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Critiques Express

The Mar’s Villa    (1979)
La carrière de l’acteur John Liu se situe en grande partie durant la deuxième moitié des années 1970. Après avoir explosé dans les deux premiers Secret rivals de Ng See Yuen, l’homme entama petit à petit une descente au box-office, jouant dans des films de plus en plus fauchés. On peut tout de même retenir de cette période Death duel of Kung Fu et The incredible Kung Fu mission.
Mar’s villa (plus connu sous le nom de Wu Tang magic kick) est une tentative semi-loupée de sortir John Liu du Kung Fu indépendant bas de gamme.
Bénéficiant des superbes décors naturels de la Thaïlande, Wu Tang magic kick est un film noir où le héros est humilié et torturé pendant la quasi intégralité du métrage. Parce que John Liu a tué le frère de Philip Ko, celui-ci va l’anéantir en tuant tous ses hommes et en lui prenant sa femme.
Si le thème ultra-connu de la vengeance fraternelle n’est guère original, le traitement diffère cependant.

Au niveau des personnages déjà, le héros n’étant pas un simple vagabond bagarreur mais un homme assez aisé qui possède propriété et domestiques. Marié, il ne pense qu’à une seule chose : combler de bonheur son épouse. Après avoir éliminé un brigand, l’existence de cet homme va basculer quand le frère de ce voyou décide de faire payer ce meurtre au centuple.
Les deux acteurs, John Liu et Philip Ko, sont parfaits chacun dans leur registre. Le premier joue tout en retenue son personnage de notable et se lâche totalement lorsque Philip Ko le torture. En effet celui-ci l’enferme dans une cage où ses hommes de main ne cesseront de taper sur les barreaux, rendant totalement fou le personnage de Mar.
Complètement anéantit et grièvement blessé à la jambe, John Liu ne réussira à prendre sa revanche que grâce à l’un de ses anciens domestiques, unique rescapé du massacre organisé par Philip Ko. Passant par une phase de reconstruction, Mar ira livrer un ultime combat face à Philip Ko qui lui a également volé sa femme.

Sur une trame assez usée, Wu Tang magic kick arrive à injecter du neuf. Par son atmosphère (on est loin des Kung Fu Comedy en vigueur à l’époque), par ses personnages (John Liu est très convaincant), par son intrigue (le but est de détruire physiquement et moralement le héros).
Le gros défaut de Wu Tang magic kick se situe dans l’action. A l’image de films comme Bloody treasury fight, une bonne histoire doit être portée à l’écran par un bon réalisateur. Ting Hwa Chung ne compte qu’un autre film en tant que metteur en scène : l’excellent Seven Steps of Kung Fu. Wu Tang magic kick pâtit de son manque de maîtrise. Une fois John Liu sorti des griffes de Philip Ko, le film s’essouffle car l’histoire traine en longueur, l’action est rare et le tant attendu duel entre les deux ennemis se fait attendre.
Mais encore une fois, les deux hommes s’en donnent à cœur joie. Habitués à s’affronter (The dragon, the hero ; Dragon blood), ces deux experts nous offrent un affrontement de haute volée (chorégraphié par Stephen Tung Wei) où leur adresse au combat est indiscutable. L’autre grande scène d’action se situe vers la moitié du film quand John Liu et ses hommes tombent dans le piège tendu par Philip Ko. Grosse scène de combat également où John Liu finira la jambe broyée.

Wu Tang magic kick ne joue pas la facilité et tente d’apporter un peu d’innovation dans le monde balisé du Kung Fu indépendant. Avec un réalisateur plus chevronné derrière la caméra, sûr que le film n’aurait sûrement pas eu ce gros problème de rythme dans sa deuxième partie. En l’état il reste une petite déception qui néanmoins, appartient au haut du panier de la filmographie de John Liu.
Denis Gueylard 4/7/2007 - haut

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 4/7/2007 Denis Gueyl...

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