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La pérégrination vers l'Ouest
Quelques films hongkongais inspirés du Voyage en Occident 2/2 - Page 4
Infos
Auteur(s) : Annabelle Coquant
Date : 26/7/2007
Type(s) : Reflexion
 
 Liens du texte  
Personnes :
Charlene Choi Cheuk Yin
Stephen Chow Sing Chi
Jeff Lau Chun Wai
Law Kar Ying
Tony Leung Chiu Wai
Nicholas Tse Ting Fung
Wong Kar Wai
Films :
All For The Winner
Le Roi singe
Le Roi singe
A Chinese Tall Story
Les Dieux du jeu
In The Mood For Love
Thunder Cops 2
 
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chinese odyssey 1 & 2

En 1995, c'est Jeff Lau, connu pour ses comédies MoLei Tau qui va proposer une nouvelle version du mythe. Il reprend les personnages mais décide de donner un nouveau chapitre au Xi Youji en intutilant le premier volet de son film “Le voyage en occident chapitre 101: la boîte de clair de lune” (rebaptisé Chinese Odyssey : Pandora's Box en anglais).


Stephen Chow, un Roi Singe tout à fait convaincant

En choisissant de donner à Stephen Chow l'opportunité d'interprèter cette figure mythique du roi singe, qui s'est retrouvé réincarné en humain pour avoir offensé Guan Yin, Jeff Lau continue une collaboration qui avait commencé en 1989 avec Thunder Cops 2mais qui surtout avait porté ses fruits en 1990 avec la comédie All For The Winner (sorte de suite parodique de God of Gamblers).

Stephen Chow endosse ici avec le talent qu'on lui connait le costume de Sun Wu Kong. Pourtant, pendant une bonne partie du film c'est une apparence humaine qu'auront notre héros et ses comparses pas encore conscients de leur véritable identité. En effet, le film s'ouvre sur une scène montrant Sun Wu Kong et le moine Tripitaka face à la déesse. Le voyage vers l'Ouest pour ramener les écrit bouddhiques n'a pas été achevé et le Singe, responsable de ce fiasco, se retrouve condamné à n'être qu'un humain. 500 ans plus tard, nous allons donc suivre ses aventures alors que deux immortelles sont à sa recherche.

Pendant toute cette première partie, Chi Juen Bo, réincarnation de Sun Wu Kong et chef d'un groupe de bandits minables, va se trouver dans de nombreuses situations insensées et faire face à celles qui ont encore quelques griefs contre le Singe.

Après maintes péripéties, il se retrouve propulsé 500 ans en arrière par le pouvoir de la fameuse “boite de clair de lune”. Ainsi débute le second volet (intitulé “Cinderella”...), notre héros va alors peu à peu prendre conscience de sa véritable identité.


Zhu Bajie et Sha Wujing version Jeff Lau

Le film divisé en deux parties est tout à fait représentatif du style de Jeff Lau avec un premier chapitre plus porté sur la comédie non-sensique et des enjeux dramatiques qui apparaissent dans le second volet. Jeff Lau réussit habilement à revisiter le mythe en y apportant sa touche personnelle : quelques moment d'anthologie comme Tripitaka interprétant sa version d'Only You, des références aux films de son comparse Wong Kar Wai avec dans la deuxième partie du film des instants qui se figent avec voix-off, sans oublier nombre de gags spécifiques au Mo Lei Tau.

 


L'équipe au grand complet

Chinese Odyssey est un diverstissement de qualité car le film rend hommage à l'oeuvre originale en mettant en scène des personnages hauts en couleur sans jamais trahir l'esprit du Xi Youji qui se prête à merveille à cette réinterprétation comique alliant mythe et situations non-sensiques sans que cela ne nuise au récit. L'intrigue peut sembler quelquefois difficile à suivre car nombreux sont les rebondissements et les sous-intrigues mais pour qui est quelque peu familiarisé avec l'histoire c'est un plaisir de voir Chow et ses complices, prendre part à cette étonnante farce et croiser des personnages tels que le Roi-taureau, la princesse Eventail-de-fer ainsi que toute une multitude d'autres figures typiques.

 

A Chinese Tall Story
10 ans plus tard, Jeff Lau réitère l'expérience présentant son film, A Chinese Tall Story, comme le troisième volet de Chinese Odyssey. Le réalisateur se réapproprie les personnages de l'aventure pour mettre en scène un scénario écrit plusieurs années auparavant. Cette fois il bénéficie d'un budget plus conséquent qui va lui permettre de mettre en images une histoire rocambolesque grâce aux effets spéciaux.


le moine et ses compagnons en pleine démonstration de danse

Pour ce nouveau chapitre Jeff Lau choisit de mettre le moine au coeur de l'histoire, après avoir été sauvé par Sun Wukong (suite à l'attaque d'un puissant ennemi), Tripitaka se retrouve seul face au monde et va devoir affronter ses démons intérieurs et mettre à l'épreuve sa capacité à remplir sa mission.

On est bien loin de l'oeuvre originale et des deux précédents volets car dans Chinese Tall Story les effets numériques servent à donner vie aux dieux et démons mais aussi à des OVNI et extra-terrestres. Néanmoins, Jeff Lau construit son film, comme à son habitude, mélangeant Mo Lei Tau et romance : il est ici question d'une histoire d'amour impossible entre le moine (Nicholas Tse) et une créature au physique repoussant (Charlene Choi).


Une représentation de Zhu Bajie, Sun Wukong et Sha Wujing plutôt moderne

Au final, le résultat est un peu décevant même si Jeff Lau fait encore preuve de beaucoup d'imagination en ne renonçant pas à ses délires. On peut toutefois déplorer que Nicholas Tse ne réussisse pas à incarner un moine assez convaincant (on regretteLaw Kar Ying dans Chinese Odyssey ) quand aux autres rôles ils sont du même acabit et n'arrivent pas à insuffler à leurs personnages ce côté décalé et quelquefois dramatique que l'on trouvait dans les oeuvres précédentes du réalisateur. Toutefois, le mérite du film est de rester du grand n'importe quoi avec des moments sympathiques et quelques clins d'oeil (Sun Wukong murmurant ses secrets dans un trou à l'instar de Tony Leung dans In The Mood For Love, le bâton magique capable de se transformer en tout et n'importe quoi dès que l'on déclame “je t'aimerai 10 000 ans” rappelant la déclaration de Stephen Chow dans Chinese Odyssey...).


Tripitaka seul dans le désert

 
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