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Critiques Express

New Shaolin Boxers    (1976)
The New Shaolin Boxers est un film produit par la société taiwanaise de Chang Cheh, la Chang Film Co., filiale locale de la Shaw Brothers. Il appartient au « cycle Shaolin » de l’Ogre de Hong Kong, entamé deux ans plus tôt après le départ de Liu Chia Liang et destiné à donner un second souffle à sa carrière. C’est le duo Chang Cheh / Wu Ma qui est aux commandes de cet agréable produit de série qui aurait probablement été oublié s’il ne bénéficiait pas de la présence d’un jeune prodige trop tôt disparu, Alexander Fu Sheng.

The New Shaolin Boxers est l’histoire d’un jeune homme pur (Fu Sheng), qui n’écoute que son cœur lorsqu’un concitoyen vient à être placée en mauvaise posture. Le film s’ouvre sur la tentative d’un mauvais garçon (Leung Kar Yan) de s’emparer des valeurs d’une demoiselle. Notre héros lui vient en aide, commence à lutter avec l’agresseur et maîtrise rapidement la situation. Alors qu’il lui tend la main en signe de réconciliation, le vil voleur lui donne un couteau dans le ventre... La bonté ne paye pas et le jeune homme doit rester alité plusieurs semaines tout en essuyant les réprimandes de ses proches (père et voisins agacés par ce redresseur de torts qui menace la paix mesquine du quartier).
De nouveau sur pieds, voilà que son sifu (Shan Mao) le congédie à regret : naïveté et puissance physique s’avèrent être un véritable danger pour qui réunit les deux. Mais notre héros, mû par sa soif de justice, continue à œuvrer pour la protection des faibles. Chemin faisant, il s’attire bien vite les foudres d’une bande locale dirigée par un athlète (Johnny Wang Lung Wei), et ne doit la vie sauve, à l’issue d’une rixe, qu’à l’intervention de son ancien sifu. Obligé de fuir, il trouve alors refuge loin de la ville auprès d’un nouveau maître, détenteur de la redoutable technique du Choy Li Fut.
L’apprentissage est difficile mais le fougueux jeune homme se plie à sa rudesse. Un jour, il apprend que l’homme qui lui a sauvé la vie s’est fait cruellement assassiné. Il décide de se venger…

Le scénario de The New Shaolin Boxers est des plus convenus et il serait fastidieux de faire la liste des films qui partagent avec lui cette histoire de bouillant artiste martial incompris qui doit venger l’assassinat de son sifu. Une fois de plus, le meurtre a été commis alors que le héros s’était éloigné de son école. Le sentiment d’impuissance mêlé de honte (il n’a pas été capable de venir en aide à celui qui l’a éduqué, martialement parlant) qu’il portera dès lors constamment en lui va le pousser sur la route du dépassement de soi. Comme dans les films de Liu Chia Liang – ancien chorégraphe de Chang Cheh qui vient juste de lui claquer la porte au nez pour aller tourner ses propres films -, le jeune homme passera par une phase d’apprentissage physiquement et mentalement très dure pour se construire. Mais Chang Cheh (ou Wu Ma, le co-réalisateur) n’est pas Liu Chia Liang et le résultat à l’écran se situe bien en deçà d’une 36ème Chambre de Shaolin. D’ailleurs, The New Shaolin Boxers n’a finalement pas grand-chose à voir avec l’école de Shaolin. Seul le pré-générique aimerait nous faire croire que nous allons regarder une œuvre empreinte de sagesse qui s’appuie sur une technique martiale jamais portée sur pellicule. (Un long texte et une voix off sur l’histoire du Choy Li Fut précèdent une démonstration de quelques mouvements réalisée par Fu Sheng.)
Chang Cheh abandonne dans The New Shaolin Boxers ses principaux thèmes de prédilection (l’amitié virile en tout premier lieu, le héros étant un solitaire incompris) et semble même railler celui du don de soi, de l’abnégation dans la recherche de la justice (le sifu estime qu’un « justicier » naïf trop bien armé représente un danger pour lui-même et les autres).

Le spectateur ne conservera en mémoire de cet agréable mais inconséquent film d’arts martiaux que les belles séquences de combat menées par un Alexander Fu Sheng juvénile et pas encore trop cabotin. Johnny Wang Lung Wei est convaincant dans un énième personnage de méchant, flanqué d’un sbire (Jamie Luk) qui porte, dans une valisette noire, une griffe métallique acérée. Leung Kar Yan a quant à lui un rôle plutôt ingrat puisqu’il se fait constamment défaire par le héros.
La technique du Choy Li Fut n’est finalement qu’un argument commercial qui, devant la caméra de Liu Chia Liang, aurait sans nul doute donné lieu à un tout autre développement.
David-Olivier Vidouze 5/10/2006 - haut

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