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Des Chinois à Hollywood (et ailleurs) 1/1 - Page 2
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Date : 1/1/1999
Type(s) : Information
 
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Studios :
Shaw Brothers
 
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Bien avant l'arrivée et le succès au box amériacain d'acteurs HK comme Jackie Chan ou Jet Li, d'autres chinois ont tenté (et parfois réussi dans une certaine mesure) de percer dans la machine à rêver hollywoodienne...

- Anna May Wong : Shanghai Express en 1932 de J. Von Sternberg

- Kerye Luke : fils du personnage de Charlie Chan dans les années 30, la série TV Kung Fu (oui maître), ou plus récemment Gremlins de Joe Dante

- le mongol Valery Inkijinoff : qui de La Tête d'un Homme d'après un Maigret de Simenon à la série Tang (sans les frères) en 1970, incarna toutes sortes d'asiatiques fourbes aux USA comme en France.

- Nobu Mc Carthy : J'ai acheté une chinoise , ou Johnny Staccato

Nancy Kwan
Nancy Kwan
Fu Manchu
Fu Manchu
Lisa Lu
Lisa Lu


-
Nancy Kwan : Le Monde de Suzie Wong en 1960, Les Tueurs au Karaté en 67, Les Yeux de la Jungle en 77.

- Lisa Lu : la future impératrice douairière du Dernier Empereur et mère de Le Club de la Dernière Chance (vue aussi dans Commando de Destruction en 60 avec James Stewart).

- Soon Teck Oh : des tas de séries TV et de films dont Le Justicier braque les Dealers en 87.

- Victor Wong : Le Dernier Empereur, Jack Burton, Le Prince des Ténèbres, acteur qui tâta lui aussi du cinéma dans son pays d'origine avec The Adventurers de Ringo Lam en 95.

Philip Ahn- Tsai Chin : la fille de Fu Manchu avec Christopher Lee dans les années 60, films racistes s'il en est, reviendra au cinéma en 93 dans Le Club de la Chance (encore lui !) et le tout récent et mauvais Red Corner avec Richard "Bouddha"Gere en 98.

- Philip Ahn : l'autre maître de Kung Fu , a également joué dans d'interminables séries TV et films entre autres le sublime Samuel Fuller Shock Corridor en 63.

Il faudra attendre John Carpenter (grand amoureux des films de Hong Kong) pour espérer une amélioration. En embauchant Dennis Dun (Le Dernier Empereur, Le Prince des Ténèbres) en vrai héros de Les Aventures de Jack Burton dans les Griffes du Mandarin alors que tout indiquait Kurt Russel dans ce rôle. Résultat : plantage total ! Dun repart pour des petits rôles comme l'atteste Magic Warriorsen 97 de son compatriote Ronny Yu.

Victor Wong
Victor Wong dans Les Aventures de Jack Burton
Dennis Dun
Dennis Dun dans Jack Burton

En 1969 arrive un OVNI genre Ed Wood avec de bons acteurs. Sorti en vidéo sous le titre Le 3° Oeil, The Yin and the Yang of Mr Go ou Touch and Go réalisé par l'acteur Burgess Meredith (les Rocky ) est le prototype du film nul, ni fait, ni à faire. Filmé avec les pieds, sans substance que la morale réprouve avec des transparences qui feraient passer celles d'Hitchcock pour des chefs d'oeuvre, le film se permet d'obtenir James Mason grimé en chinois et le premier rôle à l'écran de Jeff Bridges (généralement omis dans sa filmo). Le pire est de trouver le grand réalisateur King Hu(oui, oui, vous lisez bien !) dans un rôle inexistant. Qu'est-il aller faire dans cette galère ? Nul ne le saura jamais !!!

Bruce Lee dans Le Frelon VertLes anglo-saxons, les américains en particulier, avec leur fric et leurs moyens ont toujours recherché ailleurs les meilleures choses, les ont cassées, broyées et redistribuées à la sauce yankee. Ce n'est pas toujours réussi mais quelquefois cela a pu prendre une bonne forme. L'exemple le plus célèbre est Bruce Lee. Né aux USA, parti très jeune en Chine, il sera victime du racisme latent, la production de Kung-Fu lui préférant un blanc mais il reviendra en vainqueur avec Opération Dragon, qui devait inaugurer une nouvelle ère sino-américaine cinématographiquement parlant, si la mort ne l'avait frappé prématurément.

Vers la fin des années 60, c'est en Italie que l'on découvre des premiers acteurs chinois, complètement oubliés aujourd'hui, avec un rôle principal : Chen Lee dans un western spaghetti : Shanghai Joe l'Implacable en 68 de Mario Caiano avec Carla Romanelli et l'omniprésent Klaus Kinski. Apparemment vedette dans ces années là de combats d'arts martiaux, cet acteur, sans charisme évident et ayant probablement ouvert une brêche, promènera sa silhouette dans d'autres productions italiennes de seconde zone telle Un Poing c'est Tout de Gianfranco Pardini en 74 avec Karin Schubert et un George Wang autre acteur que l'on trouve dans Hercule contre Karaté (!) en 74 d'Antonio Margheriti. Du bon vieux bis, quoi !!!

Ayant eu un gros succès personnel en Europe avec La Main de Fer (souvenez-vous de l'inénarrable bande-annonce), Lo Lieh part à la recherche de Cinecitta face au vieux briscard Lee Van Cleef dans un film d'Antonio Margheriti saupoudré de femmes déshabillées prétexte à un scénario débile, secouez le tout et vous obtenez (accrochez-vous !) La Brute, le Colt et le Karaté (74) (diffusé en VO sur Canal +). Il est inutile de préciser que les combats ne sont pas aussi bien filmés qu'à HK mais le film même limité n'est pas désagréable à regarder; Ceci dit, Lo Lieh ne fera plus de film étranger. Comprenne qui pourra.

En ces années 70, le mythe Bruce Lee étant encore en pleine expansion, la Shaw Brothers s'associa avec la célèbre firme de films d'horreur : la Hammer pour ce qui restera un des piliers du film d'horreur kung-fu : Les 7 Vampires d'Or (74) avec le grand Peter Cushing puis l'égérie de Chang Cheh, le sabreur de La Rage du Tigre : David Chiang accompagné de la douce et belle Shih Szu( Les Griffes de Jade ). Vieillit, on peut penser que le film donna naissance à Hong Kong à tout un courant horreur-kung-fu dès les années 80 avec La Fureur du Revenant (chez Virgin Vidéo) ou l'Exorciste Chinois voire les Mr Vampire et ses suites (chez HK). Il est curieux de noter que beaucoup d'asiatiques meurent dans le film pour sauver leurs amis britanniques qui eux restent imperturbables jusqu'à la fin. Le résultat serait-il le même dans un remake ? Le film est réalisé par Roy Ward Baker, mais le générique l'indique, Liu Chia Liang crédité comme chorégraphe des combats, en aurait réalisé certaines parties. Cela semble évident car seul HK sait filmer HK (même sur Matrix ).

En raison du succès du film, la Hammer réitéra l'association pour Un Dénommé Mr Shatter (inédit sauf en vidéo) avec surtout Stuart Whitman, Peter Cushing, Anton Diffring et Ti Lung (10 ans avant les Syndicat du Crime I & II ) et Lily Li (Young Master, Le Combat Mortel de Shaolin). Petit polar daté sans prétention, tourné à Hong Kong, tentant de lancer à l'étranger Lung, sans grand succès d'ailleurs, ce film a bénéficié de l'un des plus mauvais doublage français imaginable (diffusé sur C+ en 92).

Jimmy Wang Yu et George Lazenby dans The Man From Hong Kong
Jimmy Wang Yu et George Lazenby dans The Man From Hong Kong
La Brute, le Colt et le Karaté
La Brute, le Colt et le Karaté

Comme aujourd'hui, ces stars arrivaient un petit peu comme un cheveu sur la soupe, car en Occident Bruce Lee était censé être le premier acteur à être devenu connu du monde entier, mais quelques années avant lui Wang Yu avait marqué de son empreinte le cinéma d'action. Rebaptisé Jimmy Wang Yu, il tenta sa chance en Australie en 77 avec cet Homme de Hong Kong très influencé James Bond et assez violent pour l'époque, le méchant de service étant un ex James Bond : George Lazenby. Le film passa inaperçu probablement à cause du manque de charisme de l'acteur, il fait d'ailleurs depuis partie du monde des gangsters à Taïwan revenant de temps en temps à l'écran comme dans Island of Fire en 91 avec Jackie Chan. Raciste, au comportement irascible, il laissa passer sa chance.

Un an plus tôt, George Lazenby interprétait un ersatz de James Bond (encore un !) dans Stoner accompagné d' Angela Mao (la petite soeur de Bruce Lee assassinée dans Opération Dragon ). Film très 70's qui n'apportera rien à la gloire de l'actrice. Celle-ci abandonna peu après sa carrière. Elle fut cependant considérée comme la première star guerrière du cinéma chinois, Lazenby fait d'ailleurs pâle figure à ses côtés. Notons aussi que la version d'origine dure 20 minutes de plus centrée sur Mao.

En 77, le réalisateur d' Opération Dragon Robert Clouse tourna Amsterdam Kill ou De la Neige sur les Tulipes (une classique histoire de drogue) avec Robert Mitchum et Leslie "Drebbin" Nielsen. On pouvait y rencontrer Yuen Biaoalors à ses débuts ainsi que Sammo Hung acteur et chorégraphe des combats du film. Ce dernier étant actuellement en Californie pour la série TV US Le Flic de Shanghai (Martial Law).

Sylvia Chang dans Mad Mission
Sylvia Chang dans Aces Go Places

Carter Wong dans Les Aventures de Jack Burton Carter Wong dans Les Aventures de Jack Burton

Parfois le cinéphile est amené à découvrir des productions incroyables. Considéré comme un des plus mauvais film de Mel Gibson (ils n'ont pas vu Comme un Oiseau sur la Branche et Air America !) Attaque Force Z est un de ces petits films de guerre tourné à la va-vite alors que Gibson était encore en Australie. Réalisé par Tim Bustall, on peut y découvrir jeunes John Philip Law, Sam Neill et incroyable mais vrai Sylvia Chang (la série des Mad Mission, devenue depuis réalisatrice de films d'auteurs) ainsi que Koo Chuan Hsiung (méchant régulier face à Chow Yun-fat dans Rich And Famous, Black Vengeance, ou Island on Fire ). Régulièrement, on le trouve à 30FF dans les bacs des supermarchés. Notons pour la petite histoire que Bahz Luhrmann, futur réalisateur de Roméo + Juliette avec Di Carpaccio y apparaît furtivement comme acteur. La série B est et restera toujours un vivier de diverses personnalités. Sylvia Chang apparaîtra, sous le nom de Channing , dans une production américaine en 84 : Meurtre à San Francisco où elle fait copieusement violer par Chuck Norris (!). Les voies de l'industrie cinématographiques sont impénétrables (si j'ose m'exprimer ainsi). Tout dernièrement, Sylvia était à l'affiche du Violon Rouge (99) avec Samuel L Jackson (!) et ... Jean-Luc Bideau (!!).

Comme pour toute bonne chose en ce bas monde, si le public voulait de temps en temps faire un effort et ne pas accepter bêtement sans esprit critique les daubes qu'on lui propose, il aurait peut-être pu lui-même changer les choses car John Carpenter nous permis à sa manière de découvrir le cinéma asiatique. Mais le héros blanc étant un beauf, le vrai héros étant chinois et tout cela mélangé avec une bonne dose d'humour, le public bouda Les Aventures de Jack Burton dans les Griffes du Mandarin en 84 qui un petit chef d'oeuvre d'action et d'humour, encore faut-il enlever ses oeillères. Ils nous fit redécouvrir l'imposant Carter Wong (des milliers de kung-fu films dans les 70's) ainsi que James Hong, acteur à tout faire du ciné yankee dès qu'il a besoin d'un asiatique. Dans le rôle du méchant Lo Pan, il trouve la place qu'il méritait. Le même James Hong réalisera son unique film en 90 aux USA avec Michael Wong(Final Option, Fury, First Option) un film gore intitulé The Wineyard , toujours inédit en France (même en vidéo, alors !!). Devenu depuis star à Hong Kong bien qu'américain d'origine, Michael Fitzgerald Wong tournera au Canada le rôle du méchant dans le téléfilm pilote Once a Thief en 97 et le culte Piège à Hong Kong de Tsui Hark. Son frère Russel Wong resté aux States devra se contenter de Prophecy II ou la série sympa Vanishing Son et obtiendra le rôle principal dans le très bon Saké (Eat a Bowl of Tea) et dans Le Club de la Chance tous deux de Wayne Wang.

John Lone et Zhang Ziyi dans Rush Hour 2A l'instar des 7 Vampires d'Or, on peut penser qu'un autre film en langue anglaise fit naître à Hong Kong un nouveau style de cinéma, le néo-polar : L'Année du Dragon en 85. Réalisé par Michaël Cimino avec Mickey Rourke (la bonne époque), le film quoique réactionnaire et quelque peu raciste fît couler beaucoup d'encre à sa sortie. Montage haché, scènes d'action grandioses, très violent, le spectateur découvrit un nouvel acteur chinois, beau, sûr de lui, charmeur : John Lone, le méchant jaune de service qui confirmera son talent dans Les Modernes et Le Dernier Empereur . Par la suite, se prenant au sérieux et en proie au narcissisme, il joue dans le Cronenberg Mr Butterfly et le mauvais La Proie incarnant, un comble, un japonais parlant mal japonais. Qu'est devenue sa carrière, personne ne le sait. Peut-être ce Chicago 1920 dans son pays d'origine apportera-t-il une réponse ?

 
 
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