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Critiques Express

A Chinese Torture Chamber Story    (1994)
En produisant Sex and Zen en 1991, Johnny Mak a ouvert une boite de Pandore. En créant de cette manière la comédie érotique en costume teintée de kung fu, il était juste impossible qu'un producteur aussi avide de billets que Wong Jing ne s'engouffre pas dans la brèche ouverte par les frères Mak. Beaucoup d'autres suivront, mais les résultats seront rarement concluants. Ceux-ci se contenteront de refaire du Sex and Zen, mais avec un grain de folie et une inventivité moindre. C'est ainsi qu'en 1994 Ivan Lai nous pondra notamment un Ancient Chinese Whorehouse avec des bonnes têtes comme Yvonne Yung, Kent Cheng, Shing Fui On, Elvis Tsui et Kingdom Yuen puisqu'en 1996 sort ce petit A Chinese Torture Chamber Story, qui, s'il n'est pas du niveau d'un Sex and Zen premier du nom, n'a malgré tout pas à rougir grâce à un contenu qui ravira les amateurs.

On se retrouve donc avec un casting all stars, reprenant le meilleur de Sex and Zen et de Ancient Chinese Whorehouse: Yvonne Yung, Kingdom Yuen, Elvis Tsui et Lawrence Ng mais aussi tout un tas d'acteurs bienvenus comme Tommy Wong, Julie Lee, Lee Siu Kei ou encore l'imposante Liu Fan.

Le scénario nous met face à une Yvonne Yung accusée d'avoir tué son mari (Tommy Wong), mort d'une explosion du pénis à cause d'une trop grande prise d'aphrodisiaques. Comme si cela ne suffisait pas, elle est aussi accusée d'entretenir une liaison avec Lawrence Ng. Tout ceci ne sert que de point de départ à une série de flashbacks qui vont nous expliquer comment la pauvre fille a atterri dans ce pétrin.

Oubliez Salo et autres délires sadiens. Tout cela n'était qu'une vaste blague en comparaison des délires "wongjingiens" que contient l'oeuvre ici présentée. Le divin marquis avait visiblement l'esprit trop sain pour rivaliser avec le petit gros de Hong Kong. Le catalogue des sévices du films est vraiment varié: viols, pénis découpés, crânes ouverts au couteau, ongles arrachés... mais tout cela n'étant que sporadique, le film ne versant que rarement dans la violence. Ce qui intéresse Wong Jing, c'est l'érotisme, mais aussi la comédie.

Si comme d'habitude, les scènes de cul restent relativement softs, ce qui importe véritablement c'est leur mise en scène très inspirée (des productions Film Workshop surtout) mais également l'humour salace qui a fait les beaux jours du duo Wong Jing/Stephen Chow. Car il faut l'avouer, voir Elvis Tsui en épéiste du sexe, voler dans les airs dans des chorégraphies câblées tout en donnant du plaisir à sa compagne, ça a de quoi faire rire. Wong Jing ne manque pas d'inventivité et tous les gadgets sexuels les plus improbables seront présentés au spectateurs, bien qu'ils ne soient pas aussi nombreux et ne rivalisent pas d'inventivité avec ceux de Sex and Zen 2 (on notera par exemple une ceinture censée stimuler les tétons).

Le film opte pour une première partie partie jouant à fond la carte du second degré et de l'humour pour s'orienter dans sa dernière demi heure vers un ton résolument mélodramatique et premier degré. Les séquences mémorables ne manquent pas et parmi elles ont trouvera par exemple une scène véritablement remarquable mettant en scène Tommy Wong, doté d'un sexe de la taille d'un bras, soulever une table par la simple force de son érection. Un passage qui enchainera sur une parodie de Ghost, avec la célèbre musique rejouée à la cithare. Une autre séquence particulièrement drôle nous montre Kenny Wong, en homme invisible violer Yvonne Yung sous les yeux de son mari qui tente de s'interposer.

Arrêtons là le catalogue. Vous l'aurez compris, ce Chinese Torture Chamber Story, c'est du gros n'importe quoi comme on les aime. Un vrai concentré de délire qui caractérise le Wong Jing de la grande époque. Et puisque les catégories III érotiques de bonnes factures se font rares, quand on en tient une, il vaut mieux ne pas la laisser passer.
Anel Dragic 8/20/2010 - haut

A Chinese Torture Chamber Story    (1994)
Une très bonne production Wong Jing qui livre au spectateur ce que le titre laissait entrevoir ! Certes l’humour est franchement lourd, mais le réalisateur prend un tel plaisir à nous faire découvrir tous les instruments de torture en vogue sous la dynastie Ching (même si certains sont de son cru !) que l’on ne peut qu’applaudir. A noter une scène d’anthologie qui nous montre Elvis Tsui et Julie Lee faisant l’amour en apesanteur dans une forêt. Mythique !

A Chinese Torture Chamber Story est encore une grande entreprise racoleuse d'un des maîtres du genre : Wong Jing (il est ici producteur). Un titre prometteur, une bande annonce accrocheuse, un scénario balourd, des actrices dénudées, et c'est parti pour 92 minutes de n'importe quoi et de je-m'en-foutisme absolu ! Le concept du film, c'est d'arriver à montrer le plus d'instruments de torture datant soi-disant de la dynastie des Ching (alors que bon nombre d'entre weux ont été créés par le cerveau "torturé" du scénariste). En ce qui concerne l'inventaire, le pari est réussi. En revanche, on est loin d'égaler le chef-d'oeuvre de Ken Russell, The Devils, pour le frisson que ces scènes provoquent en nous. Non, l'intérêt de A Chinese Torture Chamber Story réside plutôt dans les scènes grivoises (l'héroine est mariée à un homme au sexe démesuré qui ne peut la toucher sous peine de la tuer !), érotiques (là aussi nous avons le droit à quelques instruments...) et LA scène d'anthologie du film, avec le grand Elvis Tsui Kam Kong : après le kung-fu en apesanteur, Bosco Lam nous propose le sexe en apesanteur ! Un homme et une femme, Elvis et Julie Lee, artistes martiaux émérites, font l'amour en volant à travers les bois en scandant des noms de postures, tel Wong Fei-Hung scandant des noms de figures martiales. Cette scène seule justifie allègrement la vision du film !
A noter la reprise chinoise du thème de Ghost pendant des scènes de séduction hilarantes !
A Chinese Torture Chamber Story, c'est le meilleur de Wong Jing : du mauvais goût assumé et délectable, surtout mis en regard de nos fadaises occidentales.
Un film dédié à tous les chantres du politiquement incorrect.
David-Olivier Vidouze 3/1/2001 - haut

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