Dans une petite ville côtière chinoise sous la dynastie Ming, une rumeur veut que des « wokos » (pirates japonais) aux épées démesurées rôdent dans les parages. En fait, il s’agit d’une paire d’anciens soldats (dont un jeune guerrier plein de morgue) qui voudrait fonder une école martiale afin de préserver les techniques martiales spéciales qu’ils ont apprises justement pour combattre les wokos. Toutefois, les maitres des écoles locales ne l’entendent pas de cette oreille et ils renforcent les rumeurs pour chasser les parvenus. Commence alors une traque dans lequel se trouvent également mêlés un vieux maitre encore vaillant, sa jeune épouse mal mariée et un quatuor de danseuses exotiques pétulantes.
Critique
En 2011, un petit film sans vedettes connues jette un pavé dans la mare au sein d’un cinéma martial chinois un brin guindé. Il s’agit de Wo Kou De Zong Li Aka The Sword Identity un film qui se distingue par une présentation aussi fulgurante que réaliste des arts martiaux de même que par son récit, ses thèmes et son ambiance qui l’apparente à une forme de conte martial zen.