparavant sublimait le caractère sadique, misogyne et purement grotesque de ses oeuvres. Ce n'est pas le cas ici et il n'est pas étonnant que ce film, en fin de compte plutôt saugrenu, ait beaucoup déçu une bonne partie de ses fans. Tout de même, le film de par ses excès et une certaine approche libidineuse et baroque m'a offert un certain divertissement, mais pas de sueur froide.

 
BAD BIOLOGY *1/2

Le film d'horreur sexploitation délirant et salace BAD BIOLOGY relate la rencontre de deux freaks : une fille avec sept clitoris et un homme pourvu d'un phallus démesuré, détachable et déchaîné. Si le public s'est bien marré avec ce film, moi par contre je me suis surtout pas mal emmerdé malgré quelques flashes ici et là qui m'ont fait un peu sourire. D'une part, je n'ai pas trouvé ce type d'orgie à mon goût et surtout j'avais encore bien en mémoire les outrances offertes jadis par le dessin animé japonais UUROTSUKIDOJI considéré comme l'un des animés les plus malades jamais faits et qui font pâlir à mes yeux les efforts live tentés par BAD BIOLOGY.

Le film aura été réalisé par Frank Henenlotter un cinéaste culte dont je n'avais jamais entendu parler. Il a reçu un accueil fort enthousiasme de la part du public lorsqu'il est venu présenté son film en personne. Pour ma part cependant, BAD BIOLOGY ne m'a pas suffisamment intéressé pour que je me porte davantage d'interet à lui et son oeuvre culte.

 

MIDNIGHT MEAT TRAIN **

Un photographe ayant découvert qu'un serial killer sanguinaire opère dans le métro, veut le débusquer. Sa traque l'amènera a découvrir, trop tard, que la race humaine n'est pas au sommet de la chaîne alimentaire sur la planète. MIDNIGHT MEAT TRAIN bénéficie d'une excellente prémisse, d'un cinéaste au talent stylistique indéniable et de l'ex-footballeur Vinnie Jones jouant un croque-mitaine absolument terrifiant.

Pour toutes ces qualités le film souffre toutefois d'un énorme défaut, il dévoile ses cartes trop tôt, ce qui a pour conséquence de le rendre archi prévisible et passablement sans intérêt. Dommage. Le film est la première production du cinéaste culte japonais Ryuhei Kitamura le metteur en scène de VERSUS. C'est en partie à cause de la célébrité de ce dernier que MIDNIGHT MEAT TRAIN s'est fait ajouter au programme du festival et ce sans visionnage préalable. Si le film a reçu un accueil enthousiaste des spectateurs, j'ai pu quand même constater que je n'étais pas le seul à éprouver des réserves envers le film ayant même entendu un des programmateurs du festival éprouver certains regrets. Bien que Ruyhei soit venu lui-même faire un débat après la projection du film, je ne suis pas resté pour l'entendre, il était déjà deux heures du matin passé après tout.

 
TOKYO GORE POLICE ****

Guerrière intrépide et ténébreuse, la policière Ruka fait partie d'un corps d'élite en charge de combattre des monstres mutants bio-mécaniques sanguinaires. Lorsqu'elle devient elle-même infectée par un virus mutant, elle découvre que ses plus dangereux ennemis ne sont pas ceux qu'elle croit. TOKYO GORE POLICE n'a vraiment pas volé son titre; geysers de sang, mutilations, métamorphoses grotesques, ce film offre un spectacle de sang et de tripes aussi épique que dément malgré la petitesse manifeste de son budget. L'esthétique kitch de la production et le rythme chaotique de l'histoire m'ont laissé au départ plutôt sceptique, mais à mi chemin tant l'enthousiasme que l'énergie déployée m'ont conquis. Quel délire mes aïeux !

TOKYO GORE POLICE est le premier film du spécialiste en effets spéciaux Yoshihiro Nishimura qui avait déjà œuvré sur d'autres films cultes nippons délirants comme SUICIDE CLUB et MEATBALL MACHINE. Il aura visiblement voulu épater la galerie avec ce film et en juger par l'enthousiasme hystérique de la foule durant le visionnage, c'est un objectif pleinement atteint.

Bien que TOKYO GORE POLICE ait déjà été présenté dans d'autres festivals en occident, Fantasia marquait une première fois car le film fut présenté en présence du réalisateur lui-même, de son actrice principale, l'iconique Eihi Shiina (rendu célèbre pour sa prestation terrifiante dans le cultisme AUDITION de Takashi Miike), et une partie de son équipe. Le public de Fantasia est bien plus enthousiaste que celui du Japon aura commenté M. Nishimura, fort gratifié après la présentation du film. Lui et Miss Shima sont revenus vêtus de bien étrange façon pour le débat : l'un en costume japonais et elle dans l'accoutrement de geisha à gogo du film. Le Q&A terminé, M Nisumura et Miss Shiina se sont rendus dans le lobby attenant pour une session de signatures et de photographies auprès des admirateurs. Un en particulier leur aura demandé de signer son avant-bras avec un crayon-feutre argenté. Je les ai également photographiés avec certains membres de l'équipe Fantasia.

Pour ma propre photo j'ai décidé de m'amuser un peu, au lieu de me faire bêtement posé avec Melle Shiina toute souriante je lui plutôt demandé de m'égorger avec un accessoire bio-mécanique tiré du film en lui disant de paraître méchante, voilà ce que cela a donné.

Le tout s'est terminé à presque 3 heures du matin. Trois des quatre spectacles de minuit ne m'ont guère enthousiasmé, TOKYO GORE POLICE est l'exception notable. En fait tant pour le visionnage du film dans une salle survoltée que pour le Q&A subséquent et ma rencontre avec M. Nishimura et Melle Shiina, je pourrais dire que ce samedi soir aura constitué un des hauts points du festival de cette année, et ma photo loufoque avec Melle Shiina le plus beau moment.



Autres photos de l'équipe de Gore

Avec Daniel le présentateur mascotte du festival.


Yoshihiro Nishimura et Eihi Shija avec l'actrice Victoria Sanchez venus assister à la représentation.

C'est tout pour "Horreur et émerveillement".

A suivre dans les pages suivantes, la seconde partie du dossier Fantasia 2008  : "Poing, Polar et Peur", les films d'arts martiaux, policiers et fantastiques asiatiques, par et avec Johnnie To et Gordon Liu.

 
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