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Critiques Express

Black Vengeance    (1987)
Tragic Hero, suite et fin du diptyque entamé avec Rich and Famous, reprend les évènements une décennie après son prédécesseur, et nous raconte les terribles conséquences de la haine portée par Alex Man envers Chow Yun Fat.

Andy Lau est parti vivre à Malacca, Alex Man s'est bâti un empire mafieux, et Chow Yun Fat semble avoir quelque peu baissé sa garde maintenant qu'il est sur le trône de son clan. Qu'on se le dise, leur avenir à tous sera sombre et il faudra compter de nombreuses pertes parmi les personnages. Chow Yun Fat doit faire attention à qui de ses hommes de mains (interprétés par les excellents Shing Fui On, Lam Chung et Ng Hong Ning) seront loyaux ou des traitres. Andy coule une retraite paisible et retirée mais des tristes évènements vont le ramener à la réalité. Quant à Alex Man, animé d'une terrible rancune envers ses anciens associés, il prépare sa vengeance. Les personnages de Pauline Wong et Carina Lau sont cette fois beaucoup plus en retrait mais leur importance n'est pas minimisée pour autant. On notera aussi l'apparition d'un Elvis Tsui à la coiffure démoniaque dans le rôle d'un porte-flingue d'Alex Man. Quant à Danny Lee... il a à peine plus d'importance que dans le premier, mais sa présence est toujours sympathique. Cet opus permettra de mettre en évidence les faiblesse d'un Chow Yun Fat cette fois beaucoup plus important que dans le premier opus, mais aussi sa confrontation avec Alex Man. Une manière de voir comment la fraternité se créée désormais entre Chow Yun Fat et Andy Lau (frères jurés de triades) en opposition avec la fraternité biologique qu'entretiennent Andy et Alex, les deux héros au premier plan du premier opus.

Toujours produit par Johnny Mak, cette suite poursuit dans le style très documentaire qui laisse entrevoir l'intérêt du producteur pour les faits divers et le social. Il faut pour cela souligner la qualité du scénario écrit par Manfred Wong, dont le travail sur les personnages et l'intrigue est particulièrement aiguisé. Taylor Wong reprend les rennes de ce volet, cette fois-ci épaulé par David Lai. Ils parviennent à continuer dans le ton "fresque mafieuse" qu'avait initié le premier opus. Une véritable atmosphère qui n'est pas sans rappeler le Parrain par moment. Il ne faut pas chercher dans ce film un heroic bloodshed. On retrouve au centre de l'intrigue ces thèmes classiques de fraternité dans les triades et de vengeance, mais ce n'est pas l'important. Bien qu'il s'agisse d'un film du genre, à cause de ses thèmes et ses scènes d'action, le film délaisse l'aspect "hero movie" qui vient sublimer ces derniers dans les films de John Woo et se montre beaucoup plus concerné par son aspect dramatique, ce qui le rapproche au final plus d'une tragédie. Le film est un drame sombre, désespéré, qui finira dans le désormais traditionnel bloodshed.

Si l'oeuvre se montre relativement pauvre en action sur toute sa durée, elle parvient à construire une tension dramatique qui s'accentue progressivement et qui explose littéralement dans ses 15 dernières minutes. Un final d'anthologie qui voit là l'un des meilleurs gunfights de l'histoire du cinéma de Hong Kong. Excusez du peu. Le décors explose de partout, les mannequins volent et les balles fusent. Un véritable déluge d'action qui laisse ressurgir toute la bestialité d'un Alex Man visiblement habité par son rôle. Sa performance parvient même à évoquer celui de Pacino à la fin de Scarface. Monstreux!

Pour conclure, on peut dire qu'il s'agit là d'un des nombreux classiques dont le cinéma de Hong Kong à put nous inonder pendant les années 80. Avec un scénario travaillé, un casting prodigieux et quelques scènes magnifiques, nous tenons là une pépite, rien de moins.
Anel Dragic 8/20/2010 - haut

Black Vengeance    (1987)
Tragic Hero / Black Vengeance est un film particulier car c'est celui qui nous révéla pour la première fois le magnifique, le sublime, l'incomparable, l'extraordinaire, l'incontournable, l'inimitable Chow Yun Fat. Fidèle à ses rôles de gangster au grand coeur affublé de son éternel imper noir, Chow (aidé par Andy Lau) va devoir réitérer le final du Syndicat du Crime 2 pour pouvoir succéder à un parrain du milieu. Lle film vaut dailleurs surtout la peine pour son climax final avec ses gunfights dignes des meilleurs John Woo.
Jean-Louis Ogé  - haut

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 8/20/2010 Anel Dragi...
 Jean-Louis Ogé

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