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Danse du Lion |
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Once Upon A Time In China 3
La Danse du Lion est une tradition du nouvel an chinois pratiquée depuis l’Antiquité. Il s’agit d’une forme de démonstration des écoles de wushu traditionnelles, pratiquée essentiellement à Hong-Kong et à Canton.
Déguisés de la tête au pied, les porteurs (au nombre de deux, un pour la tête, un pour la queue) accomplissent des acrobaties, sous le rythme du tambour, des gongs et des cymbales, devant la foule et les magasins. Chaque démonstration est une fête, mais elle est aussi destinée à faire fuir les mauvais esprits et à apporter bonheur et prospérité pour l’avenir, ou à l’occasion d’une naissance, d’un mariage...
Il existe aujourd’hui des compétitions de danse du lion, chaque prestation durant environ 10 à 12 minutes. Chaque école de wushu possède son propre style et sa propre chorégraphie, marqués par les particularités de son style martial. Le lion peut aussi être accompagné de lionceaux, ou de singes armés de bâtons, ou de clowns. On peut voir notamment cette tradition dans La danse du lion (The Young Master) avec Jackie Chan et Once Upon A Time In China 3 (La danse du dragon).
Voir aussi le topic consacré dans le forum |
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Dian mai |
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Dian mai (« toucher les vaisseaux sanguins ») ou Dim mak en cantonais sont des techniques de combat visant les vaisseaux sanguins et les méridiens d’acupuncture dans le but de perturber la circulation de qi et ainsi provoquer des blessures graves, voire la mort. Ces techniques supposent une très bonne connaissance des heures de circulation de l’énergie interne et des méridiens. (voir aussi « Dian xue »)
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Dian xue |
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Dian xue (« toucher les points vitaux ») est une technique de combat visant les points d’acupuncture dans le but de perturber la circulation du qi et ainsi provoquer des blessures graves, voire la mort. En fonction de la pression de la frappe il peut y avoir un effet de retardement. Ces techniques sont gardées secrètement par les grands maîtres et ne sont divulguées qu’à de rares élèves dignes de confiance et dont le niveau de gong-fu est très avancé. Ces techniques ont connu un certain déclin avec l’introduction des armes à feu en Chine.
Dans Tigre & Dragon de Ang Lee, Jade la hyène (Cheng Pei Pei) utilise le dian xue pour immobiliser son adversaire. (voir aussi « Dian mai »)
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Dim Sum |
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Le Dim Sum (dian xin) « qui touche le cœur » est une petite portion de nourriture sucrée ou salée originaire de la province du Guangdong. Les Dim Sum sont servis au déjeuner dans les restaurants. Il existe une grande variété de Dim Sum qui peuvent se présenter sous la forme de ravioli, beignets, rouleaux, triangles, pâtés, soupes, tartelettes…
David Wu Tai Wai y fait référence dans le reportage "A l’épreuve du temps" disponible sur l’édition DVD zone 2 de A Toute Epreuve.
Source : Le grand guide de Hong-Kong (1990) Ed : Gallimard |
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Doublage Post-Synchro |
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A l'origine, les films HK étaient tournés en muet, moins maintenant où les tournages se font de plus en plus souvent en son direct (voir bruitage). On mettait ensuite les bruits et les dialogues après le montage en post-production. Avant les années 70, les films étaient en mandarin, mais le cantonais allait vite supplanter la langue minoritaire à Hong Kong. Cependant, les deux langues cohabitent encore et c'est pour cela que les V.C.D. et les DVD sont édités en cantonais et en mandarin sur les 2 pistes sonores. C'est pour cela que dans pas mal de cas l'acteur n'a pas sa propre voix (même dans le doublage de sa propre langue), et que selon la piste que l'on écoute la voix diffère.
En ce qui concerne la post-synchro à l'étranger (en France, en Grande-Bretagne ou aux USA), elle a été l'objet d'un massacre en règle à ses débuts ! En effet, les distributeurs qui achetaient les films de kung fu au début des années 70 n'avaient pas beaucoup d'argent. Ils récupéraient donc des oeuvres de secondes zones et les faisaient doubler à la chaîne par des sociétés de post-synchronisation au rabais à qui il arrivait parfois de traduire à leur convenance une histoire qu'ils inventaient au fur et à mesure ! (lire le reportage des "Cahiers du Cinéma" spécial Hong Kong n°362-363 page 116). Dans ce magazine, on apprend que les films arrivaient sous-titrés en anglais ou non. Dans le premier cas, ils traduisaient grosso-modo, mais dans le second, ils étaient effectivement obligés d'inventer le scénario. Ils bâclaient tellement leur travail qu'il leur arrivait de doubler 2 films en une journée (il leur fallait en revanche une quinzaine de jours pour un film américain important !). Une équipe de 4 ou 5 comédiens (souvent les mêmes) faisaient donc tous les personnages d'un même film. Quant au titre, les noms les plus débiles ont été inventés, ne reprenant que très rarement le titre original, mais le plus souvent improvisés pour l'exigence du marché ! L'ingénieur du son qui était interviewé déclara même que les distributeurs n'hésitaient pas à massacrer une oeuvre en la découpant des ses dialogues inutiles afin de dynamiser l'ensemble ou la réduire afin de passer 2 films sur un seul programme. Des réductions de 30 minutes étaient même très courantes à l'époque !!! L'autre gros problème était dans la retranscription de l'univers sonore des films. En effet, quand il y avait des dialogues qui étaient doublés, on ne retrouvait pas exactement les bruitages d'origine, notamment les coups portés et les divers effets sonores qui étaient la marque de fabrique des studios hongkongais. Tous ces défauts n'ont hélas pas amélioré la médiocre appréciation des critiques et des autres personnes qui auraient pu apprécier ce genre de cinéma. C'est d'ailleurs en les reprenant et en les exagérant que l'on réalisa la délirante parodie Kung Pow... qui est parfois à peine exagérée...! |
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Doublure |
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Même parmi les acteurs experts en arts martiaux qui pullulent dans le cinéma HK, il existe des personnes qui doublent les stars. On connaît par exemple Jackie Chan qui a remplacé quelquefois Bruce Lee lors de passage de vitres plutôt risqué. Jackie Chan lui-même n'a pas échappé à ce stratagème : ses doublures les plus connues sont Yuen Biao et Chin Kar Lok. Quant à Jet Li, il est de notoriété publique qu'il se fait largement doublé (notamment par Hung Yan Yan) depuis qu'il a pris une reconnaissance internationale. |
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Dynasties |
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La majorité des films d'arts martiaux se passent sous l'occupation mandchoue, la dynastie Qing qui a duré de la chute des Ming en 1664 à la fondation de la République Chinoise en 1912. Cependant, il faut savoir qu'avant il y avait la dynastie des Song fondée en 960, tombée en deux fois aux mains des Mongols en 1150 pour la moitié Nord du pays, et en 1279 pour le Sud. Ceux-ci fondèrent la dynastie des Yuan qui régna jusqu'en 1368 quand une révolte les chassa pour instaurer la dynastie des Ming.
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