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Critiques Express

Broken Oath    (1977)
Quand René Château, célèbre distributeur de films, sortit le documentaire Les Plus beaux combats d’arts martiaux, l’amateur de film de Kung-fu ne pouvait être qu’aux anges. Seulement énormément d’extraits provenaient de films qui à l’époque n’étaient pas encore commercialisés en France. Aujourd’hui tous le sont sauf un. Ceux qui se sont repassé en boucle la cassette se rappelleront cet excellent passage où l'on assiste à deux combats simultanés : un expert en Kung-fu qui crache du feu (Han Ying Chieh) contre un jeune homme hargneux (Bruce Leung Siu Lung) et une jolie demoiselle (Angela Mao) contre un barbu utilisant des armes blanches (Sammo Hung). Cet extrait est issu du petit classique Broken Oath.

1973, le film de kung fu est à son apogée. Cette même année, la mort de Bruce Lee, la plus grande star, à l’époque, du genre, cause un incroyable ralentissement dans l’industrie du film d’arts martiaux (plus précisemment du Kung Fu Pian). Les réalisations de Chang Cheh consacrées aux héros de Shaolin sont des échecs au box-office, Wang Yu est obligé d’aller à Taiwan pour être considéré comme une star…
S’étant imposée comme l’équivalent de Bruce Lee au féminin, Angela Mao allait elle aussi être touchée par ce déclin. Ses films ne font plus autant recettes qu’au début et tout comme Wang Yu, elle fera route vers Taiwan (son île natale) pour une carrière sans grand intérêt hormis Dance Of Death et Kung Fu Fighter.
Mais avant son départ, elle va jouer, pour son ultime film à la Golden Harvest, dans Broken Oath réalisé par Jeong Chang Hwa (La Main de fer). Le film emprunte son intrigue au célèbre Lady Snowblood (Shurayukihime) de Fujita Toshiya, avec la sublime Meiko Kaji, réalisé en 1973. Une femme violée donne naissance à un enfant (une fille) qui plus tard vengera sa mère. Si le point de départ est le même, le déroulement de l’intrigue est différent (film de kung fu oblige). Angela Mao n’intervient qu’au bout de dix minutes, on la voit apprendre les arts martiaux et ensuite partir se venger, aidé d’un voleur et d’un agent du gouvernement en mission (Bruce Leung Siu Lung). Au lieu du sabre dissimulé dans l’ombrelle, l’héroïne exerce sa vengeance en utilisant des scorpions qui sont cachés sur elle.

Débutant par un superbe générique composé de dessins, le film n’est pas un kung fu du type Hapkido (LA référence quand on évoque Angela Mao) ou When Taekwondo Strikes. Broken Oath prend le temps de développer son intrigue, livrant ici et là quelques brefs combats durant sa première partie. La deuxième moitié du film délivre enfin la quantité de d’action attendue.
D’ailleurs, l’équipe technique n’est pas la même que dans les autres films de la star : Huang Feng a laissé place à Jeong Chang Hwa au poste de réalisateur. Et là il faut bien avouer que c’est une semi déception. Sa réalisation manque étrangement de punch (comparée à La Main de fer) et n’est pas aussi travaillée visuellement que dans The Skyhawk. Mais son travail reste plus que correct, surtout dans la seconde partie.
Autre manque (surtout si l’on pense à Hapkido), c’est l’absence de Sammo Hung à la chorégraphie. Si l’acteur est bien présent au casting, il est remplacé par Yuen Woo Ping et Hsu Hsia à la coordination des combats. Si les deux jeunes maîtres d’armes font preuve de talent, leurs combats sont un cran en dessous de ce que Sammo Hung a l’habitude de nous proposer dans les films d’Angela Mao. Notons une grande utilisation d’armes blanches aussi efficaces que variées (d’ailleurs, Angela Mao se bat durant une grosse partie du métrage avec un bâton qui dissimule deux lames bien tranchantes.)
Autres grands absents concernant la distribution : Wang In Sik et Carter Wong. Bruce Leung Siu Lung les remplace dans le rôle du super kicker. Bon combattant mais piètre acteur, le comédien n’arrive cependant pas à faire oublier les deux partenaires habituels de la star.
Malgré ces manques, le casting du film n’est pas en reste : Michael Chan Wai Man, Tony Liu Jun Guk, Hsu Hsia, Sammo Hung, Han Ying Chieh, Chung Fat, Casanova Wong…. Et bien évidemment la très belle Angela Mao, qui pour une fois se montre à l’écran les cheveux détachés. Toujours autant charismatique, bonne combattante, l’actrice n’aura plus vraiment l’occasion de rayonner dans une carrière Taiwanaise très en deçà de sa filmographie Hongkongaise.

Broken Oath n’aura pas l’impact escompté lors de sa sortie à la fin des années 1970. La mode est à la Kung Fu Comedy lancée par Liu Chia Liang (Spiritual Boxer, Le Combat des maîtres) et le Kung Fu Pian n’est plus du tout rentable (encore moins les films mettant en vedette des femmes). Pourtant, l’ultime métrage Hongkongais d’Angela Mao est digne d’intérêt. Avec son intrigue un peu plus développée que d’habitude, son imposant casting et ses combats de très bonnes factures, Broken Oath est un petit classique qui devrait plaire à tout fan de films d’arts martiaux.
A quand une sortie du catalogue de la Golden Harvest des années 1970 dans de bonnes éditions dvd ?
Denis Gueylard 3/26/2006 - haut

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 3/26/2006 Denis Guey...

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