Hong Kong Cinemagic
Version française English version
 Critiques   Forum   Facebook  
 Personnes
 Films
 Studios
 Lexique
 Vos réglages

Rech. HKCine
Utiliser la Recherche Google
>> Aide

 Réalisateurs
 Acteurs
 Techniciens
 Producteurs

 Arts martiaux
 Action / Polar
 Comédie
 Drame & Opéra
 Catégorie 3

 Shaw Brothers
 Comptes rendus
 Industrie du film
 Culture et société

 Tests DVD Z2 VF
 Tests DVD SB Z2
 Autres Tests DVD
 Bibliographie
 Guide d'achat

 La Catégorie 3
 Héros handicapés
 Le Japon et HK
 Index des Archives

 BOF & Musique
 PDF & E-books
 Livre d'or VIP

 Plan Du Site
 Archives des éditos
 Aide à la Navigation
 Rédaction
 Historique
 Liens Web
 Le ciné HK et nous
 Livre d'or
 Remerciements
 HKCinemagic 2

Statistiques :
11630 Films
19215 Personnes
1448 Studios
230 Articles
82 Interviews
155 Tests DVD
32452 Captures DVD
3722 Vidéos
Interview Roy Horan : acteur et producteur gweilo à HK
Explorer de nouveaux territoires 1/1 - Page 7
Infos
Auteur(s) : Arnaud Lanuque
Date : 13/3/2006
Type(s) : Interview
 
 Liens du texte  
Personnes :
Bruce Le
Ng See Yuen
John Woo
Ronny Yu Yan Tai
Films :
Le Maître d'armes
Studios :
Seasonal Film Corporation
 
< Précedent
Page 6 : Quand Karaté Kid rencontre Rambo
 
 Notes  
Entretien mené à L’Université Polytechnique de Hong Kong par Arnaud Lanuque.

Les remerciements les plus vifs à Roy Horan pour sa gentillesse et son sens de l’humour.

Merci à Yves Gendron et Pieter Klein pour les captures.


HKCinemagic : Mais pour vous c'était le dernier. Pourquoi n'avez-vous pas été plus loin dans la production ?
Roy Horan : Au début des années 80, j'avais commencé à me concentrer sur la production et la distribution de vidéo. Ng See Yuen et moi avions une société de vidéo ensemble. Malgré le fait qu'il n'y ait pas assez d'argent, j'ai continué la production vidéo et la distribution internationale de vidéos à travers les années 80. J'ai aussi distribué des films pour Seasonal ainsi que pour d'autres sociétés et j'ai commencé à voir un modèle de marché. Ng et moi avions différents points de vue sur la direction du marché international. En 1987, vers la fin de la grosse poussée mondiale de la vidéo, je lui ai dit, « Si nous voulons vraiment aller quelque part dans le marché international, continuer avec de bonnes ventes dans le marché de la vidéo, du câble et ainsi de suite, nous devons dépenser plus d'argent. Tu dois augmenter tes budgets de film dans la catégorie des 3, 4 et 5 millions de dollars. » C'est un peu effrayant pour quelqu'un qui a réussi en faisant des films à haut concept (ou controversiaux) avec peu d'investissement. C'est un gros risque et il ne voulait pas le prendre. Il avait sûrement de bonnes raisons pour ça parce que, à ce niveau de budget, si vous ne réussissez pas, votre boîte ferme à cause d'un, ou deux, bides. En même temps, si vous y arrivez bien… vous savez… c'est l'intérêt de l'industrie du film. Je crois qu'il a pris une décision concernant les affaires qu'il trouvait plus faciles.
 
 
HKCinemagic : Une dernière histoire que vous voudriez nous raconter ?
Roy Horan : L'autre chose que j'ai faite, en relation avec tout ça… je crois que c'était en septembre 1983… fut d'écrire un article pour Inside Kung Fu sur comment réussir dans les films de Kung Fu. L'article fut écrit dans un but double. L'un était de trouver des talents internationaux pour les films HK, l'autre était de créer un concept intéressant de recherche de talents, « Serez-vous le nouveau Bruce Lee?” Ce que j'ai fait dans cet article c'est analyser la chorégraphie d'action, en me basant sur mon expérience, et livrer une mise en scène technique pour les acteurs et chorégraphes, tout ça dans un style comique. A l'époque, le rédacteur en chef m'a dit que le numéro s'était mieux vendu que tous les autres dans l'histoire de cette publication… surprise, surprise ! L'article a circulé pendant de très nombreuses années. Je crois que ce que ça a fait c'est donner aux gens impliqués dans l'action hollywoodienne plus de respect pour la manière dont les réalisateurs, chorégraphes et acteurs faisaient les choses à Hong Kong. Je pouvais voir que les informations et les techniques étaient ensuite utilisées dans les films d'action indépendants US. Les Américains développaient une plus grande conscience. John Woo a fait un film avec Van Damme et ce dernier a aussi promu le talent hongkongais parce qu'il a confiance en leur savoir-faire en ce qui concerne l' action. Je crois que c'est vraiment bien que les talents de Hong Kong aient fait une bonne entrée à Hollywood. Ils sont en train de faire de sérieux progrès à LA de nos jours. Aussi, je pense que c'est bien que certains d'entre eux reviennent ici et se demandent « Que peut-on faire avec la Chine ? Que peut-on faire sur notre marché local ? » A cet égard, je suis plutôt content de faire partie de ce mouvement.
 
 
HKCinemagic : Vous gardez toujours un œil sur l'industrie ?
Roy Horan : Nous enseignons le tournage vidéo ici, à l'Université, et des réalisateurs et ainsi de suite vont et viennent dans ce département constamment. Cependant, je ne garde pas beaucoup de contacts. Les personnes avec qui je bossais sont des leaders dans l'industrie. Je ne connais pas vraiment les gens qui travaillent pour eux aujourd'hui, contrairement à avant. Ronny Yu, le réalisateur de Fearless, est un ami. En 1990, nous avons travaillé ensemble à LA sur un film intitulé The Death Touch. C'est allé jusqu'en pré-production, puis la banque de la boîte de production s'est retirée. J'ai encore le script du film, qui sait ? J'ai même perdu contact avec Ronny… directions différentes, je suppose. Mon intérêt principal ici, à l'Université, c'est la créativité… la recherche en pensée créative. Beaucoup pensent que l'atout compétitif du futur n'est pas l'information mais la créativité et l'innovation. Alors, j'ai fait un changement plutôt radical par rapport au cinéma. Je crois que la créativité a une base neuropsychologique, une base scientifique liée à des études chinoises et indiennes très anciennes sur l'esprit. J'ai même mon propre laboratoire d'électroencéphalographie et je suis sur le point de publier de nouvelles théories dans le domaine. Pour les gens qui me connaissent en tant que mec kung fu, ça peut être un peu surprenant de voir que je suis soudainement passé à la science et à l'éducation. Ce que peu de gens savent c'est que j'ai un solide bagage scientifique, de même pour les arts. Faire des films était une assez chouette expérience, environ 20 ans dans l'industrie. Ce fut le résultat de la synchronisation, de la chance, le fait d'être au bon endroit au bon moment, de parler la langue, d'avoir un intérêt pour la culture chinoise, de vouloir apprendre d'eux et de ne pas sentir cette envie stupide qui conduit des gens à dicter comment les choses doivent être faites. Je crois que dans ce business, c'est très important que les gens puissent sentir qu'ils peuvent travailler avec vous.
 
Page :  1  2  3  4  5  6  7   Top
Précedent :
Page 6 : Quand Karaté Kid rencontre Rambo

 Publicité avec Google AdSense   Participer au site   Contact   FAQ   Utilisation contenu du site   Disclaimer   Rapport d'erreur  
copyright ©1998-2013 hkcinemagic.com