Jimmy Tong est un chauffeur ordinaire qui, après s'être glissé dans un smoking de superespion de 2 milliards de dollars, devient malgré lui un agent secret sensationnel. Ce smoking de luxe plonge le pauvre Tong et son éblouissante partenaire Del Blaine dans l'univers dangereux de l'espionnage international.
Critique
Lorsqu’il entame le tournage de The Tuxedo en 2001, Jackie Chan a réalisé le rêve américain, grâce au succès de Rush Hour, obtenant ainsi la reconnaissance à laquelle il aspirait depuis des années. Mais après s’être illustré comme star des films d’action, il espère remporter l’adhésion en tant qu’acteur à part entière. Ainsi, il annonce lors...
Le fameux smoking a été créé par le grand couturier Giorgio Armani, enchanté de travailler avec Jackie Chan. Le costume, de forme classique, est en laine fine avec d'étroits revers de satin, une veste surpiquée, une ceinture de satin, et se porte avec la chemise et le noeud papillon traditionnels.
2.
Le rapport "maître-élève" du couple Jackie Chan / Jennifer Love Hewitt s'est inversé dans les scènes de danse. C'est elle qui lui a appris à se déhancher sur fond de soul music. L'actrice confie : "Il était littéralement paralysé ! Cela m'a bien amusée, car la danse, contrairement aux cascades, n'a pas de secrets pour moi. Je la pratique depuis l'enfance, et il me revenait donc d'encourager Jackie, de lui dire : "Allez, relax, tu peux y arriver".
3.
Jackie Chan est réputé être un acteur perfectionniste. Kevin Donovan se souvient d'un tournage de nuit où il devait bondir et faire une double pirouette tout en dégommant deux "méchants". La scène paraissait ardue et fatigante à jouer, et à la quatrième prise, le réalisateur lui a lancé : "Il va peut-être falloir s'arrêter là, car j'ai peur que tu te fasses mal". Mais Jackie Chan a tenu à continuer... et a enchaîné trente-sept prises ! Il ne s'arrête qu'après avoir donné le maximum de lui-même.
4.
Sur le tournage, Jennifer Love Hewitt avait l'art de faire rire constamment son partenaire Jackie Chan. Ce dernier confie : "A "moteur", je la surprenais régulièrement en train de sourire dans mon dos, et il suffisait que nos regards se croisent pour qu'elle pouffe de rire et ruine la prise. Elle n'en était pas moins extrêmement concentrée sur le côté physique du film, et s'entraînait chaque fois qu'elle n'était pas dans une scène."