Hong Kong Cinemagic
Version française English version
 Critiques   Forum   Facebook  
 Personnes
 Films
 Studios
 Lexique
 Vos réglages

Rech. HKCine
Utiliser la Recherche Google
>> Aide

 Réalisateurs
 Acteurs
 Techniciens
 Producteurs

 Arts martiaux
 Action / Polar
 Comédie
 Drame & Opéra
 Catégorie 3

 Shaw Brothers
 Comptes rendus
 Industrie du film
 Culture et société

 Tests DVD Z2 VF
 Tests DVD SB Z2
 Autres Tests DVD
 Bibliographie
 Guide d'achat

 La Catégorie 3
 Héros handicapés
 Le Japon et HK
 Index des Archives

 BOF & Musique
 PDF & E-books
 Livre d'or VIP

 Plan Du Site
 Archives des éditos
 Aide à la Navigation
 Rédaction
 Historique
 Liens Web
 Le ciné HK et nous
 Livre d'or
 Remerciements
 HKCinemagic 2

Statistiques :
11630 Films
19215 Personnes
1448 Studios
230 Articles
82 Interviews
155 Tests DVD
32452 Captures DVD
3722 Vidéos
Critiques Express

I’m Sorry    (1989)
Bien avant que la série Sex And The City ne fasse un carton, des films exploraient déjà la sexualité et autres histoires de coeur des femmes trentenaires. Ce type de sujet, entre romance et drame, c’est une des spécialités du réalisateur Tony Au. Hélas, dans I’m Sorry, il ne démontre pas vraiment maîtriser à la perfection le sujet…

L’histoire d’I’m Sorry, c’est avant tout celle de Carol, cette femme de caractère qui ne parvient pas à mener une vie amoureuse épanouie. Le personnage est pris à bras le corps par une Carina Lau en très grande forme. Si Carol apparaît aussi vivante, c’est bien grâce à sa prestation. Que ce soit dans les larmes ou dans les rires, dans la romance intime ou l’exubérance la plus totale, son énergie déborde de l’écran, ses émotions sont palpables à tous moments. Cette belle performance d’acteur (soutenue par celle de son partenaire principal, Lawrence Ng, loin de ces rôles de catégorie 3) est malheureusement handicapée par un script maladroit qui ne permet pas au personnage d’attirer la sympathie. Trop souvent, ses actions apparaissent contradictoires, voire totalement dépourvue de rationalité (elle frappe des inconnus dans un restaurant). Le talent d’actrice de Carina permet de faire avaler quelques unes de ses couleuvres mais pas toutes !

Car le gros point noir d’I’m Sorry est clairement son scénario mal foutu. Tony Au cherche à courir trop de lièvres à la fois et finit par échouer sur toute la ligne. L’intention première du réalisateur, c’est de faire un beau portrait de femme, touchant et complexe. Comme relevé plus haut, le faible soin apporté à la cohérence du personnage principal porte un coup sérieux à la tentative. L’échec est encore plus patent à travers la manière dont Au organise son récit. Trop souvent, il passe à coté des moments qui pourraient permettre au personnage de développer sa personnalité. C’est particulièrement flagrant une fois que Edgar et Carol sont ensemble, Tony Au évacue complètement cette partie au lieu d’appuyer sur les indéniables difficultés du couple. Ce type d’oublis, ou simplement de mauvais choix, scénaristiques se répètent bien trop souvent (la relation entre Carol et Edward sous développée…) pour qu’on puisse s’attacher et comprendre le personnage de Carol. Les choses ne sont pas rendues meilleure par l’esquisse de réflexion sur les relations hommes/femmes que Au nous propose. Cet aspect du film ressort à travers l’histoire de Carol mais aussi de ses amies autour d’elle. L’idée qui prédomine, c’est la normalité des aventures multiples alors qu’on est déjà engagé avec quelqu’un (tous les personnages du film s’y adonnent d’une manière ou d’une autre). Une position loin des mœurs très conservatrices de Hong Kong mais qui, il est vrai, est aussi une réalité de l’ex colonie. Ce sont avant tous les apparences qui comptent, la fidélité doit être affichée mais peut être contournée… tant que cela reste secret ! S’interroger sur cet état de fait, voir les différentes conséquences (bonnes ou mauvaises) de ce type d’attitudes aurait pu alimenter une réflexion intéressante. Mais Au ne dépasse jamais le niveau de la plate illustration, manquant d’un véritable point de vue de cinéaste. Son incapacité à s’engager coule définitivement I’m Sorry.

De bonnes intentions et de bons acteurs ne font pas un bon film, I’m Sorry le démontre trop bien...
Arnaud Lanuque 12/4/2004 - haut

Index de la page
 12/4/2004 Arnaud Lan...

 Publicité avec Google AdSense   Participer au site   Contact   FAQ   Utilisation contenu du site   Disclaimer   Rapport d'erreur  
copyright ©1998-2013 hkcinemagic.com