Hong Kong Cinemagic
Version française English version
 Critiques   Forum   Facebook  
 Personnes
 Films
 Studios
 Lexique
 Vos réglages

Rech. HKCine
Utiliser la Recherche Google
>> Aide

 Réalisateurs
 Acteurs
 Techniciens
 Producteurs

 Arts martiaux
 Action / Polar
 Comédie
 Drame & Opéra
 Catégorie 3

 Shaw Brothers
 Comptes rendus
 Industrie du film
 Culture et société

 Tests DVD Z2 VF
 Tests DVD SB Z2
 Autres Tests DVD
 Bibliographie
 Guide d'achat

 La Catégorie 3
 Héros handicapés
 Le Japon et HK
 Index des Archives

 BOF & Musique
 PDF & E-books
 Livre d'or VIP

 Plan Du Site
 Archives des éditos
 Aide à la Navigation
 Rédaction
 Historique
 Liens Web
 Le ciné HK et nous
 Livre d'or
 Remerciements
 HKCinemagic 2

Statistiques :
11630 Films
19215 Personnes
1448 Studios
230 Articles
82 Interviews
155 Tests DVD
32452 Captures DVD
3722 Vidéos
Interview David Wu, un spécialiste à la salle de montage
De Hong Kong à l’Amérique 1/1 - Page 1
Infos
Auteur(s) : Thomas Podvin
Date : 3/6/2008
Type(s) : Interview
 
 Liens du texte  
Personnes :
Chang Cheh
Tony Leung Ka Fai
Betty Sun Li
Tsui Hark
John Woo
David Wu Tai Wai
Ronny Yu Yan Tai
Films :
The Big Heat
La Fiancée de Chucky
Jiang Hu
Une Balle dans la tête
Gunmen
A toute épreuve
The Killer
La Rage du tigre
Swordsman
Magic Warriors
Studios :
Shaw Brothers
 
< Précedent
Index
 
Suivant >
Page 2 : Sur « Iron Road »


Le réalisateur David Wu Taiwai (et non l'acteur David Wu Dawei, vu notamment dans Full Throttle) est l’un des rares techniciens à être reconnu au niveau international grâce à ses prouesses à la table de montage. Ses techniques ont transcendé le cinéma d’action hongkongais. En effet, le montage a joué un rôle important dans les années 1980-90s pour la reconnaissance mondiale du cinéma d’action HK. L’utilisation du ralenti et du « fast cut » (coupe brutale) dans les films d’action de John Woo sont la signature de Wu, celle-là même qui est devenue la marque de fabrique des films HK de cette période, avant d’être utiliser ad nauseam dans les films d’action du reste du monde.

Wu a commencé sa carrière dans les années 1970, en travaillant avec le réalisateur Chang Cheh et en montant la scène finale de la Rage du Tigre ( The New One-Armed Swordsman ). Puis il fit son entrée dans les mythiques studios des Shaw Brothers. Durant les années 1980 et 1990, ce monteur de films prolifique collabora avec les meilleurs réalisateurs chinois de l’époque : Tsui Hark (Gunmen, Big Heat, Swordsman); John Woo (The Killer, Bullet In The Head, Hard Boiled); et Ronny Yu (The Bride with White Hair 1 and 2). Il écrivit également des scénarios, produisit, joua et dirigea plusieurs films.

Avec le déclin de l’industrie du film, Wu s’exile en Amérique du Nord (Vancouver, Canada.) en 1995. Il y a dirigea et monta une multitude de films et mini-séries télé (Merlin’s Apprentice, The Snow Queen, Son of a Dragon, G Spot), tout en mettant en veilleuse sa marque de fabrique.

Plus récemment, Wu a mis en scène et dirigéréalisé une co-production sino-canadienne de 13 millions de dollars, Iron Road (avec Betty Sun Li, Peter O’Toole, Tony Leung Ka-Fai). Le film n’exige pas d’action trop extravagante, et donc pas de montage haché. Basé sur l’opéra écrit par Chan Ka Nin et Mark Brownell, il s’agit est plus d'un film d’aventures romantique que d’un actionner. Wu y a ainsi abandonné sa signature visuelle pour une mise en scène plus classique.

Nous avons demandé à Wu ce qu’il pense de son passé et s’il renie sa période de montage épileptique « made in HK ».

De Hong Kong a l'amerique

HKCinemagic : Vous vous êtes installé en Amérique du Nord en 1995. Comment votre carrière hongkongaise débutée assez tôt vous a-t-elle aidé pour vos travaux en Amérique du Nord ? Pensez-vous être un meilleur réalisateur grâce à vos expériences d’acteur et de monteur?
David Wu : La manière dont nous faisions les films à Hong Kong m’a donné une base solide pour faire un film et m’a permis de me familiariser ensuite avec une structure beaucoup plus classique utilisée dans les films en Amérique du Nord. A Hong Kong, nous tournions en mode “guérilla”, ce qui consistait à tourner et raconter une histoire le plus économiquement possible, ici on passe plus de temps et d’énergie dans les pré-productions, les réunions et le travail administratif. C’est une bonne chose. Une bonne préparation donne beaucoup d’avantages et permet d’éviter les erreurs. J’apprécie toute cette sécurité dans la préparation qui est beaucoup plus importante ici qu’à Hong Kong. Et chaque département a ses propres devoirs et responsabilités. Je dois avouer que je me suis senti tel un enfant gâté la première fois que j’ai mis un pied sur un tournage ici il y a 11 ans.
Je me souviens d’une nuit où nous étions en train de filmer une scène d’action en extérieur ; dans le chaos qui régnait lors des déplacements d’équipes j’ai perdu mon porte document. Pas plus de 10 minutes plus tard, mon assistant vient me voir et me dit qu’ils l’avaient mis en sécurité dans ma caravane. A Hong Kong les réalisateurs n’ont pas le luxe de pouvoir avoir une caravane, on se sent suffisammenta de la chanceux chance d’avoir unelorsque l’on dispose d’une chaise.
HKCinemagic : Vous avez travaillé plusieurs fois avec Ronny Yu à Hong Kong mais aussi aux Etats-Unis, du film Jiang Hu à la Fiancée de Chucky (Bride of Chucky) et Warriors of Virtue. Il vous a laissé l’assister sur La Fiancée de Chucky et vous a laissé écrire les scripts de Jiang Hu : The Bride with White Hair 1 and 2. Pouvez-vous nous décrire votre relation de travail avec lui ?
David Wu : Ronny Yu est un ami. Nous avons les mêmes gouts en matière de films, de musique et également dans notre façon de vivre (. Nnous sommes tous les deux des gens qui passons plus de temps à la maison que dans les soirées, que ce soit lui ou moi, nous n’aimons pas beaucoup sortir la nuit. Alors que beaucoup de gens dans ce milieu adore ça). Mais je n’aime pas faire de films d’horreur, alors que lui oui.
Personne ne sait mieux que moi ce qu’attende veut Ronny lorsque nous sommes dans la salle de montage. Alors à chaque fois qu’il se met à cuisiner, je suis dans la cuisine soit en train de couper la nourriture (le montage) soit en train de faire la vaisselle (2ème équipe de réalisation, je ne suis pas assistant réalisateur) ou en train de préparer la sauce (écriture du le script). Ecrire Bride with White Hair 1 & 2 m’a même valu un Golden Horse Award. C’est de la veine.
 
Page :  1   2  3  Top
Précedent :
Index
Suivant :
Page 2 : Sur « Iron Road »

 Publicité avec Google AdSense   Participer au site   Contact   FAQ   Utilisation contenu du site   Disclaimer   Rapport d'erreur  
copyright ©1998-2013 hkcinemagic.com