- Editeur : HK Vidéo
- Distributeurs : Metropolitan Filmexport
- Disponible à l’unité dans un boîtier carton ou dans le coffret 4 DVD comprenant les 3 opus de la série
- Zone : zone 2
- Face unique / double couche.
- Langues : cantonais DD 2.0 Mono, français DD 2.0 Mono
- Sous-titrage : français
- Chapitré : oui
- 1 dvd : le film et les suppléments
- Date de sortie du DVD : 19 mai 2008

- Format du dvd : 16/9 compatible 4/3 en 1.85.

- Qualité de l'image : Il est difficile d’analyser sereinement la qualité d’un master (contraste, colorimétrie, définition…) lorsqu’on se trouve en face d’une image honteusement recadrée. Cette trahison envers les spectateurs emporte tout sur son passage et parvient presque à nous faire oublier que le générique du début a été entièrement – et avec quel mauvais goût ! – refait : après le choc des noms en anglais incrustés dans l’image et à moitié tronqués dans la partie basse (ils étaient à l’origine sur fond noir et en chinois), c’est l’apparition du titre « A Better Tomorrow » avec une nouvelle calligraphie rouge sanglante digne d’un vulgaire slasher qui vient frapper nos pupilles. Non content de ces criminelles fautes de goût, le détenteur des droits occidentaux, la société allemande Atlas International Film GmbH, signe son forfait en plein écran. Le film peut alors reprendre…

Alors que dire d’une image granuleuse, certes nettoyée mais qui possède encore quelques salissures et griffures, et qui affiche des plans à la définition plus que limite ?

Si HK Vidéo n’est probablement pas entièrement responsable du mauvais état du master (le film est vieux, a été tourné pour un budget limité avec du matériel de piètre qualité, n’a pas bénéficié d’un dispositif de conservation optimal), du recadrage et du nouveau générique (œuvre de l’actuel détenteur des droits), l’éditeur aurait dû exiger d’Atlas International une copie digne de ce nom, quitte à encore repousser la date de sortie de la trilogie (nous attendions depuis si longtemps que nous n’étions plus à quelques mois près). C’est là sa faute et elle est impardonnable !

- Son : Dolby Digital 2.0 Mono pour la version originale cantonaise et la version française.

- Langues : version originale cantonaise avec sous-titres français, version française.

- Qualité du son : HK Vidéo propose Le Syndicat du crime dans sa version cantonaise d’origine, sans imposer un remixage en 5.1 par trop artificiel et en évitant les écueils des premières éditions qui étaient dotées d’une bande son folklorique (les premières éditions Mega Star (HK) et Anchor Bay (USA) reprenaient les musiques de blockbusters américains !). Si la bande est relativement propre, elle manque cependant de puissance et décevra les adeptes de « gros sons ». La version française est également d’époque et souffre des mêmes travers.

- Un menu animé

- 18 chapitres répartis sur 3 pages

- Bande annonce cinéma : il s’agit de la bande annonce originale. Elle n’a pas été restaurée.

- HK collection : florilège de bandes annonces de films hongkongais ou japonais sortis chez HK Vidéo + celle inédite de Miracles (avec Jackie Chan).

- Diaporama : des photos d’exploitation tirées du film défilent à l’écran.

Reprenant un style de coffret déjà adopté pour la trilogie des Histoires de Fantômes Chinois, HK Vidéo présente les 3 films dans une boîte noire et sobre ornée d’un mythique portrait de Chow Yun Fat. A l’intérieur du coffret se trouvent un livre de 144 pages à l’iconographie riche et classieuse et les 4 DVD glissées dans de rigides pochettes cartonnées. Quelques jours après la sortie de l’objet, plusieurs voix se sont levées pour se plaindre de rayures sur les disques.

Le livret de 144 pages s’ouvre sur un texte de Léonard Hadad présentant la trilogie, « Better Yesterdays » (7 pages). Après de nombreuses photos, une interview de John Woo partiellement publiée dans feu HK Orient Extrême Cinéma s’étend jusqu’à la page 112. C’est le producteur Tsui Hark qui clôt le livret et revient sur la « Saga A Better Tomorrow », avant les indispensables filmographies (John Woo, Tsui Hark, Chow Yun Fat, Leslie Cheung, Ti Lung, Anita Mui et Tony Leung Kar Fai). Un bien bel ouvrage qui constitue un appréciable – mais curieux à notre époque «numérique» – supplément.