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A War Named Desire (2000) |
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Le film de triade est un genre qui rassemble les films mettant en scène les fameux gangsters chinois. Certains réalisateurs de taille, comme Ringo Lam, se sont distingués des autres cinéastes de Hong Kong en filmant la pègre chinoise de façon réaliste, c'est à dire sans lui accorder de valorisation particulière. D'autres, dans une perspective plus commerciale, sont parvenus à créer le membre de triade typique - jeune branché, look de pop star- avec des films certes très commerciaux, mais très amusants ( Andrew Lau et sa célèbre série Young And Dangerous ). A War Named Desire est un film de triade respecté, dans la seconde catégorie, à savoir le film de jeunes triadeux...
Si A War Named Desire adopte dans la forme les codes du film de triade de nouvelle génération, les personnages ne se ridiculisent pas sans cesse en cabotinant, sous prétexte qu'ils ont une chaîne en or et un costume de luxe ( mais un petit peu quand même ). Il faut dire que les acteurs sont excellents, et Francis Ng est plus nerveux que jamais, avec les cheveux crépus pour l'occasion. L'intrigue, avant de parler gros sous, traite d'une relation fraternelle remise en valeur au coeur d'un combat sanglant opposant deux bandes rivales. L'histoire prend place en Thaïlande, ce qui diffère un peu des traditionnels night clubs de HK, et qui nous laisse admirer de beaux paysages. Les gunfights sont très bien orchestrés, ne sentent pas l'amateurisme, et l'un d'eux ne prend pas n'importe quel film comme référence : Francis Ng fait parler son arme aux côtés de son ami en chaise roulante, comme Leon Lai épaulerait un Lau Ching Wan handicapé dans un certain A Hero Never Dies.
En bref,A War Named Desire est un film qui n'invente pas grand chose, ce qui ne l'empêche en rien d'être une oeuvre respectable sous tous les points de vue.
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Florent d'Azevedo 2/23/2004 - haut |
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A War Named Desire (2000) |
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A War Named Desire est une très bonne surprise en cette époque où les polars hongkongais ont perdu jusqu'à leur âme. Peut-être est-ce parce que le film se passe à Bangkok, loin des lieux communs empruntés par les dernières grosses productions, peut-être est-ce dû aux acteurs et particulièrement à Francis Ng, une fois de plus impeccable (même si le voir les cheveux bouclés est un choc presqu'aussi grand que les cheveux longs de Chow Yun Fat dans All About Ah Long...), peut-être est-ce dû à la mise en scène d'Alan Mak qui, sans éviter les effets mode si banals aujourd'hui, s'attache à apporter une touche personnelle et efficace (après deux films plus que moyens, Nude Fear et X'Mas Rave Fever) ? La première moitié du film est cependant quelque peu faiblarde, avec ses longues scènes d'exposition et son bavardage incessant. En revanche, la suite est beaucoup mieux maîtrisée : superbe photographie, situations angoissantes, séquences d'action fort bien chorégraphiées... des sensations et de l'émotion ! A War Named Desire nous permet aussi d'apprécier pendant près de trois quarts d'heure une jeune actrice qui captive l'attention du public à chacune de ses apparitions : Gigi Leung. La scène du nouvel an, dans la rue, est à ce titre haletante et magnifique (on s'en souviendra longtemps) ! Elle forme, avec un Francis Ng impeccable, un couple magique et maudit, à la manière de Faye Dunaway et Warren Betty dans Bonnie And Clyde. Les autres acteurs sont plutôt insignifiants, sans être franchement mauvais cependant. Sam Lee, à toujours jouer le même personnage de film en film, contrarie une fois de plus les espoirs fondés sur lui après l'excellent Made In Hong Kong de Fruit Chan. Les scènes d'action sont très bien réalisées, avec quelques touches "gores" par-ci par-là (encore cette satanée mode !) et une musique parfaitement en phase. Alan Mak a cité Johnnie To dans sa liste de metteurs en scène favoris : l'influence Milkyway transparaît clairement tout au long de A War Named Desire, scénarios fouillés et tics compris ! Mais de là à le comparer à The Mission...
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David-Olivier Vidouze 4/1/2001 - haut |
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A War Named Desire (2000) |
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La vision de A War Named Desire d'Alan Mak, m'a agréablement surpris. C'est le troisième film de ce réalisateur (d'après HKMDB) et je ne sais pas ce que valent les deux premiers. Mais en ce qui concerne celui-ci, je trouve que c'est la réussite la plus évidente depuis The Mission de Johnny To, dans la mesure ou il s'éloigne de la tendance "américanisante" amorcée par Teddy Chen et les autres. Bien sûr, le film n'est pas parfait et certaines scènes semblent hors sujet mais il se dégage de l'ensemble une volonté de faire les choses différemment. Il y a un vrai travail sur les ambiances, les acteurs sont très bons. Si Alan Mak réussi à s'affranchir de certaines figures imposées, il peut devenir un très bon cinéaste.
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David Anéas - haut |
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