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Le festival du fantastique : Fantasia 2008
Partie 3 : Adaptation et mutation 3/5 - Page 20
Infos
Auteur(s) : Yves Gendron
Date : 10/12/2008
Type(s) : Compte rendu
Critique
 
 Liens du texte  
Personnes :
Soi Cheang Pou Soi
Sam Lee Chan Sam
Bruce Leung Siu Lung
Annie Liu Sum Yau
Gordon Liu Chia Hui
Joe Ma Wai Ho
Francis Ng Chun Yu
Wong Kar Wai
Otto Wong Chi On
Wong Wai Fai
Simon Yam Tat Wah
Shawn Yue Man Lok
Films :
Accident
Dog Bite Dog
Naked Killer
Sasori, la femme scorpion
Coq de combat
 
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BE A MAN! SAMURAI SCHOOL **

Gordon Liu n'a pas été la seule vedette martiale invitée à Fantasia cette année. En effet le Festival a aussi reçu Tak Sakaguchi, un jeune acteur karatéka révélé il y a quelques années par le film d'action culte VERSUS. Il est venu pour deux films: TOKYO GORE POLICE, dont il est le chorégraphe d'action de même que BE A MAN! SAMURAI SCHOOL une production dont il est la vedette et qui marque ses débuts de cinéaste.

 

 

SAMURAI SCHOOL appartient à un type de film qui est presque un sous-genre au Japon : le lycée en folie. Tous tirée de série manga les lycées en folie dépeignent l'institution collégiale avec une exagération burlesque des plus absurdes et grotesque. J'ai vu plusieurs exemplaires de ce genre de film; tel BATTLEFIELD BASEBALL, FIELD OF NIGHTMARE et CROMATIE HIGHSCHOOL tous centré sur des équipes de baseball collégiales. SAMURAI SCHOOL lui se déroule dans un lycée où l'on transforme de jeunes garçons en " vrais hommes " à travers une discipline de fer tout en exhortant férocement l'esprit martial japonais. Comme le film est une comédie très " bande dessinée "(c'est l'adaptation d'un manga après tout), la manière dont sont dépeints tant l'école, que les élèves, les professeurs et l'esprit martial japonais est assez loufoques. Puisque le film est centré sur une école martiale où l'on règle ses différends à coup de baffes et de sabres, il contient de nombreuses scènes d’actions et des cascades certaines robustes d'autres plutôt wire-fu. Pour le combat final, Tak a fait appel à son vieux partenaire de VERSUS, Hideo Sakaki (ce qui va plaire à tout les amateurs du film culte).

 
 

Les films de lycée en folie sont habituellement des potaches passablement saugrenues (ceux que j'ai vus l'étaient en tout cas) mais c'est ce qui faisait leurs charmes. C’est peut être parce que j'en ai vu trop, mais avec SAMURAI SCHOOL la magie n'a pas opéré et je m'en suis rapidement lassé de ce film ou tant les élèves que les professeurs cherchent à se surpasser dans la débilité machiste et j'ai quitté la projection à mi chemin pour allé voir un autre film (j'ai pu voir la fin sur DVD quelques semaines plus tard). Sans être carrément mauvais, cette production m'a semblé moins inspiré et plus poussif que les autres films de lycée. En d'autres mots, mon appréciation peut se résumer à un simple " bof ".

 
 

J'ai déjà entrevu Tak dans quelques films présentés à Fantasia notamment BATTLEFIELD BASEBALL et DEATH TRANCE mais n'avais jamais retenu vraiment son nom ou son visage jusqu'à maintenant. Lorsqu'il s’est présenté à Fantasia je ne lui ai donc pas porté beaucoup d'attention. Comme je l'ai dit, j'ai quitté la représentation de SAMURAI SCHOOL à mi-temps et j'ai donc raté le d¨¦bat subséquent de même que la session d'autographes au cours de laquelle des dizaines et des dizaines d’admirateurs ont attendu en ligne. Depuis la fin du festival, j'ai vu VERSUS le film culte qui a rendu Tak populaire et ainsi découvert certains de ses attraits. Bien que ne possédant pas un physique imposant, c'est un combattant martial émérite très dynamique dont le charisme repose sur sa jeunesse et ses airs à la fois stoïque et dédaigneux qui lui donne une allure très cool particulièrement apte à un humour auto-parodique dont on a su se servir dès VERSUS et tout autant dans SAMURAI SCHOOL. Si jamais il revient à Montréal, je lui porterai plus d'attention.

Un petit compte rendu de la visite de Tak à Montréal peut être trouvé ici

 

 

 
L CHANGE THE WORLD ***

L est un personnage de la série manga a succès DEATH NOTE, un détective génial mais reclus qui est le principal adversaire de l’anti-héros thanatonaute Kira. D'abord invisible parce que ne communiquant que par ordinateur L se révèle être un jeune homme blafard, courbé, à la gestuelle aux attitudes excentriques. Il mange constamment des sucreries, et il répugne à tout contact tant physique qu'émotionnel. Un drôle d'oiseau, mais indéniablement fascinant surtout pour un public d'otakus. Dans le manga et l'adaptation anime de DEATH NOTE, L disparaît à mi-chemin. Par contre dans l'adaptation filmée du manga (présentée à Fantasia en 2007) le personnage et son interprète Kenichi Matsuyama se sont avérés si populaires qu'on a décidé de faire une suite centrée sur lui.

 

 

Promis à une mort prochaine suite à sa confrontation avec Kira, L voit une dernière mission lui tomber du ciel : confronter un groupe d'éco terroristes fanatiques déterminés à utiliser un virus mortel pour décimer la population de la planète. L'accompagnent dans cette ultime aventure deux enfants victimes chacun à leur façon du virus et des terroristes.

 
 

Dans le diptyque des DEATH NOTE. la confrontation L Vs Kira atteignait des proportions presque épiques tellement les adversaires était rusées et sans merci. Or ici, L se retrouve à jouer la baby-sitter. C'est que pour cette suite, au lieu de jouer la carte attendue de L génie détective comme dans les DEATH NOTE on a plutôt voulu montrer une facette plus humaine du personnage et le faire sortir de sa coquille de reclus. Tout en demeurant un film d'une certaine efficacité tant technique et narrative, L CHANGE THE WORLD n'a ni l'intensité ni l'aura morbide des DEATH NOTE. Cela pourra décevoir de nombreux fans de la série qui pourrait trouver le troisième opus assez mièvre à cause de ces personnages d'enfants. Par contre, d'autres spectateurs pourraient être séduits par le côté plus humain et humoristique donné à L. J'appartiens à la seconde catégorie.

 
 

L CHANGE THE WORLD a été réalisé par Hideo Nakata metteur en scène des films RING ( RING I et II, puis la suite du RING américain) . Bien que L ne constitue pas de son oeuvre la plus marquante j'ai été très frappé par le nombre de correspondances entre ce film et RING .C'est ainsi que les deux films se développent comme une course contre la montre vers une date fatidique d'une mort annoncée ponctuée au jour le jour. Les deux films ont aussi comme personnage un petit garçon taciturne. Pour finir dans RING le personnage clé est Sadako, un fantôme qui exerce une effroyable vengeance d'outre-tombe à travers une malédiction mortelle qui se répand comme un virus. Or dans L on voit un personnage de jeune fille se contamine elle-même avec un virus virulent pour essayé de tuer les terroristes responsables de la mort de son père.

L n'est pas un film que je recommanderai à tout le monde. Seuls les fans de DEATH NOTE et ceux de Hideo Nakata pourraient s'y intéresser et encore, ils pourraient trouver le film trop juvénile à leurs goûts. En effet malgré certaines scènes de violence ou de contamination, le film semble avoir été conçu pour un public cible de 13-16 ans. Moi par contre, tout en reconnaissant que le film n'a pas l'envergure ou la force des deux premiers opus, j'ai trouvé que c'était une belle fin pour la série en rejetant l'aura morbide des débuts pour jeter une belle fleur au personnage de L et à la vie en général.

 

 

SHAMO ***0

Comme presque tous les héros de films de boxe, celui du film SHAMO - un jeune loubard nommé Ryo- monte sur le ring pour prouver sa valeur et atteindre une forme de reconnaissance et de dignité. Toutefois, le personnage est loin d'être un enfant de choeur. Assassin juvénile (il aurait tué ses propres parents), il a appris le karaté en prison et en est ressorti en véritable fauve qui est prêt à tous les coups durs et les coups bas pour arriver à ses fins. En fait, Ryo ressemble à quantité d'antihéros japonais : un dur à cuire teigneux qui est en butte contre des figures d'autorités corrompues encore plus mauvaises que lui. SHAMO étant une oeuvre tirée d'un manga japonais, le profil de son protagoniste est tout à fait normal. Ce qui est plus atypique c'est que le film est une co-production HK/Japon et que tant la vedette que le metteur en scène sont chinois.

 

 

Le réalisateur est Soi Cheang qui s'était distingué en 2007 avec DOG BITE DOG un film noir marqué par une vision bestiale et désespérée de ses personnages.  Bien que le milieu soit différent (le monde de la prison et de la boxe au lieu des bas fonds de H-K) l'univers présenté est toujours aussi sombre et féroce. Les atouts de Soi Cheang sont de savoir concrétiser avec force et inspiration une atmosphère oppressante, une mise en image flamboyante et des scènes de combats aussi fulgurantes que réalistes. L'excellent travail de Soi Cheang est d'autant plus impressionnant qu'il a sans nul doute travaillé sous les contraires propres à la co-production pan asiatique, ce qui n'est pas évident.

 

Une autre qualité des films de Soi Cheang est de pousser ses jeunes vedettes au-delà de leurs images de marque. Il l'avait fait avec Sam Lee et Edison Chen dans DOG BITE DOG, maintenant avec SHAMO il en fait de même avec Shawn Yue. Au-delà de sa prestation physique exigeante et sans nul doute fort douloureuse (le tournage s’est trouvé être interrompu à cause de blessures de sa vedette) l'ex-mannequin longtemps abonné au rôle de beau gosse excelle dans son rôle d'un coq martial impulsif et arrogant, mais secrètement écorché par une blessure intérieure. Même si le personnage est une brute doublée d'un beau salaud, Shawn Yue parvient à susciter un tant soit peu d'empathie pour son personnage chez les spectateurs. Les prestations des seconds rôles sont également très bonnes : Annie Liu en petite amie farouche et dévouée, Bruce Leung en promoteur de boxe véreux, et Francis Ng en maître de karaté qui fournit des encouragements à coups de poing et d'injures.

Aussi détonant que soit l'angle anti-héroïque voire nihiliste de SHAMO il faut toutefois reconnaître qu'il est également assez superficiel et complaisant parce que cultivé le plus souvent de manière assez grossière; à coup de clichés notamment. Certains pourraient aussi trouver que le film se termine dans un flou ambigu douteux. Pour ma part, j'ai trouvé que la conclusion rendait justice au personnage et à sa quête de reconnaissance et cela tout en demeurant consistant avec sa nature brutale et meurtrie. Au-delà de son spectacle hors norme, le plaisir que j'ai eu avec SHAMO c'est de voir à l'oeuvre un vrai cinéaste avec une vision singulière et en pleine possession de ces moyens. De toutes les adaptations de mangas présentées au festival, SHAMO est celui que j'ai trouvé le plus satisfaisant. Soi Cheang a depuis réalisé un autre film noir produit par Johnnie To, The ACCIDENT dont le titre initial est des plus prometteur : ASSASSINS. J'espère pouvoir le voir à Fantasia 2009.

 

 

SASORI **

SASORI (Scorpion en japonais) est la reprise d'un film culte des années 70 : LA FEMME SCORPION lui même adapté d'un manga. Tout comme SHAMO, SASORI est une production H-K/ Japon avec un casting mixte, des producteurs japonais, mais un chorégraphe et metteur en scène chinois (respectivement Wong Wai-fai et Joe Ma). Bien que l'histoire dans les détails soit assez différente, la prémisse des deux films Scorpion demeure la même : envoyée injustement en prison, la prisonnière 701 réussit à survivre à l'impitoyable milieu carcéral en devenant elle-même une détenue coriace et rusée.. Étant parvenue à s'évader, elle se met à la recherche des ordures responsables de sa descente au enfer pour en faire payer le prix.

Film d'exploitation violent, sulfureux et bourré de nudité, la version originale de LA FEMME SCORPION était rehaussée à la foi par une mise en scène inventive et haute en couleur, de même que la prestation de l'inoubliable Meiko Kaji en femme fatale implacable. Loin de ressembler à la version initiale, la nouvelle mouture de SASORI m'a plutôt fait penser à une synthèse entre un film CAT III hongkongais genre NAKED KILLER (érotisme, scène d'action wire-fu) et le cinéma post-moderne de Wong Kar Wai (narration en voix-off, thème existentiel, photo ultra-chic). Habitué à la comédie romantique, le cinéaste Joe Ma semble avoir voulu expérimenté un peu et voulu faire dans le cinéma d'exploitation " artistique ".

C'est un choix défendable, bien qu'à mes yeux le résultat est assez mitigé. D'une part, SASORI bénéficie d'un indéniable lustre visuel, de scènes d'action wire-fu extravagantes et d'un certain ton mélancolique intermittant. C'est aussi un film très sexy rempli de poupées en tenues affriolantes, vêtues en costume de dentelles ou de cuir et il y a même des gladiatrices en brassières. Le film a aussi quelques scènes de lit émoustillantes bien qu'on évite la nudité totale.

D'un autre côté, le style " ultra-chic " du film, aussi beau à voir, fait quand même plutôt tape-à-l'oeil et prétentieux. La nature factice de l'action wire-fu de même que le sous-emploi de Otto Wong, Simon Yam, Lam Suet et Sam Lee dans des rôles potentiellement mémorables, mais trop courts sont d'autres reproches que j'ai trouvés au film. L'actrice qui joue le rôle titre, Miki Mizono, a une certaine présence et sait rendre crédible l'évolution du personnage de jolie fleur, à victime puis vengeresse implacable, cependant elle est loin de faire oublier Meiko Kaji la premi¨¨re femme scorpion au regard glacial.

Ce qui m'a toutefois le plus ennuyé c'est qu'au lieu de juste traquer implacablement ses tourmenteurs (comme la Femme Scorpion dans la version originale du film) la nouvelle Sasori se met également à poursuivre son ex-fiancé amnésique. Bref, le film dans sa dernière partie fait autant dans l'action que la romance existentielle et se termine de manière aussi subite qu'insatisfaisante. Cela dit, je n'ai pas eu l'impression que SASORI était vraiment raté ou mauvais, juste assez décevant, surtout comparé à SHAMO une autre co-production HK/Japon tirée d'une oeuvre manga, un film autrement plus consistant, inspiré et vigoureux dans sa vision anti-héroïque ténébreuse.

 
AKANBO SHÔJO ***

En japonais AKANBO SHÔJO signifie " la malédiction du bébé " et ce film présente une sinistre créature qui bien que de la taille d'un nouveau-né peut démembrer un homme adulte avec sa main griffée gigantesque ou rebondir sur les murs comme une balle de ping-pong. Surnommé Tammami, ce " bébé " rôde secrètement dans les soubassements d'une demeure cossue et réserve tout un accueil à Yoko la fille porté longtemps disparu des propriétaires. C'est que Tammami a des raisons particulièrement personnelles de lui en vouloir.

Avec un bébé monstrueux comme protagoniste on pourrait s'attendre à ce que AKANBO SHÔJO joue la carte de la parodie/nanar volontaire. En fait, le film semble cultiver une ambivalence déconcertante. Alors que les scènes impliquant Yoko font dans le pathos d'orpheline éprouvée, celles impliquant Tammami et ses carnages semblent plutôt jouer la carte du grotesque loufoque. À l'occasion, le film cherche à susciter de l'émotion envers la créature cruellement difforme qu'est Tammami mais cela ne semble pas réussir beaucoup. Au-delà de cette narration quelque peu schizophrène AKANBO SHÔJO bénéficie quand même d'une très bonne création d'atmosphère ténébreuse, un dosage adéquat d'effroi, de mystère et de drame et les effets spéciaux, qu'il soit gore ou numérique, sont en général très bien menés. De par son ambiance et son sujet, le film évoque les vieux contes pour enfants (du genre Hansel et Gretel, Petit Chapon Rouge) à la fois tristes et cruels.

Certains pourraient croire que l'idée d'un bébé tueur monstrueux est tiré du film culte IT'S ALIVE . Il est fort possible que quelques scènes ou effets-choc soient en effet tirées de ce film ou de la série de films portant sur la poupée diabolique CHUCKY (cité dans le catalogue de Fantasia), AKANBO SHÔJO est toutefois l'adaptation d'un manga japonais datant de 1967, dessinée par Umezu Kazuo considéré comme le parrain du manga d'horreur japonais. L'imagerie et la sensibilité particulière du film semble d’ailleurs pour moi refléter les origines manga de l'histoire. Fantasia avait présenté en 2006 une autre adaptation d'une oeuvre de Kazuo : GOD'S LEFT HAND, DEVIL'S RIGHT HAND qui racontait le récit sanglant de deux enfants cherchant à contrer les dépravations d'un tueur slasher. Par en juger les histoires que l'on retrouve dans AKANBO SHÔJO, LEFT HAND ou son oeuvre la plus connue, L'école emporté, Kazuo aime placer les jeunes dans des situations aussi dangereuses que troubles.

Le réalisateur d'AKANBO SHÔJO, Yûkai Yamaguichi en est à sa deuxième adaptation d'un récit de Umazu ayant tourné un moyen métrage intitulé Le Th¨¦âtre d'Umazu Kazuo présenté en 2005. J'ai déjà vu les deux premiers films de Yudai : BATTLEFIELD BASEBALL et CROMATIE HIGHSCHOOL, des potaches burlesques adaptés eux-aussi de mangas. Certains personnages de ces films s’y trouvant transformés en zombies et cyborgs. On pouvait déjà y voir l'intérêt de Yamaguchi pour les mutilations et les métamorphoses corporelles grotesques maintenant entrevue dans AKANBO SHÔJO mais surtout exploitées dans le film MEATBALL MACHINE présenté à Fantasia en 2006.

Bien que frôlant parfois le nanar avec sa créature enfantine bondissante et bien que le film ne soit pas toujours convaincant dans ses tentatives de pathos, AKANBO SHÔJO s'avère quand même à mes yeux une oeuvre des plus divertissante. Pour l'apprécier le mieux possible cependant, il faut tenir compte de ses origines comme manga destiné d'abord et avant tout à un public jeune.

 

 
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