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Le Dieu du Jeu |
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HKCinemagic : Un genre pour lequel vous êtes célèbre est le film de jeux. God of Gamblers (Le Dieu du Jeu) étant le film votre film le plus célèbre. Pourquoi aimez-vous tant ce genre ? Vous êtes vous-même un joueur ? |
Wing Jing : En fait je connais toutes les formes de jeux mais je ne suis pas un accro. Je sais jouer, mais je ne l'ai jamais fait par habitude ou pour le loisir. Lorsque je pense que le moment est approprié, que ce sera amusant, alors je vais au casino. Mais si je suis trop occupé, et que je ne pense pas que ce soit le bon moment pour jouer, je laisse tomber.
Le jeu, c'est comme les courses de chevaux, c'est trop excitant. Vous devez y consacrer beaucoup d'énergie. Je ne crois qu'aux choses professionnelles et je suis un semi-pro dans certains domaines du jeu. Si vous êtes un professionnel, vous devez prendre du temps pour faire des préparations et le faire bien: vous mettre en bonne condition, ainsi vous pourrez gagner. Autrement vous distribuez seulement votre argent aux autres. C'est une chose stupide à faire.
Si je ne pense pas être en bonne forme, je ne vais pas jouer. |
Gambler's Delight, un film de jeux de Cheng Kang |
HKCinemagic : Dans God of Gamblers, comment vous est venue l’idée du personnage de Chow Yun Fat, Ko Chun? |
Wong Jing : Il vient d'un vieux film cantonais des années 1960, une sorte d'opéra traditionnel. C'est un film de [la légende de l'opéra cantonais] Yam Kim-fai, une très vieille actrice d'opéra. C'était une femme mais elle jouait toujours des rôles masculins. Elle jouait un type qui voulait devenir important au palais. Il fut roué de coups par une servante, qui prit ses biens et s'enfuya. Il perdit la mémoire et devint débile, l'idiot d'un petit village. Même les gosses pouvaient le maltraiter et lui botter le cul. Mais une femme tomba amoureuse de lui et l'épousa. Ensemble, ils eurent une fille.
Un jour, il est à nouveau frappé à la tête et il recouvre la mémoire, alors il retourne chez lui. Mais il a une clé dans la main et il ne peut se rappeler ce qu'elle ouvre. La femme tente de retrouver son mari qui ne se souvient pas d'elle et elle est si triste qu'elle repart. Mais la vieille servante le connait et tente de le ramener au village et lorsqu'il trouve sa maison, il ouvre la porte avec la clé, retrouve sa femme et se rappelle de tout. C'est l'idée originale qui a inspiré God of Gamblers. |
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HKCinemagic : Est-ce que ce fut inspiré par d’autres films, comme les films de jeu de Li Han-hsiang? |
Wong Jing : Non, en réalité je pense que Li Han Hsiang Li n’est pas un bon réalisateur de films de jeux. Cheng Kang, le père de Ching Siu-tung, est meilleur. Il est bon. En fait, [le réalisateur canadien] Norman Jewison est mon « professeur ». En fait je suis l'un de ses plus grands fans, je le considère comme mon maître. J'aime la plupart de ses films, tels que In the Heat of the Night (1967), The Cincinnati Kid (1965), Jesus Christ Superstar (1973), Moonstruck (1987), Rollerball (1975). Ce sont tous des types de films différents, mais je suis ses pas. Je pense qu'un bon réalisateur peut faire toutes sortes de films. |
On reconnait l'influence de Norman Jewison dans Jesus Super Star
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et celle de Wong Jing dans The Beauty and the 7 Beast....
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HKCinemagic : Vous pouvez faire toutes sortes de films, mais aussi un seul film mêlant tous les genres. |
Wong Jing : Oui, pour donner du bon temps au public. Ils sont tous satisfaits et rentrent chez eux faire de beaux rêves. |
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HKCinemagic : Oui et vous voulez rendre le public heureux. Est-ce particulièrement important pour les gens de HK d’être heureux ? |
Wong Jing : Oui. Bien sûr, c'est important pour tout le monde. Ici, il y a beaucoup de pression sur les épaules des hongkongais. Les français n'ont pas ce genre de pression. Ils peuvent très bien vivre sans rien faire, ou en faisant un peu. Si vous avez quatre enfants vous pouvez très bien vivre [en France]. A HK, si vous avez quatre enfants, c'est plus difficile. |
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HKCinemagic : Quel est votre prochain projet? |
Wong Jing : Je travaille actuellement sur un film policier. Et je fais la pré-production d'un film sur un parrain chinois des années 1930. En fait, Le Parrain est un de mes films préférés. Mon film est totalement différent. Le parrain dans le film de Coppola n'était pas impliqué dans la politique. Mais dans les années 1930, les parrains en Chine y étaient beaucoup impliqués, autrement ils ne pouvaient obtenir ce pouvoir. Le film traitera de beaucoup de choses. Ce sujet était en fait interdit auparavant [en Chine]. |
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