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Dr. Lamb (1992) |
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Dr. Lamb est considéré comme un des fleurons de la catégorie III gore. A la vision de ce navet, on se demande bien pourquoi... Pourquoi ce film est mauvais ? L'histoire est simplissime : un chauffeur de taxi tueur, dont la culpabilité est avérée dès les 10 premières minutes du film, est interrogé par la police. Le récit consistera en de longs flash-backs détaillant un à un ses 4 ou 5 meurtres et le gore viendra de la description assez franche des sévices infligés aux victimes (vivantes ou mortes). Un scénario inexistant, donc. Les acteurs ne sont pas en reste. Simon Yam, même s'il apparaît convaincant dans quelques scènes, en fait beaucoup trop : il pousse des cris avant d'assassiner, roule des yeux... essaye de faire du Anthony Wong sans en avoir la carrure (de toute façon, Simon Yam est souvent un mauvais acteur !). Danny Lee, producteur et réalisateur, s'est encore donné le rôle du policier redresseur de torts. Qu'il est drôle de le voir planté comme un imbécile, les bras écartés (trop de musculation ?), aussi expressif qu'une bûche ! A croire que seuls Kirk Wong et John Woo ont été en mesure de lui donner de la consistance (voir Organised Crime & Triad Bureau et The Killer). Les seconds couteaux n'arrangent pas l'affaire : la jeune policière fraîchement incorporée dans les forces qui n'arrête pas de vomir et l'adjoint un brin sadique et violent. Que de lieux communs !!! La mise en scène est classique de ce type de films : gros plans sur le méchant, caméra tournant autour des victimes... Seuls points positifs, mais qui ne justifient en rien la vision de ce navet : la photographie et l'ambiance horrifique. Le soin apporté aux lumières en intérieurs ou en extérieurs, la pluie incessante (le tueur n'agit que pendant les orages) et les décors glauques à souhait, fabriquent une atmosphère des plus intéressantes, assez proche de ce qu'on peut trouver dans les meilleurs polars de série américains. Ceux qui attendent des passages gores auront droit à une ou deux scènes réussies. Pour le sexe, il faudra repasser. En conclusion, un film réservé aux inconditionnels de Simon Yam, de Danny Lee ou des catégories III, très en deçà des grandes réussites que sont Bunman : The Untold Story ou Red To Kill.
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David-Olivier Vidouze 2/1/2002 - haut |
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