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Critiques Express

Silk    (2006)
Tourné à Taipei et réunissant des acteurs issus de différents pays asiatiques (Chang Chen, Yosuke Eguchi, Karena Lam, Barbie Hsu…), Silk de Su Chao Pin est un film de fantômes made in Taïwan, un projet ayant bénéficié d’un gros budget et en conséquence un film commercial tentant de plaire au plus grand nombre.

Pourtant, le réalisateur-scénariste a fait l’effort d’essayer de se démarquer des dernières productions asiatiques du genre (Ju On, The Eye, Shutter et autres The Ring) en abordant le sujet sous un angle scientifique. Ce traitement de l’histoire n’est pas toujours très crédible mais il a l’avantage de rompre avec les personnages classiques que l’on rencontre d’ordinaire dans ces films : des individus, qui souvent, à cause de leur inconscience se retrouvent victimes (plus ou moins innocentes) d’esprits ivres de haine et de vengeance. Même si Silk, en ce qui concerne les spectres, reprend l’iconographie de ses prédécesseurs (un fantôme reste un fantôme et doit en avoir l’air), ceux-ci, et notamment un jeune garçon, sont aux prises avec une équipe de chercheurs qui délibérément et sans aucun scrupule, ont pour but de les capturer afin de les étudier comme de vulgaires cobayes (omettant le fait qu’ils ont été à un moment des êtres humains).

L’histoire est donc construite autour d‘une question : comment devient-on un fantôme ? Le but étant de connaitre ce qui donne l’ « opportunité » à certaines « âmes » de rester coincées (par choix ou par hasard) entre les deux mondes. Chacun des protagonistes a sa propre raison de vouloir élucider cette question, chacun vivant un drame en relation avec la mort et qui oriente sa manière d’aborder le problème tout en menant l’enquête afin de retrouver l’identité et les circonstances de la mort de cet enfant, toujours dans une optique personnelle et pour finir sans aucune compassion. Des personnages fermés qui évoluent dans un monde aux couleurs froides. Une impression qui est fortuitement renforcée par un manque d’alchimie entre les acteurs qui n’est pas gênant outre mesure vue l’ambiance glaciale du film.

Horreur, thriller, drame, Silk essaie de jouer à petite dose sur tous ces niveaux pour sortir du moule. L’initiative est louable même si le film manque un peu de développement et si, paradoxalement, il risque d’être déconcertant pour ceux qui s’attendent à une histoire effrayante car, exceptée l’agressivité des revenants et le fait qu’ils soient toujours aussi prompts à attaquer les vivants pour les entrainer vers la mort, on n’éprouve jamais de réelle peur à la vision de Silk. Peut-être à cause d’effets spéciaux qui ne sont pas à proprement dire originaux, peut-être aussi parce que le film ne se concentre pas uniquement sur cette facette.

Néanmoins, Su Chao Pin réussit le pari de présenter une oeuvre divertissante si l’on accepte de faire abstraction de quelques absurdités : le scénario détourne des éléments scientifiques authentiques comme l’éponge de Mengers (« simple » solide fractal) en leur conférant des propriétés plutôt farfelues qui peuvent prêter à sourire (elle permettrait de capturer les fantômes, de les voir sur l’on s’en vaporise sur les yeux et même de marcher au plafond… et là on est en pleine science fiction) ; et de passer sur quelques incohérences (les balles aspergées d‘éponges de Mergers qui sont censées neutraliser les fantômes n’ont pour seul effet que de les exciter davantage…). Malgré ces petites faiblesses, Silk sans être exceptionnel remplit honnêtement le contrat qui lui était assigné.
Annabelle Coquant 2/25/2007 - haut

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 2/25/2007 Annabelle ...

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