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Heaven Sword And Dragon Sabre, Part II (1978) |
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La deuxième partie du diptyque Heaven Sword And Dragon Sabre reprend exactement là où nous avait laissé le premier opus, après un bref (et toujours aussi confus) récapitulatif.
A peine les six clans quittent le palais du culte Ming qu'ils tombent un à un dans des pièges les anéantissant ou les fragilisant. Qui est derrière cette sombre machination ? Les soupçons pèsent sur l'Empereur Yuan qui semble monter les sectes les unes contre les autres tandis qu'il cherche à récupérer l'Epée du Ciel et le Sabre du Dragon. Chang Wu Jin (Derek Yee), au coeur de la tourmente, va tenter de lever le voile sur ce mystère...
Que dire de plus qui n’ait été dit dans la critique de Heaven Sword And Dragon Sabre, Part I ?… L’action est toujours aussi trépidante et les masques commencent à tomber : le scénariste nous livre petit à petit des bribes d’information qui relancent la dynamique feuilletonesque… et qui sont balayées par les suivantes ou par l’intervention d’un artiste martial masqué ! Le mystérieux personnage de King Lion (Lo Lieh), parrain de Chang Wu Jin (Derek Yee) brièvement présenté au début du premier opus, fait enfin son apparition. Coiffé d’une crinière dorée et aveugle suite à une tragédie, il vient rejoindre le bestiaire de sifus composé par Chu Yuan depuis le début de l’aventure. Les décors sont toujours aussi soignés, les costumes recherchés et originaux (chaque clan se reconnaît d'un seul coup d'oeil) et les vedettes présentes. Heaven Sword And Dragon Sabre - Part II est aussi caractérisé par la place faite aux guerrières. Ce sont véritablement elles qui mènent la danse et notre héros n'est finalement qu'un pantin entre leurs mains et leurs machinations. Trop gentil, il ne sera jamais à l'abris des manipulations féminines. Elle sont belles, elles sont fortes, elles scelleront son destin.
Si l’on juge l’œuvre composée par les deux films, force est de reconnaître que le réalisateur a réussi son pari : adapter un livre de Jin Yong au cinéma en en conservant l’esprit et la forme. Chu Yuan, qui s’était fait une spécialité de ce type de projets, peut être fier de lui et du plaisir qu’il nous procure.
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David-Olivier Vidouze 5/11/2005 - haut |
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