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Wonder Seven (1994) |
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Après avoir produit des films comme Heroic Trio, Executioners, ou encore A Moment of Romance II, c'est en 1994 que la China Entertainment film production nous sort ce Tony Ching Siu Tung mineur, autrefois édité par HK vidéo.
Le film commence comme un Long Arm of the Law qui finirait bien. On y voit une bande de braqueurs venue de la Chine Mainland qui retraversent la frontière après avoir commis leurs méfaits. Sauf qu'à ce moment, une bande composée de 7 têtes brûlées (les Wonder Seven en question) se lance à leur trousse pour leur mettre les menottes aux poignets. Les voir arriver en chevauchant une motocross, magnifiés comme les sept mercenaires leur donne fier allure, il faut le dire. Et contrairement à ce que laisse penser la présence de Michelle Yeoh, abusivement mise en avant, c'est surtout de ce groupe que va parler le film. L'introduction, très énergique n'est malheureusement pas à l'image du reste du métrage. Le récit suit par la suite une mission des wonder confrontés à un trafiquant d'armes et à la présence très énigmatique de Michelle Yeoh. Malheureusement, leur opération tourne au vinaigre et les autorités se mettent aussi en travers de leur route. Si ce scénario vous rappelle l'Agence tous risques... et bien soit, mais la bande se montre malgré tout moins attachant que l'unité à Barracuda.
On pourrait parler ici du vrai premier navet de Tony Ching Siu Tung. Son style, qui a fait ses preuves avec les films en costumes se marie pourtant bien au contexte urbain du film, mais l'inventivité manque cruellement aux combats. La présence du réalisateur, mais aussi de Hung Yan Yan et de Deon Lam aux chorégraphies avaient pourtant de quoi nous faire rêver, mais il faudra attendre Dr. Wai pour que ce brave Ching se réveille et nous offre des scènes d'action telles qu'elles auraient dû être dans ce film. On ressent pourtant la patte du cinéaste, mais il manque cette magie qui le caractérise autant.
Le film commence comme une comédie d'action, très légère. On retrouve une bonne dynamique du groupe, mais malheureusement, l'humour peine à faire rire. Par la suite, le récit verse plus volontiers dans le drame, mais là encore c'est raté, la faute à une mise en scène trop appuyée et à des acteurs qui en font des tonnes. La pointe de romance que le film tente d'injecter se montre aussi trop aléatoire pour parvenir à s'insérer vraiment dans toute cette histoire.
Le scénario de Manfred Wong s'appuie sur le contexte de la rétrocession qui approche et nous offre de cette manière l'agréable présence d'un Elvis Tsui en général chinois. Malheureusement, son personnage manque quelque peu de la cruauté et du second degré qui le caractérise d'habitude.
Avec cette histoire de Blanche Neige et les Sept Mercenaires, Tony Ching Siu Tung a visiblement cherché à en faire trop, au lieux d'aller vers une simplicité qui touche plus directement à notre ressenti. Sans jamais parvenir à impressionner le spectateur, le film peine aussi à faire vivre son récit et ses personnages (peut-être trop nombreux). Pourtant, avec des gueules comme Kent Cheng ou Hung Yan Yan il y avait de quoi offrir un film de meilleur facture. Contentons nous alors de constater le ratage du métrage. Pour ce qui est du plaisir, il nous reste toujours les bons films de la filmo de Tony Ching Siu Tung.
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Anel Dragic 8/20/2010 - haut |
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