Lawrence Ah Mon discute de sa contribution sur le film City without Baseball.
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interview avec Lawrence Lau (Ah Mon) à propos de City without Baseball |
HKCinemagic : Comment avez-vous été impliqué dans City without Baseball ? |
Lawrence Ah Moon :
Je suis un ami de Scud.
L'association de baseball de Hong Kong l'a contacté pour faire un documentaire sur le baseball à Hong Kong. La première fois que j'ai entendu ça, ma réaction était : "Euh, il y a une équipe de baseball à HK ?" [Rires] Mais lorsque l'on a commencé à s'y intéresser de près, à rencontrer des gens, à voir combien de joueurs étaient charismatiques, non seulement dans la vraie vie mais aussi à l'écran quand on leur a fait passer des tests, nous avons pensé immédiatement que puisque nous avions des acteurs prêts, et qu'ils ont des histoires intéressantes à raconter, ce serait plus efficace de faire un long métrage de fiction au lieu d'un documentaire. Et Scud a toujours voulu faire des films. Il l'a financé lui-même en fait. |
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HKCinemagic : Pourquoi a-t-il choisi de collaborer avec vous ?
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Lawrence Ah Moon : Il n'avait pas tourné de films auparavant, donc il voulait quelqu'un qui ait de l'expérience, pour être sûr qu'au moins le film se fasse. Et aussi, nous avons parlé du script, moi et d'autres amis l'avons aidé à développer le script. Il l'a écrit lui-même mais nous l'avons aidé. Et lorsque le moment est venu de le tourner, il m'a demandé si cela m'intéressait de l'aider à le tourner. Je crois que le cinéma de Hong Kong a besoin de gens comme lui, qui ont une passion et veulent faire quelque chose de différent. Car il n'est pas intéressé par les films commerciaux et veut faire quelque chose qui change de l'ordinaire. Il réalise son second film en ce moment et il le met en scène tout seul. |
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HKCinemagic : Comment avez-vous partagé les tâches avec Scud sur City without Baseball ? |
Lawrence Ah Moon : En gros, il était le scénariste et sur le plateau j'étais le réalisateur principal. Sa contribution était principalement lors de la pré et la post production. J'étais déjà à Taïwan sur Ballistic lorsqu'ils étaient sur la post production [de City without Baseball] et je lui avais donné mon cut, il a travaillé dessus et a fini le film. |
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HKCinemagic : Sa version est fort différente de la vôtre ? |
Lawrence Ah Moon : Ma version était un peu longue, plus de deux heures. Donc ils ont dû enlever un des personnages : la fille qui a une liaison avec l'entraîneur. Il y avait deux sœurs qui avaient une liaison à l'origine, les deux jouées par la même actrice. Mais ils ont décidé de retirer la jeune sœur du film. |
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HKCinemagic : Vous avez fait Dreams of Glory A Boxer Story il y a quelques années mais l'approche du sport est très différente entre les deux films. Pourquoi ? |
Lawrence Ah Moon : Dans City without Baseball,
Scud
était plus intéressé par les relations humaines, plutôt que par le sport. Même si il était intéressé par le baseball, il pensait que l'intérêt du public, surtout à HK, ainsi que leur connaissance du sport n'était pas assez importante pour en faire le sujet principal du film. Il était plus intéressé par les relations humaines et pensait qu'elles seraient plus acceptées par le public. Dans Dreams of Glory,
le sport était plus au premier plan de l'histoire. |
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HKCinemagic : Il y a un véritable engouement pour les productions indépendantes à HK, avec les efforts d'Eric Tsang ou de la communauté Alive Not Dead. |
Lawrence Ah Moon :
Je pense que cela est lié au câble. Il y a une grande demande pour les télèfilms. Et aussi à cause de l'évolution technologique. Tout le monde veut explorer la HD. Et le fait que l'industrie du film se soit effondrée à HK, les gens cherchent d'autres moyens de la garder à flot. Les films indépendants à petits budgets sont une option pour beaucoup de cinéastes. En ce qui me concerne, cela ne me dérange pas du moment que le sujet soit intéressant.
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Voir aussi l'interview de Scud sur City without Baseball page suivante. |