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King Gambler (1976) |
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Précurseur dans le genre du gambling, cette étonnante petite comédie combine déjà toutes les formules assurant le succès aux classiques à venir. Petit succès en 1974, King Gambler annonce la vague des Gambling Movies à venir sur l’archipel et dont Wong Jing en sera le plus fier et reconnu représentant. Usant pourtant de moins d’artifices et d’humour potache que ce dernier, le réalisateur Ching Gong se concentre d’avantage sur la série d’arnaques abracadabrantes censée nuire à l’entourage du personnage de Peng. Les moyens mis en œuvre semblent parfois un peu gros et les résultats obtenus trop facilement, mais constituent néanmoins un excellent divertissement. Kong n’en oublie pas pour autant de mettre en scène quelques parties de cartes efficaces et intègre même déjà un personnage doté de pouvoirs surnaturels pour changer les cartes.
Le seul regret serait le manque de charisme du personnage principal Sha Tong (Chung Wa) : manquant de classe par rapport aux illustres gamblers à venir (Chow Yun Fat en tête) et pas assez comique pour rendre le divertissement irrésistible, l’acteur se trimballe une frimousse insouciante de bout en bout, si bien que tout suspense tourne court quant à la résolution finale.
A noter, que la toute fin du film semble avoir été rajouté à la seule fin d’échapper à une quelconque censure. Le discours moralisateur déculpabilise les protagonistes principaux et les lave de toute accusation de gagner leur vie par des arnaques et jeux de hasard. Fin maladroite, inutile dans ce type de divertissement et qui ne s’intègre pas du tout au restant du métrage. A écouter de près, on perçoit clairement, que la bande sonore (cantonaise) a été d’ailleurs re-mixée et que les voix des acteurs ont été doublés par d’autres personnes que ceux perceptibles durant le film…
Ce film constitue néanmoins un excellent divertissement et particulièrement réussi et abouti pour un des premiers films dans un genre pourtant riche en déclinaisons comme en témoigne le florilège des œuvres semblables à venir !
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Bastian Meiresonne 9/3/2004 - haut |
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