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32e Festival du Film International de Hong Kong (HKIFF 2008)
Panorama HK 2007-2008 1/3 - Page 10
Infos
Auteur(s) : Arnaud Lanuque
Date : 3/5/2008
Type(s) : Compte rendu
Critique
Interview
 
 Liens du texte  
Personnes :
Kenneth Bi
Jaycee Chan Cho Ming
Peter Chan Ho Sun
Chang Cheh
Leslie Cheung Kwok Wing
Samson Chiu Leung Chun
Law Wing Cheong
Anita Mui Yim Fong
Barbara Wong Chun Chun
Herman Yau Lai To
Derek Yee Tung Sing
Films :
Frères de sang
The Drummer
Exodus
Hooked On You
Mr. Cinema
Protégé
Les Seigneurs de la guerre
La Légende du lac
Whispers And Moans
Wonder Women
Studios :
Shaw Brothers
 
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Pour beaucoup d’observateurs, l’année cinématographique à Hong Kong n’aura pas été particulièrement enthousiasmante. Une cinquantaine de films produits et une qualité extrêmement inégale d’une œuvre à l’autre laisse à penser que ce n’est pas encore aujourd’hui que l’industrie va se remettre sur les bons rails.

Les choix du HKIFF pour illustrer ce panorama Hong Kongais de l’année 2007 présente pourtant une sélection de qualité. Une mise en perspective avec les autres films de l’année démontre d’ailleurs que, contrairement à l’impression pessimiste prédominante, 2007 n’aura pas été aussi mauvais qu’on veut bien le penser.

Retour vers le passé

2007 a été l’occasion de célébrer les 10 ans du retour de Hong Kong à la Chine. Même si le scénario catastrophe que beaucoup craignait n’aura pas eu lieu, ces 10 années furent loin d’être reposantes pour l’ex colonie. Crise économique, grippe aviaire, SARS, changement de r¨¦gime politique, mort de superstars (Leslie Cheung et Anita Mui)… Les difficultés se sont accumulées pour contrecarrer les ambitions de stabilité et de prospérité retrouvés suite au tremblement de terre qu’avait été la rétrocession.


Mr Cinema

Une poignée de films sortis en 2007 se sont essayés à mêler grande histoire et petite histoire afin de titiller la fibre nostalgique et identitaire des Hong Kongais. On trouve ainsi Wonder Women de Barbara Wong, Hooked on You de Law Wing Cheong et Mr. Cinema de Samson Chiu. Chacun utilise le même procédé mais en l’associant à un genre différent : Le drame pour Wonder Women, la comédie romantique pour Hooked on You et une forme de comédie sociale pour Mr. Cinema.

C’est ce dernier que le festival a décidé de programmer pour illustrer cette facette de la production de 2007 et c’est un choix judicieux. Passé malheureusement quasi inaperçu, Mr. Cinema se concentre sur deux générations d’une famille hongkongaise. Le père et la mère représentent la génération d’après guerre, fortement reliée à la mère patrie Chinoise, tandis que le fils est un pur produit local, toujours à la recherche d’un moyen de se faire un peu d’argent. Cette opposition de mentalités est la source de nombreuses interactions tour à tour comiques ou dramatiques et un bon moyen de se rendre compte de la vitesse à laquelle Hong Kong et ses habitants ont évolué. Mais ce qui transparaît le plus dans le métrage de Samson Chiu, c’est l’amour du cinéma (le père est un projectionniste passionné) et de l’ex-colonie. A ce titre, le final utilisant un simple montage de photos en noir et blanc, procédé peu cinématographique mais Ô combien efficace, ne manquera pas de toucher au cœur ceux qui partagent cet amour pour la perle d’Asie.

 
Le Drame en Force

S’il y a bien un domaine dans lequel le cinéma HK a été efficace en 2007, c’est dans le drame sous toutes ses formes. Entre un passionnant Protégé, un fascinant Exodus, un courageux Whispers and Moans ou un riche The Warlords, les réalisateurs de l’ex-colonie ont fait preuve d’un réel talent pour conter ces histoires tragique ou tristement réelles. Si l’on ne doit retenir qu’une poignée de films pour se souvenir du meilleur de 2007, ce seront ceux là. C’est également la preuve que, jusqu’ici, ce sont toujours les vétérans de l’industrie qui fournissent le meilleur du cinéma local (Derek Yee, Herman Yau, Peter Chan).


The Warlords

Choix difficile, le festival a décidé de mettre en avant The Warlords et The Drummer. Le premier illustre le retour des cinéastes hongkongais sur le terrain des films en costume après les efforts en la matière en provenance de Chine continentale. Peter Chan en conserve la richesse visuelle mais y ajoute saleté et poussière en lieu et place du clinquant continentale. Plus important encore, The Warlords fait appel à l’héritage hongkongais du genre en reprenant la trame du Blood Brothers de Chang Cheh ainsi que des éléments de The Water Margin, lui aussi réalisé par l’ogre de la Shaw Brothers (ainsi fut nommé Chang Cheh). Chan parvient à apporter sa propre touche à ces classiques en se concentrant sur l’ambition destructrice du principal protagoniste et en tirant le meilleur de ses acteurs. Une grande fresque pessimiste où les personnages demeurent constamment au cœur du récit, The Warlords remet le genre sur les bons rails.


The Drummer

The Drummer en est tout l’inverse et le seul de ces films à être réalisé par un réalisateur débutant. L’œuvre de Kenneth Bi suit le parcours d’un jeune fils de gangster qui trouve un sens à sa vie en rejoignant une troupe de joueur de tambours traditionnels Taiwanais. Le message est positif et fait grandement penser à une réactualisation des films d’arts martiaux où les personnages grandissent à travers la pratique martiale. Histoire connue donc mais que Bi exploite efficacement à travers une  direction d’acteurs convaincante (Jaycee Chan est bon !), de magnifiques extérieurs Taiwanais et ses entraînantes séquences de tambour.

 
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