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32e Festival du Film International de Hong Kong (HKIFF 2008)
Panorama HK 2007-2008 3/3 - Page 12
Infos
Auteur(s) : Arnaud Lanuque
Date : 3/5/2008
Type(s) : Compte rendu
Critique
Interview
 
 Liens du texte  
Personnes :
Ronald Cheng Chung Kei
Marco Mak Chi Sin
Francis Ng Chun Yu
Edmond Pang Ho Cheung
Wong Jing
Herman Yau Lai To
Films :
Beauty And The 7 Beasts
The Closet
Dancing Lion
Forest Of Death
Gong Tau
Haunted School
It's A Wonderful Life
Kung Fu Mahjong 3 : The Final Duel
The Lady Iron Chef
Simply Actors
Super Fans
Trivial Matters
 
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Rire jaune

La comédie a toujours été le genre roi du box office hongkongais et on peut penser que l’absence de locomotive dans ce domaine explique en partie la désaffection du public local pour son cinéma. Comme pour d’autres genres, c’est le recyclage qui prédomine. Ce n’est pas vraiment surprenant de la part de l’inusable Wong Jing qui utilise les mêmes formules depuis des années. Ses Lady Iron Chief, Kung Fu Mahjong 3 ou Beauty and the 7 Beasts sont donc aussi prévisibles et peu convaincants que d’habitude. C’est un peu plus triste de la part de Ronald Cheng avec son It’s a Wonderfull Life proche des films comiques des années 80/90 alignant stars sur stars à défaut de réel inspiration comique.

La mini tendance en matière de comédie qui a pointé le bout de son nez en 2007 a été de se moquer de l’industrie du divertissement hongkongaise et de ses a cotés. Malheureusement tout autant Simply Actors que Super Fans souffre d’une overdose de politiquement correct et de guimauve les poussant à ne critiquer personne. Dommage pour Simply Actors qui avait suffisamment de bonnes choses en son sein pour être une réelle réussite... Quoiqu’il en soit, le retentissement énorme du scandale Edison Chen à HK [ses photos intimes avec des starlettes publi¨¨es sur le net, ndr], illustrant certaines des pratiques les moins avouables au sein de l’industrie, semble avoir sonné le glas de cette mini mode.


Trivial Matters

Les rares comédies à s’extirper de la masse sont le Trivial Matters de Edmond Pang.et le Dancing Liondu duo Francis Ng/Marco Mak. Le premier traite du sexe de manière aussi frontale que décalé sous forme de film à sketchs. Le réalisateur y fait preuve de son habituel talent à mélanger humour et émotions. La preuve s’il en était besoin que l’écrivain serait bien inspiré à continuer dans ce registre en plus de ses velléités auteurisantes. Le second est une gentille critique du capitalisme hongkongais et de l’influence des médias. Le métrage parvient à combiner efficacement gags bas de plafond et références plus subtiles à l’industrie du divertissement et la culture populaire locale.

Le festival n’a cependant proposé aucune de ces sympathiques tentatives comiques. Comme souvent dans ce genre de manifestations, il est bon ton de pleurer plutôt que de rire…

 
Fin d’une époque?

Un genre totalement absent du HKIFF mais toujours présent dans les salles est le fantastique/horreur. On ne peut cependant leur donner tort au vu de la médiocrité des œuvres proposées au public cette année. Forest of Death, The Closet, Haunted School… Un seul mot suffit à décrire tous ces films : Nul. Herman Yau et son correctGong Tau n’a aucune difficulté à surnager par rapport à cette bien médiocre concurrence. Son film a le mérite de livrer les ingrédients attendus (une poignée de séquences chocs et quelques frissons) sans prétendre être plus que ça. En ces temps de disette, c’est déjà beaucoup !


Gong Tau

Certes, le cinéma de Hong Kong n’a jamais été très doué dans son utilisation du genre. La plupart du temps, l’industrie a juste cherché à capitaliser sur les modes lancés par ses voisins (Poltergeist dans les années 1980, Ring dans les années 1990). La médiocrité de la majorité de ces œuvres n’est donc pas surprenante pour un sou. Mais ce n’est pas ainsi que l’industrie se réconciliera avec son public (payer plus de 60 dollars HK pour voir The Closet a de quoi vous dégoutter d’aller au cinéma !). Producteurs et réalisateurs seraient avisés d’apporter un peu plus de soin et d’originalité à leurs films d’horreur si ils ne veulent pas se faire définitivement balayer par la concurrence internationale dans le domaine (et pousser les gens vers la consommation de vidéos et chaînes cablée).

 
conclusion

En 2007, HK a produit un peu plus d’une dizaine de films digne d’intérêt sur une production annuelle d’une cinquantaine… Certes, l’industrie ne retrouvera pas son public de cette façon mais le potentiel est toujours bien là et avec un peu plus d’efforts, la situation pourrait enfin se redresser. C’est en tout cas ce qu’inspire ce petit panorama 2007 proposé par le HKIFF 2008 et à n’en pas douter ce que tous les fans du cinéma HK à travers le monde appellent de tous leurs vœux.

 
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