Hong Kong Cinemagic
Version française English version
 Critiques   Forum   Facebook  
 Personnes
 Films
 Studios
 Lexique
 Vos réglages

Rech. HKCine
Utiliser la Recherche Google
>> Aide

 Réalisateurs
 Acteurs
 Techniciens
 Producteurs

 Arts martiaux
 Action / Polar
 Comédie
 Drame & Opéra
 Catégorie 3

 Shaw Brothers
 Comptes rendus
 Industrie du film
 Culture et société

 Tests DVD Z2 VF
 Tests DVD SB Z2
 Autres Tests DVD
 Bibliographie
 Guide d'achat

 La Catégorie 3
 Héros handicapés
 Le Japon et HK
 Index des Archives

 BOF & Musique
 PDF & E-books
 Livre d'or VIP

 Plan Du Site
 Archives des éditos
 Aide à la Navigation
 Rédaction
 Historique
 Liens Web
 Le ciné HK et nous
 Livre d'or
 Remerciements
 HKCinemagic 2

Statistiques :
11630 Films
19215 Personnes
1448 Studios
230 Articles
82 Interviews
155 Tests DVD
32452 Captures DVD
3722 Vidéos
Critiques Express

Karate Tiger 3    (1990)
Quand, à la fin des années 1980, les spectateurs Français virent arriver dans les salles le bien nommé Karate tiger avec Jean-Claude Van Damme, suivi peu de temps après par Bloodsport, ils ne se doutèrent pas du grand moment de solitude qu’ils allaient expérimenter durant toute la séance. Sorti en salles dans l’hexagone en 1988 (mais réalisé trois ans plus tôt) grâce au succès de Bloodsport à l'étranger et l'explosion soudaine de Van Damme, Karate tiger (No retreat, no surrender), tourné avant Bloodsport, est une coproduction U.S.A.- Hong-Kong mise sur pied par Ng See Yuen uniquement dans le but de conquérir le marché international. Marchant sur les traces du Karaté Kid de John G. Avildsen, hit martial du moment, Karate tiger est un nanar qui ne vaut que pour le cabotinage de Jean-Claude Van Damme (alors débutant et second rôle).
Visant à étendre le cinéma d’action Hongkongais vers l’international, plus précisément le marché Américain, Ng See Yuen confie à l’un de ses vieux collaborateurs, l’excellent Corey Yuen Kwai, de mettre en image un film conforme aux codes en vigueur dans le cinéma martial Américain de l’époque (jeune apprenti martial rejeté de tous, trouvant le salut chez un maître oriental et affrontements dans des gymnases ou sur des rings) avec l’efficacité filmique et chorégraphique propre à Hong-Kong. Pour cela, plusieurs artistes martiaux vont faire partie de l’aventure : Jean-Claude Van Damme, Peter Cunningham ainsi que Kim Tai Jung (principale doublure de Bruce Lee pour le Jeu de la mort de Robert Clouse). Avec ses 25 millions de dollars récoltés dans le monde, Karate Tiger prouve la viabilité de l’expérience.
En 1989, Ng See Yuen produit une suite, toujours dirigé par Corey Yuen Kwai, qui marche cette fois sur le terrain du film de guerre. Comme pour le premier, No Retreat, No Surrender 2 (Karate tiger 2 donc) fait appel à de véritables pratiquants d‘arts martiaux pour dynamiter les scènes d’action : Cynthia Rothrock, Hwang Jang Lee, Matthias Hues et Loren Avedon. Ce jeune acteur Américain, expert dans l’art du Taekwondo, fait montre de grandes capacités martiales qui allaient exploser un an plus tard dans le troisième volet de la saga des No retreat, no surrender, sorti chez nous sous le titre de Blood brothers.

Corey Yuen Kwai ne rempilant pas, c’est un certain Lucas Lo qui dirige l’ensemble, secondé par le chorégraphe Tony Leung Siu Hung pour les scènes de combat. Le film met en vedette les deux acteurs Loren Avedon et Keith Vitali. Cet expert du karaté a déjà goûté une fois à l’exigence chorégraphique de Hong-Kong en jouant dans le Wheels on Meals (Soif de justice) de Sammo Hung, hélas complètement écrasé par le charismatique Benny Urquidez qui formait avec lui un duo d’hommes de main assez coriace.

Se dirigeant cette fois sur la voie du film d’action impliquant des terroristes internationaux, ce troisième volet de la saga des No retreat, no surrender est le plus impressionnant de tous.
Si l’histoire ne se démarque pas de la pile de série B de l’époque qui envahissait les vidéos clubs, les combats en revanche, sont bien au-dessus du lot.
Frères brouillés se réconciliant pour venger leur père assassiné, espion s’infiltrant parmi les terroristes, rien de bien nouveau pour ce Blood brothers qui propose un récit qui fait la part belle aux scènes d’action. Tellement d’ailleurs qu’hormis les passages musclés, le film est vide, creux, servi par des acteurs qui ne sont là que pour se battre, n’assurant même pas le service minimum au niveau des dialogues. La saga des No retreat, no surrender ayant construit sa réputation sur ses combats, ce troisième volet ne déroge pas à la règle. Seul Keith Vitali met de l’entrain et se montre quelque peu expressif dans son jeu.

Heureusement pour nous, l’essentiel du film se situe dans des affrontements spectaculaires.
Si l’on pouvait regretter le départ de Corey Yuen Kwai de la franchise, on ne perd pas au change (au contraire) avec l’arrivée Tony Leung Siu Hung.
En nombre conséquent, les scènes d’actions bénéficient à la fois de son savoir faire chorégraphique (mouvements rapides et exigeants) et de l’efficacité du montage Hongkongais (renforçant l’impact des combats).
Si Keith Vitali est un bon pratiquant (ses coups de pied sont efficaces), c’est toutefois son partenaire Loren Avedon qui constitue la grande attraction du film. Rapide, souple, ce pratiquant de Taekwondo envoie en rafale des coups de pieds sautés ou retournés à faire pâlir d'envie le spécialiste de l’époque, Jean-Claude Van Damme (Donnie Yen n’étant pas encore connu internationalement). Que ce soit dans un gymnase ou dans un bar, Loren Avedon bouge avec la même aisance, utilisant toute la surface du décor qui lui est mis à disposition. Les combats sont parfois très violents (les coups et chutes étant spectaculaires), toujours variés et bien exécutés. Le summum restant le final où notre duo en découdra avec le grand bad guy du film (Rion Hunter) aidé de son bras droit (Mark Russo) dans un hangar à avions. Longue scène de combat interchangeable, les quatre acteurs mettent la gomme et finissent totalement épuisés par toutes ces chutes, ces uppercuts et autres pirouettes en cascade finissant de faire de Blood brothers un divertissement fort recommandable pour les amateurs de série B.

Handicapé par une histoire sans surprise et par une troupe d’acteurs qui préfèrent parler avec leurs poings qu’avec leurs lèvres, Blood Brothers est néanmoins l’un des meilleurs films d’arts martiaux mettant en vedette des occidentaux. Pas une grande oeuvre (loin de là), mais une des rares qui n’a pas à rougir de la comparaison avec le pur cinéma d’action hongkongais.
Denis Gueylard 4/13/2007 - haut

Index de la page
 4/13/2007 Denis Guey...

 Publicité avec Google AdSense   Participer au site   Contact   FAQ   Utilisation contenu du site   Disclaimer   Rapport d'erreur  
copyright ©1998-2013 hkcinemagic.com