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Interview Chan Wing Chiu
Des catégories III à Truffaut Page 1
Infos
Auteur(s) : Bastian Meiresonne
Date : 10/3/2006
Type(s) : Interview
 
 Liens du texte  
Personnes :
Fruit Chan Gor
Gordon Chan Kar Shan
Chan Wing Chiu
Alfred Cheung Kin Ting
Sammo Hung Kam Bo
Andy Lau Tak Wah
Eric Tsang Chi Wai
Films :
A Side, B Side, Seaside
Emotional Girl - Doubt Of Distress
Finale In Blood
Retribution Sight Unseen
Unforgetful Holiday
Articles :
Catégorie 3
Studios :
Focus Films Co.
 
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 Notes  
* Le premier film indépendant de Fruit Chan Made in Hong Kong avait été en partie coproduit par Andy Lau alors que A Side, B Side, Seaside a été entièrement développé sous l'égide de l'actuelle société de production d'Andy Lau, Focus Films.

Propos recueillis au cours du Festival du Film Asiatique de Deauville 2006, par Bastian Meiresonne et David Vivier.

Remerciements aux organisateurs du festival.

Photo © par David Vivier pour HKCinemagic.com


Assistant de bon nombre de grands réalisateurs hongkongais (Eric Tsang, Alfred Cheung, Gordon Chan, Sammo Hung, etc.) au cours de ces trois dernières décennies, Chan Wing Chiu ne s'est illustré en tant que réalisateur que sur deux précédentes Catégorie III : Three Days of a Blind Girl et Emotional Girl – Doubt of Distress au début des années 1990 et comme acteur dans l'oubliable Unforgetful Holiday.

A Side, B Side, Seaside marque son retour réussi derrière la caméra, en signant une légère bluette adolescente loin des clichés actuels habituels du genre. Pris au pied du lit un dimanche matin au cours d'une de ces interviews express, dont seul Deauville a le secret, Chan accepte de répondre avec beaucoup d'humour et d'enthousiasme à nos questions fugaces.


© hkcinemagic.com

Des catégories 3 à Truffaut

HKCinemagic : Qui êtes-vous vraiment et pourquoi vous faites ce que vous faites ?
Chan Wing Chiu : Je m'appelle Chan Wing-Chiu et je suis le fondateur de la société de production Ah Chiu Je suis devenu un réalisateur, parce que j'adore le cinéma depuis mon plus jeune âge. Le cinéma est un moyen de communication et un moyen de voyager à travers le monde en participant à des Festivals. Si je ne faisais pas du cinéma, je ne serais pas assis ici avec vous et à parler avec différentes personnes.
 
HKCinemagic : Au vu de votre filmographie, je m'attendais à découvrir une bonne vieille Catégorie III venant de votre part – qu'est-ce qui s'est passé ?
C W C : ( Rires ). Je suis très content, que vous ayez vu mes films précédents ! Il faut dire, qu'il s'agissait des films purement commerciaux. Les projets m'avaient été imposés par la société de production, je n'avais donc pas d'autre choix. Je voulais vraiment réussir à m'imposer au sein du cinéma, donc j'acceptais ce qui me tombait sous la main. En même temps, ces films présentaient une sorte de défi, j'ai donc pris du plaisir à les réaliser.

En fait, le projet de A Side, B Side, Seaside n'est pas très différent dans sa conceptualisation: il ne me fallait en aucun cas laisser passer l'occasion de le réaliser; surtout que j'étais très inspiré par le thème du film. Peut-être que je n'arriverais plus jamais à ressentir les choses que j'ai pu ressentir en écrivant le film; il fallait donc à tout prix, que je le grave sur pellicule. J'ai vraiment été attiré par la profondeur des sentiments des différents personnages.

 
HKCinemagic : Vous n'aviez réalisé que Three Days of a Blind Girl et Emotional Girl – Doubt of Distress auparavant?
C W C : Oui, je n'ai fait que ces deux-là
 
 
HKCinemagic : Dans vos films passés, comme dans le présent A Side, B Side, Seaside vous semblez privilégier les personnages féminins !
C W C : C'est sans aucun doute, parce qu'il m'est plus facile de filmer de jolies jeunes femmes, plutôt que des hommes! En fait, j'ai été très influencé par le cinéma de Truffaut et j'ai beaucoup étudié son unique manière de filmer et de révéler la beauté de la femme. Quand je commence à m'imaginer une histoire dans la tête, il me vient souvent l'image d'une femme…voilà pourquoi!
 
HKCinemagic : De toutes vos collaborations avec différents réalisateurs c'est indéniablement l'œuvre de Fruit Chan qui marque votre dernière production. Il est d'ailleurs possible de dresser un parallèle entre votre courte carrière et celle de Chan, qui a également commencé par deux film commerciaux (Finale in Blood et un inédit à ce jour) avant de passer à des projets plus personnels.
C W C : Il y aurait tant de choses à dire concernant la relation entre Fruit Chan et moi…En tout cas, vous avez tout à fait raison d'évoquer les similitudes entre nos carrières respectives.

Fruit et moi sommes de la même promotion; nous avons à peu près le même âge. Nous sommes amis de longue date; en même temps, j'ai toujours été une sorte d'apprenti, j'ai appris énormément de choses en sa compagnie. Nous avons travaillé tous deux au centre culturel de Hong Kong avant de nous lancer dans le cinéma et de prendre des chemins différents. Comme vous avez justement remarqué, nous avons dû commencer tous deux par des projets purement commerciaux; mais par la suite, j'ai vu que Fruit a su trouver une voie plus personnelle. Il a été d'une véritable influence sur ma propre carrière, car je voulais à tout prix imiter ce qu'il avait réussi à faire. Il m'a influencé jusque dans mon style et ma manière de tourner un film, comme le fait d'utiliser des acteurs non professionnels. J'ai repris sa manière de faire, car il n'y a que lui, qui ose actuellement faire cela au sein de l'industrie du film de HK.

 
HKCinemagic : Un autre parallèle possible entre vos deux carrières est l'implication d'Andy Lau dans vos projets personnels? *
C W C : En fait, Focus Films avait lancé un appel de scénarios, qui servent à des projets d'art et d'essai, des projets sans aucun sang ni violence. Je leur ai soumis mon script et nous avons passé beaucoup de temps à le retravailler. Focus Films est actuellement pour moi la seule société de production hongkongaise à se risquer à produire de tels films et à accorder une totale liberté artistique aux réalisateurs. C'est vraiment très rare de nos jours.
 
HKCinemagic : Justement, quel regard portez-vous sur le cinéma indépendant hongkongais?
C W C : Je place beaucoup d'espoir dans l'actuel cinéma indépendant hongkongais, car il y très peu de nouveaux réalisateurs dans le cinéma purement commercial. Les seuls nouveaux talents à émerger sont des réalisateurs issus de courts métrages ou de films indépendants, qui nourrissent une véritable passion pour le cinéma d'art et d'essai. Les grands studios commencent à reporter leur intérêt sur ces nouveaux talents et j'ai bon espoir qu'ils puissent insuffler un courant plus indépendant au sein de futurs projets.
 
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