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Critiques Express

Chen, le caïd des sampans    (1973)
La haine que Wang Yu exhibe, dans ses films des années 70, pour les Japonais est un élément bien connu de tous les fans de films de Kung Fu. De One Armed Boxer à Beach Of The War Gods, la star a fait de cette xénophobie son fonds de commerce. Une orientation on ne peut plus ironique étant donné que l’acteur s’inspirait largement du cinéma Nippon pour ses propres œuvres et pratiquait le Karaté comme art martial… Même s’il n’est pas réalisé par ses soins, Knight Errant est également marqué par ce racisme anti Japonais. La seule différence tient à son contexte contemporain à la place des habituels costumes d’époques. Ce petit changement temporel n’améliore cependant en rien la qualité du produit fini.

Le titre Chinois de Knight Errant, « La véritable nature d’un héros », traduit bien mieux l’intention originale du film, à savoir, montrer que l’héroïsme peut être en chacun de nous. C’est le personnage de Wang Yu, un petit chauffeur de taxi Taiwanais, qui est censé nous le démontrer. Malheureusement, la description qui nous en est faite est incroyablement superficielle. Ce brave homme n’a, en effet, pour seule occupation que de se battre avec les malfaiteurs ou autres malpolis qui croisent sa route. Ceci, alors que son attitude coûte de l’argent à sa famille et retarde l’opération chirurgicale nécessaire pour sa sœur aveugle (petite touche mélodramatique bien dans l’esprit du cinéma populaire Taiwanais de l’époque). Une attitude qui ne semble pourtant jamais condamnée fermement par le film, Wang Yu conservant toujours l’estime de ses proches (voir l’emblématique séquence de fin). Si c’est là la vision d’un héros pour Wang Yu, on est en droit de lui préférer celle, autrement plus intéressante, de John Woo.

Le « héros » de Knight Errant se trouve confronté à 3 frères Nippons, élevés uniquement avec l’idée de venger leurs parents en tête. Motivation ultra basique, entraînement ridicule : c’est à chacune de leurs entrées en scène que le film dévoile sa véritable nature d’œuvre sans imagination et flirtant avec le bis. Shan Mao et Lung Fei ne sont qu’une des multiples incarnations de ces Japonais cruels déjà vus dans de multiples longs métrages en provenance de HK ou Taiwan. Plus grave, ils sont également des artistes martiaux médiocres ce qui, cumulé à la flagrante absence de maîtrise martiale de Wang Yu, aboutit à des combats maladroitement chorégraphiés et exécutés. Seul un montage suffisamment nerveux et un travail sur l’environnement (affrontement sur des rondins, dans une usine…) permettent de rendre ces séquences un minimum regardables. Le meilleur étant atteint avec la venue de la mère adoptive aux exploits digne d’un Terminator (elle encaisse tous les coups sans broncher et se fait même écraser par une voiture sans que cela la fasse sourciller). Ridicule mais cela a au moins le mérite d’être drôle. Dommage que personne dans l’équipe du film ne s’en soit rendu compte... Seul Yasuaki Kurata apporte un peu de crédibilité et de classe à cet empilement de clichés frisant l’absurde. L’acteur Japonais est clairement le meilleur artiste martial du lot, ce qu’il prouve par quelques techniques bien senties. Son charisme naturel fait le reste à défaut de pouvoir rendre le personnage plus profond

Clairement, il n’y a pas grand-chose à tirer de ce Knight Errant. On remarquera également la faible compétence des équipes techniques Taiwanaises à travers la photographie juste moyenne et surtout un montage frisant l’amateurisme (une séquence de poursuite automobile qui s’arrête sans explications). Au vu d’un tel film, on ne s’étonnera pas que la carrière de Wang Yu ait connu une inexorable chute après son exil dans la petite République Chinoise. C’est même à se demander comment il a pu conserver son statut de star aussi longtemps…
Arnaud Lanuque 10/27/2005 - haut

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