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Histoire des frères Shaw, des origines à la Shaw Brothers
Naissance et chute de la Shaw Brothers : de 1958 à nos jours 3/4 - Page 17
Infos
Auteur(s) : Yves Gendron
David-Olivier Vidouze
Date : 19/3/2008
Type(s) : Information
 
 Liens du texte  
Personnes :
Jackie Chan
Chang Cheh
Chi Kuan Chun
Chu Yuan
Mona Fong Yat Wah
Alexander Fu Sheng
Michael Hui Kun Man
Sammo Hung Kam Bo
Lau Kar Leung
Bruce Lee
Li Han Hsiang
Run Run Shaw
Films :
La 36ème Chambre de Shaolin
Le Combat des Maîtres
Les Exécuteurs de Shaolin
The House Of 72 Tenants
La Mante Religieuse
Wang Yu défie le Maître du Karaté
Studios :
Golden Harvest
Shaw Brothers
 
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Dès l’année 1973, les choses vont bouger dans le cinéma hongkongais.

1 : Le Petit Dragon s’éteint brusquement

La mort inattendue de Bruce Lee et la politique agressive de la Shaw Brothers permettent au studio de reprendre les rennes du marché cinématographique hongkongaise dès l’année 1973. The House Of 72 Tenants, comédie sociale qui obtient une reconnaissance critique et publique et marque le retour de la comédie cantonaise alors en plein déclin, est à ce titre le film emblématique de cette gloire retrouvée.
Et c’est maintenant la Golden Harvest qui a des difficultés et se perd dans des productions sans ambition, fauchées : en quelques mots, bien peu recommandables. Elle lance alors de nouvelles vedettes maison telles que Jackie Chan et Sammo Hung, ou recrute des transfuges…

 

 
2 : Michael Hui change de maison

Mais Run Run Shaw ne pourra savourer longtemps sa victoire. Le brusque départ de Michael Hui en 1974, vedette numéro une du studio, pour la Golden Harvest retentit comme un coup de tonnerre dans un ciel redevenu serein. C’est même l’acteur qui permettra à la jeune compagnie de surmonter le décès de Bruce Lee – perte qui aurait pu lui être fatale tant elle misait sur la star martiale -, voire prospérer, grâce à un genre qui restera des années sa marque de fabrique et sera déclinée dans tous les styles : la comédie.

 

3 : Les valeurs sûres

Chang Cheh, désormais producteur indépendant pour la Shaw Brothers sur le sol taiwanais, profite de son exil pour lancer la carrière de nouvelles vedettes locales : Alexander Fu Sheng, Chi Kuan Chun, les Venoms… Se souvenant des conseils de Liu Chia Liang et souhaitant capitaliser sur les succès de son ancien chorégraphe, il y crée même un sous-genre martial qui sera le plus populaire de l’après Bruce Lee : le Shaolin Kung-fu.

La place libre laissée à Hong Kong par Chang Cheh, le cinéaste martial par excellence, ne le reste pas longtemps. Poussé par Mona Fong, Liu Chia Liang, qui avait l’intention de se retirer du cinéma, commence à réaliser ses propres films. Il apporte un sang neuf et une philosophie martiale jusqu’alors complètement absente de ce type de productions. Après avoir inventé la comédie kung-fu avec Spiritual Boxer (1975), il enchaîne les classiques (Challenge Of The Masters, Executioners From Shaolin, The 36th Chamber Of Shaolin, Shaolin Mantis…). Un autre réalisateur va se tourner vers le wu-xia pian, Chu Yuan. A partir de l’année 1975 et pendant près de dix années, il est le maître incontesté du wu-xia stylisé, mélangeant habilement des intrigues de romans noirs aux figures du Jiang Hu, dans des décors de studio à l’esthétique très travaillée.

Li Han Hsiang, quant à lui, va poursuivre la réalisation d’œuvres ambitieuses au succès public jamais démenti (il est le metteur en scène qui a rapporté le plus d’argent à la Shaw Brothers).

 

4 : Des changements incontestables

Si la Shaw Brothers continue d’être un acteur incontournable de la production cinématographique hongkongaise à la fin des années 70, la compagnie a perdu son statut de studio dominant. L’inflation des coûts a sonné le glas des œuvres de prestige et les acteurs ont désormais les moyens de négocier mieux que par le passé leurs cachets. Finis les contrats qui les livraient pieds et poings liés à la Shaw : les vedettes sont maintenant libres d’aller travailler où bon leur semble et les salaires sont rudement discutés. La Golden Harvest a réussi à imposer son mode de production à une grande partie de l’industrie cinématographique locale et, tout en poursuivant la mise en chantier de films, se lance dans le développement de circuits de distribution et de chaînes de vidéoclubs.

Autre effet du succès rencontré par la Golden Harvest, la prolifération de plusieurs dizaines de compagnies indépendantes qui se lancent dans l’aventure cinématographique.

 

5 : Le rôle de Mona Fong

L’évolution de la politique Shaw est en partie due à l’influence de Mona Fong, désormais bras droit de Run Run (comme Raymond Chow l’avait été dans les années 60). Pour certains commerciale de génie, pour d’autres harpie ou redoutable femme d’affaires, le personnage ne laisse personne indifférent dans la profession. Les rumeurs sur son compte courent : elle aurait nuit à la carrière de certaines vedettes féminines (notamment Li Ching), aurait empêché l’émergence d’une nouvelle génération de stars du beau sexe par crainte qu’elles ne lui volent son Run Run, aurait imposé des coupes drastiques dans les budgets des productions (rognant sur les décors, les accessoires, les costumes, les durées de tournage…)… Fantasme masculin de la concubine intrigante (qui a la vie dure en Chine) ou réalité ?

Il est incontestable que les productions Shaw des années 70 ont moins de panache que celles des années 60, mais il est très délicat d’imputer cette situation à l’influence seule de Mona Fong : les contextes financier et concurrentiel ont vraisemblablement eu un impact énorme sur les œuvres du studio. En revanche, force est de constater que le retour de Li Han Hsiang a été facilité par l’intervention de la dame et que c’est elle qui a imposé Liu Chia Liang à Run Run Shaw. Deux coups de maître qui participeront grandement au succès de la Shaw Brothers dans les années 70.

 
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