La période la plus prolifique de ce western populaire qu'on appelle avec mépris « spaghetti » coïncidait également avec l'essor en Occident des films de kung-fu. Le bon sens commercial des réalisateurs italiens ne fit qu'un tour et, bien vite, on aperçut des acteurs hongkongais de premier plan (dont Lo Lieh) arpenter l'Ouest sauvage américain (vous avez dit espagnol ?).
Evidemment, les premiers rôles étaient réservés aux stars du genre occidentales (Lee Van Cleef, Klaus Kinski…), mais cette touche d'exotisme redonnait un souffle à des produits de série parfois difficilement distinguables les uns des autres. Aucun chef-d'œuvre ne naquit néanmoins de cette curieuse union…
David-Olivier Vidouze (Août 2005) |