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Critiques Express

Daughter Of Darkness    (1993)
Daughter Of Darkness est l’affreuse histoire d’une jeune femme rejetée par sa famille, qui ne trouve la paix qu’entre les bras de son petit ami. L’issue des péripéties de cette jeune femme est annoncée par les premières images du film, l’intérêt pour le spectateur n’est donc pas de savoir ce que va faire Fong puisqu’on sait dès le départ que sa famille a finit dans le sang, mais de savoir comment elle s’est vengée de toutes ces pourritures humaines qui constituent sa famille. Et autant le savoir dès le départ, Daughter Of Darkness est classé category III, inutile donc de préciser que Ivan Lai filme tout ce qui lui permet de faire un bon cat. 3, à savoir du sang, des seins, des viols.

La première chose qu’on remarque en regardant Daughter Of Darkness est que comme dans beaucoup de films cat.3 « dans l’esprit » (The Untold Story en est l’exemple le plus célèbre), les pires atrocités visuelles et morales y côtoient l’humour souvent noir, comme si pour le metteur en scène toutes ces démonstrations de gore et d’immoralités étaient à prendre à la légère. Il n’est donc pas du tout étonnant que le film commence sur l’heure fatidique où la jeune femme va être exécutée, et enchaîne tout de suite après sur la gaieté d’Anthony Wong chantant dans son commissariat. L’humour douteux arrive à son apogée avec la visite des lieux du crime par le même flic, tâtant les seins des victimes, posant avec un cadavre pour la presse, demandant à Fong si tous les membres de sa famille ont des gros seins (…). Ainsi, Anthony Wong aligne honteusement ses pitreries alors qu’on nous montre à côté les souffrances qu’a endurées une jeune femme violée par son père et sans cesse brutalisée par sa mère, son frère et sa petite peste de sœur. Oui, cet humour est parfaitement scandaleux et méprisable, mais tout à fait adapté à cet univers de débauche et de mélange de genres (ici, la comédie et le drame malsain) qu’est la Categroy 3 hong kongaise.

On pourrait penser que l’inceste par le viol est un sujet à traiter avec précaution. Ivan Lai laisse ça à d’autres qui ne se préoccupent pas de savoir si les spectateurs auront assez vu de nudité et de scènes d’amour. Lui se sert principalement des actes dégoûtants du père de famille pour montrer les seins de ses actrices dont Lily Chung, une démarche pour le moins contestable qui bâtit la satisfaction du spectateur sur le cauchemar de Fong. Le véritable plaisir (malsain lui aussi) qu’on aura sera de voir le film se transformer en rape revenge et ainsi d’admirer la mort de chacun de ceux qui ont pourri la vie de Fong, même si la juste morale (totalement étrangère aux films de la troisième catégorie) voudrait qu’à la violence on ne réponde pas par la violence. Mais le personnage de Fong appelle tant la compassion que la boucherie finale (dont on voit le résultat au début du film) a des airs de libération.

Le pire dans tout cela, c’est qu’Ivan Lai atteint très bien son but avec Daughter Of Darkness. Nous livrant de belles images (la photo est particulièrement soignée dans les scènes d’amour !) et un montage qui par des flash backs nous raconte l’histoire de Fong par morceaux et laisse dès le départ planer sur tout le film un ton désespéré concernant le destin tragique de la jeune femme, le réalisateur fait même passer des émotions qui dépassent la violence graphique, notamment dans les derniers plans particulièrement tristes.
Le choix des acteurs n’est pas innocent dans la réussite de Daughter Of Darkness. Lily Chung, pour qui Daughter Of Darkness est le second film, est étonnante et arrive sans difficultés à interpréter Fong dans ses moments de détresse, et son protecteur Hugo Ng endosse avec talent son rôle de flic honnête prêt à enfreindre la loi pour préserver son amour avec Fong.
Chaque bon film de category 3 se doit de comporter un personnage de psychopathe, de taré total ou de pervers sadique, voir les trois à la fois. Celui de Daughter Of Darkness est un enfoiré de compétition, une brute malsaine s’aspergeant de bière avant de violer sa fille, une bête, et c’est William Ho qui s’y colle, s’investissant physiquement beaucoup dans son rôle. Il ne fait aucun doute que ce personnage de père de famille « légèrement » atteint du ciboulot restera gravé dans les mémoires de la classification category 3.

Daughter Of Darkness est un film incontournable pour qui s’aventure dans les contrées de la Category 3. Ivan Lai sachant très bien jongler avec les intonations (tantôt humoristique, tantôt triste et grave) et donner beaucoup de justesse dans les moments les plus déprimés de son film, on aurait envie de dire qu’il aurait pu se passer de la violence visuelle filmée complaisamment. Considérons ces petites perversités (qui nous poussent vers ce genre de film !) comme le « petit plus category III ».
Florent d'Azevedo 8/28/2004 - haut

Daughter Of Darkness    (1993)
Daughter Of Darkness a la réputation d'être un des fleurons du trash hongkongais, avec d'autres films tels que Dr. Lamb, Ebola Syndrome, The Untold Story, Red To Kill, A Day Without Policeman... Son succès en salles lui a d'ailleurs valu deux succédanés : Daughter Of Darkness 2 et Brother Of Darkness, l'année suivante.
Daughter Of Darkness mérite-t-il cette réputation ? Oui et non. Oui, car ce film est sordide, violent et dérangeant. Il contient son lot de nudité et d'hémoglobine. Non, car il est mal construit (des scènes d'un comique balourd viennent faire retomber la tension psychologique), plastiquement assez laid (rien à voir avec Red To Kill et ses plans très recherchés) et souffre d'un scénario indigent (un quadruple meurtre a été commis, on sait très vite quel est le coupable et qu'il sera châtié).
Le seul côté intéressant de ce film, c'est que sous couvert d'une oeuvre de série, il est gentiment subversif et n'hésite pas à critiquer le régime communiste chinois et c’est plutôt gonflé à un peu plus de 3 ans de la rétrocession (voir les scènes de délation forcée dans le commissariat). Mais cela ne dure qu'un instant et le très médiocre revient au galop.
Dans la jungle des catégories III réputées "trash", Daughter Of Darkness ne mérite que la moyenne, malgré une bonne performance je-m’en-foutiste d'Anthony Wong.
David-Olivier Vidouze 9/1/2001 - haut

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