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32e Festival du Film International de Hong Kong (HKIFF 2008)
Introduction 1/1 - Page 1
Infos
Auteur(s) : Arnaud Lanuque
Date : 3/5/2008
Type(s) : Compte rendu
Critique
Interview
 
 Liens du texte  
Personnes :
Lawrence Ah Mon
Sylvia Chang Ai Chi
Terence Chang Chia Tsun
Ann Hui On Wah
Karena Lam Kar Yan
Eric Tsang Chi Wai
John Woo
Films :
Besieged City
City Without Baseball
Run Papa Run
The Way We Are
 
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 Notes  
Photos par Arnaud Lanuque pour HKCInemagic.com.


introduction au hkiff 2008

Malgré le poids des ans, les éternels soucis de programmation et de pressions financières et politiques, le Hong Kong International Film Festival (HKIFF) demeure un rendez-vous d’importance pour tous les amateurs de cinéma à travers le monde. L’occasion de découvrir des œuvres du monde entier, des petites productions indépendantes fauchés aux grosses machines internationales destinées à prendre d’assaut les box offices. C’est également l’occasion idéale pour mettre en avant les films locaux et redécouvrir l’histoire du cinéma local.

Cette 32e édition du festival ne déroge pas à la règle. Plus de 200 films, dont 20 d’entres eux sont des productions locales, compressés sur une courte durée de 3 semaines. De quoi laisser peu de temps libre pour le festivalier motivé qui se retrouve à vivre au rythme trépidant de la perle d’Asie, traversant la cité de part en part pour attraper les films désirés dans une des nombreuses salles qui parsèment la ville.

De manière très Hongkongaise, le festival est un exemple d’organisation plombé par d’étonnantes maladresses. Ainsi, l’heureux bénéficiaire d’un pass spécial se voit remettre une quantité impressionnante de documentations mais aucun planning des séances et lieux où elles se tiendront ! Heureusement, Hong Kong est suffisamment bien pourvu en connexions internet pour résoudre cette difficulté (conseil pour les nouveaux venus : des bornes internet gratuites sont disponibles dans les principales stations de MTR).

Un autre obstacle attend le festivalier étranger : Les vendeurs de tickets ! Quel que soit le cinéma dans lequel vous alliez, aucun ne semble savoir la manière dont les séances du festival s’organisent. Ajoutez à cela les éternels problèmes de communication et autres incompréhensions culturelles (« Vous êtes sûr que c’est ce film là que vous voulez voir ? C’est un film Chinois ! ») et vous réalisez vite que le HKIFF ne sera pas forcément un long fleuve tranquille. Organisation, persévérance et endurance sont les qualités essentielles dont doit être pourvu le festivalier pour tenir la longueur.

Une fois tous ces obstacles franchis, il est enfin possible de profiter à plein de ce pourquoi l’on est venu : Les films. Et avouons le, le festival a tout ce qu’il faut pour que l’on apprécie les œuvres dans des conditions optimales. Les salles sont modernes et spacieuses, le public est présent à l’appel et respectueux des films présentés (il n’est pas rare que les projections se terminent par une bonne série d’applaudissements).

En ce qui concerne la programmation, le HKIFF proposait de multiples thématiques telle qu’une spéciale Koji Wakamatsu ou la découverte d’œuvres Tchèques. En ce qui concerne Hong Kong proprement dit, un hommage appuyé était rendu à l’inusable Eric Tsang qui se prêta avec plaisir et professionnalisme aux diverses manifestations autour de sa personne. Le festival était également l’occasion parfaite pour dresser un petit bilan du cinéma local cru 2007. Le Hong Kong Panorama proposé est un sympathique « best of » de l’année précédente qu’il convient cependant de replacer dans le contexte plus large de l’ensemble de la production.

Le festival n’est pas uniquement centré sur le passé mais est également l’occasion de présenter des œuvres récentes. Cette année, on a ainsi eu l’opportunité de découvrir les nouveaux films de réalisateurs confirmés tels que Ann Hui (The Way We Are), Laurence Lau (Besieged City, City without Baseball) et Sylvia Chang (Run Papa Run). D’autres œuvres associés plus ou moins à des personnalités Hongkongaises étaient aussi présentées comme Appleseed Deus Ex Machina (John Woo/Terence Chang) ou le Taiwanais Candy Rain (Karena Lam).

Malgré les nombreuses critiques des aficionados du festival qui déplorent une programmation de moins en moins osées avec les ans ou bien les inévitables petits couacs de telles manifestations d’envergure (problèmes de planning, films déprogrammés à la dernière minute), ce 32e festival était une nouvelle occasion d’apprécier des films de qualité, passé comme présent, dans des conditions idéales. Car quoi qu’on en dise, voir un film de Hong Kong en salle et dans la ville qui l’a vu naître a toujours quelque chose de spécial pour le fan qui sommeille en chacun de nous.

 
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