|
Statistiques : 11630 Films 19215 Personnes 1448 Studios 230 Articles 82 Interviews 155 Tests DVD 32452 Captures DVD 3722 Vidéos
|
|
|
|
La Danse du lion (1980) |
|
|
Après le succès de La Hyène intrépide, Jackie Chan est contacté par la Golden Harvest. L’acteur signe immédiatement un contrat avec le studio. Son premier film en tant qu’acteur-réalisateur sera (pour notre plus grand bonheur) une Kung Fu comedy : La Danse du lion (The Young Master). Disposant d’un budget confortable, Jackie Chan va encore faire un tabac au box office. Huit mois de tournage, casting en or (Yuen Biao, Tien Feng, Sek Kin, Lily Li, Wang In Sik, Fung Hak On, Lee Hoi San, Wai Pak…), Chan a mis le paquet pour son premier film avec la Golden Harvest.
Côté réalisation, les progrès sont considérables. Et surtout, La Danse du lion contient pour la première fois ce que Jackie Chan essaiera de faire tout au long de sa carrière : toujours se démarquer des autres en inventant des variantes. En effet, nous sommes en 1980 et la Kung Fu Comedy est un genre rentable, donc genre fleuve. Face à l’arrivée massive de nombreuses Kung Fu Comedy, Chan décide que les combats de son film devront être inédits. Le changement est radical. Durant la première partie du film, les combats sont semblables à ceux des autres films du genre, très techniques. Lors de l’arrivée du méchant, la surprise est de taille. Réalisation plus rapide, plus percutante (utilisation d’accélérés), Chan adopte un style de combat plus violent, le côté technique laisse alors place à la force brute. Il va aussi avoir recours aux câbles pour intensifier les chutes et les projections. Le résultat est spectaculaire.
Dans The Young Master l’humour est encore une fois parfaitement utilisé. Chan a vraiment une personnalité comique et il ne cessera de le prouver tout au long de sa carrière. La partie comédie est plus présente que dans ses précédents films, elle apparaît également dans les combats. La scène des marécages, l'épisode du bain, le combat où Chan est déguisé en mendiant, les scènes dans lesquelles il essaie de s’échapper avec des chaînes aux pieds… jubilatoire. Cette fois, pas de scènes d’apprentissage. Le héros est dès le départ respectueux des valeurs martiales. Les combats sont encore une fois excellents et inventifs. Affrontements à l’épée, danse du lion, combat avec un éventail, combat avec des robes de femmes… les scènes d’actions sont variées et de très bonne facture. Pour incarner le méchant, Chan fait appel à l’acteur Coréen Wang In Sik. Après Hwang Jang Lee, c’est à un autre expert Coréen de donner du mal à Chan. Wang est surtout connu en Occident pour être l’expert japonais en karaté de La Fureur du dragon (The Way Of The Dragon).
Le final de La Danse du lion est encore une fois un pur moment d’anthologie. La force brute est à l’honneur et les projections, chutes et autres envolées fracassantes sont légions. Après Drunken Master et La Hyène intrépide, Jackie Chan nous offre un troisième combat final dans lequel il utilise toutes ses ressources physiques et chorégraphiques. Du grand art.
|
|
|
Denis Gueylard 10/25/2005 - haut |
|
|
|
|
|
|