- Editeur : BQHL
- Distributeur :
- Boîtier amaray
- Zone : zone 2
- Face unique / double couche.
- Langue : cantonais
- Sous-titrage : français
- Chapitré : oui
- 1 dvd : le film
- Date de sortie du DVD : 5 octobre 2006

- Format du dvd : 4/3 en 1.85.

- Qualité de l'image : le film a été tourné en numérique et, si l'image est en conséquence exempte de toute rayures et saletés, elle comporte de gênants problèmes de pixellisation de-ci de-là. Est-ce dû au faible budget du film ? au master livré à BQHL ?

- Compression : mis à part le fait qu'il est étonnant de trouver encore des dvd encodés en 4:3 à l'ère du dvd HD, la compression du film est de bonne qualité (les problèmes de pixellisation étant certainement présents sur le master numérique).

- Son : Dolby Digital 2.0

- Langues : version originale cantonaise avec sous-titres français non imposés

- Qualité du son : assez bonne. Le son ayant été capturé en prise direct, il est évidemment loin des THX et autres DTS. Néanmoins, pour un film d'auteur tel que Ho Yuk, on ne peut pas lui reprocher grand-chose.

- Un menu animé avec la bande son du film

- Chapitrage : 6 chapitres sur 1 page

- Diaporama : images du film, promotionnelles et du tournage

- Bande annonce originale (avec le traditionnel double sous-titrage chinois/anglais)

- Catalogue : bande annonce de trois autres dvd édités par BQHL (les films Do I love you et Lost and delirious, et la série Metrosexuality)

- « Inside Ho Yuk » : documentaire de Frédéric Ambroisine.

Durant les 52 minutes de cet excellent documentaire, Frédéric Ambroisine nous entraîne dans les arcanes de la création d'un film indépendant hongkongais. Les principaux protagonistes de l'aventure Ho Yuk - qui a pris plusieurs années, de l'idée originale au tournage - sont tous là ! Chacun y va de son anecdote et de son analyse, de la réalisatrice-scénariste-productrice Yau Ching à la directrice artistique Gill Wong, en passant par les actrices débutantes Erica Lam et Wong Chung Ching, ainsi que les confirmées Maria Cordero et Colette Koo. Pour qui aime le cinéma et son processus de création (artistique mais aussi matériel), « Inside Ho Yuk » est captivant : nous y apprenons comment faire un film dans l'ancienne colonie lorsqu'on n'a que peu d'argent et aucune autorisation de tournage, mais une féroce envie de mise en scène. Alors on se joue des caméras de surveillance dans le métro ou des policiers dans la rue, on emprunte à ses amis des éléments pour meubler les décors, on recrute des interprètes parmi ses proches, on met son propre argent dans le film, etc. Le règne de la débrouillardise ! Il est d'ailleurs à parier qu'il y a quelques années, avant l'apparition de la caméra numérique, une telle œuvre n'aurait jamais vu le jour…

Comme le souligne un des chapitres du programme : « Ho Yuk est le premier film réalisé à Hong Kong par une femme ayant pour thème le désir entre des femmes ». Et force est de constater qu'aucun homme n'est présent à l'image pour nous confirmer ou infirmer la chose !

Chose étrange, une fois les 52 minutes du documentaire passées, on en vient à le préférer à l'œuvre qu'il est sensée accompagner…