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Critiques Express

Le Boxeur manchot    (1971)
Après un premier essai à la réalisation avec le pionnier The Chinese Boxer l’année précédente, Jimmy Wang Yu remet le couvert. Très certainement frustré par la pression de ses producteurs à la Shaw Brothers, l’acteur décidé de tenter sa chance dans une toute jeune société de production. Il espère ainsi avoir le contrôle artistique total qui lui permettra de livrer SA vision du film d’arts martiaux. Et force est de constater que The Chinese Boxer n’était qu’une gentille mise en bouche.
Etant donné les critiques, je m'attendais à un divertissement drôle et ridicule, avec des combats minables. Et bien j'ai été agréablement surpris. L'une des principales qualités du film est l'énergie qui s'en dégage.

Le rythme est en effet assez incroyable, avec un grand nombre de combats, très variés, très peu de dialogues, on ne se perd pas en expositions inutiles, Jimmy Wang Yu a en effet juste cherché une excuse pour tous ces affrontements. A tel point qu'à certains moments, je me disais sur le ton de la plaisanterie "là ils vont encore se battre" sans trop y croire, et oui!!! Ils se lançaient dans le combat! Les chorégraphies, si elles sont douteuses sur le plan purement martial (le pratiquant de judo fait plus d'aikido qu'autre chose, les boxers Thais ne donnent pas une grande impression de puissance (hormis leurs coups de genoux...), elles sont très dynamiques, rapides et vives. Difficile de s'ennuyer avec des combats si variés.

Le film est découpé en 3 parties : l'exposition kung fu classique, l'arrivée des mercenaires avec massacres à tour de bras, et enfin, Jimmy Wang Yu manchot, qui donne lieu aux scènes les plus folles et les plus amusantes du film!! Il faut le voir se relever comme si de rien n'était! Et même si ses capacités martiales laissent dubitatif, il met beaucoup d'énergie dans tout ce qu'il fait. La réalisation est également inspirée, avec beaucoup de travellings assez bien sentis, des ralentis qui mettent en valeur la puissance de l'action, une scène cultissime sous forme de photos (avec une musique encore plus culte). Il n'est pas étonnant que ce film ait été un flop à sa sortie, tant il est fou. Il n'y a qu'à voir le générique disco (qui anticipe celui de Big Boss et pousse le délire encore plus loin) avec la musique de Shaft à l’appui, pour se rendre compte que l’acteur était bien trop en avance sur son époque.

L'interprétation est assez spectaculaire également, avec Jimmy Wang Yu qui ne possède qu'une expression faciale, mais quelle expression pleine de virilité et de hargne! Le maître d'Okinawa fait penser à un tigre à dents de sabre, et son caractère antipathique cache en fait un méchant très amusant. Les autres ne s'en sortent pas mal non plus. Alors bien sûr, le film est bourré de défauts, et c'est du n'importe quoi, mais c'est du GRAND n'importe quoi, inventif, original, vif, bourrés d'idées incroyables (le yogi....) Il serait bête de passer à un côté d'un divertissement pareil, on ne s'ennuie pas une seule seconde, on rit beaucoup, et Jimmy Wang Yu est vraiment injustement oublié, tant son film respire la sincérité! Nul doute cependant qu'il en a inspiré beaucoup! A voir d'urgence!!!!!

L'appréciation d'un film est un critère subjectif certes, néanmoins, il ne faut pas confondre un navet et un nanar, et One Armed Boxer est un nanar pas un navet!
Léonard Aigoin 1/23/2010 - haut

Le Boxeur manchot    (1971)
1970 marque pour Jimmy Wang Yu l’année de sa séparation avec le studio Shaw Brothers. Immédiatement recruté par Raymond Chow qui venait de fonder la Golden harvest, Jimmy Wang Yu est à l’époque la vedette numéro 1 du film de kung-fu. Si artistiquement, l’acteur nous a offert encore de bons films, commercialement Wang yu ne se relevéra jamais de sa séparation avec les studios Shaw. L’un de ses premiers films pour la Golden harvest sera le célébre One Armed Boxer qu’il réalise. Si Jimmy Wang Yu avait l’idée de chercher la raison de sa vertigineuse descente au box-office, One Armed Boxer lui en offrirait toutes les réponses. Car il faut bien l’avouer, pris au premier degrès, le film est un grand n’importe quoi. Seulement, en tant que bisserie que l’on savoure tel un plaisir coupable, la vision de One Armed Boxer se révéle incroyablement jouissive.

Sur le papier, le concept se montre plus qu’alléchant : la star veut tout simplement faire fusionner la mythologie du sabreur manchot (personnage qu’il incarna lui-même sous la direction de Chang Cheh dans One Armed Swordsman) avec celle du boxeur Chinois (personnage qu’il a lui-même créé en réalisant The Chinese Boxer). Idée prometteuse qui, dans les mains de Wang Yu, pouvait donner un sacré film de kung-fu. Sacré film, One Armed Boxer l’est assurémment, mais pour une autre raison. Tout simplement par la folie et l’éxagération que la star apporte à son film. On le sait, Jimmy Wang Yu a toujours aimé placer les Japonais comme les méchants implacables de ses films. Cette fois, en plus du Japon, il combat un Coréen, un Hindou, des Tibétains et des Thaïlandais. Rien que dans le concept des méchants, on se croirait dans un jeux vidéo. Chacun nous est présenté ainsi que l’art martial qu’il pratique. Pour les amateurs de castagne pure et dure, cette séquence est néanmoins un vrai bonheur. Le film de kung-fu est souvent critiqué pour son manque scénaritisque : ce défaut s’applique totalement à One Armed Boxer où les combats sont incessants. Mais encore une fois, ne faisons pas les hypocrites. Un scénario de film de kung-fu développé constitue un plus, mais ce que l’on vient chercher avant tout c’est l’action. De ce côté-là, One Armed Boxer se montre très riche. Certes, Jimmy Wang Yu n’a jamais vraiment été un grand réalisateur. Chinese Boxer contenait des éléments visuels du plus bel effet repris sur le cinéma Japonais. One Armed Boxer est totalement vierge de ces emprunts, il se présente juste sous la forme d’une série B efficace.

Jimmy Wang Yu a toujours aimé se montrer comme un héros invincible. One Armed Boxer améne ce concept dans ses derniers retranchements. Une fois qu’il s’est fait amputer et qu’il a appris la technique de la paume de fer, Jimmy Wang Yu nous apparaît comme un super-héros de comic-book. Il balaye ses adversaires de façon outrancière et se déplace même en sautillant sur un doigt. Ses adversaires ne sont pas en reste quand l’un se gonfle comme un ballon de baudruche ou un autre marche sur les mains. Un Japonais se voit même affublé de crocs de vampires. De là provient la réputation du film : son délire, son côté cartoonesque.

One Armed Boxer fut un échec terrible pour Jimmy Wang Yu. Il lui donna néanmoins une suite encore plus connue en 1975 : One-armed Boxer Vs The Flying Guillotine. La même année Wang Yu réalisa Return of the Chinese Boxer. Le film aurait plutôt du s’appeler One-armed Boxer 3. L’outrance qui caractérise les deux premiers volets est de mise : Jimmy Wang Yu capable de prouesse hors du commun, cérémonie vaudoue en plein cœur de la Chine ancienne…

Ceux qui aiment les ovnins jouissifs, les produits bis ou un seul mot d’ordre régne : Fun, One Armed Boxer assura un divertissement idéal. Les autres, vous pouvez passer votre chemin.
Denis Gueylard 8/23/2005 - haut

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