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Critiques Express

Rock n' Roll Cop    (1994)
Si Kirk Wong n’a jamais eu le statut d’un John Woo, d’un Tsui Hark ou d’un Ringo Lam, le réalisateur reste une figure appréciable et appréciée du cinéma Hongkongais. Parfois acteur offrant des compositions aussi hallucinées que mémorables, c’est surtout en tant que réalisateur qu’il a su marquer les mémoires. Capable du classique parsemé d’éclats de fureur dont il est friand (True Colours ou Gunmen), c’est le tryptique Crime Story/Organized Crime & Triad Bureau/Rock'n Roll Cop qui en fera un réalisateur avec une vision.

Crime Story restera le film dans lequel Jackie Chan n’est plus le clown acrobate star, mais un véritable acteur qui vit son rôle (sans les mimiques exagérées d’un Heart Of Dragon ou les pleurs artificiels d’un Shinjuku Incident). OCTB, parfois appelé le Heat de Hong Kong a marqué les amateurs par l’intensité de son récit et l’âpreté de ses fusillades.

Rock'n Roll Cop vient conclure la trilogie en abordant frontalement les relations sino-hongkongaises. D’un point de vue technique, on observe le même soin que pour les deux autres films : photographie léchée, montage sec et nerveux qui rend la tension palpable, scènes d’action brutales et réalistes, et utilisation d’un filtre bleu qui donne un cachet particulier à l’ensemble.

Le scénario, vraiment conventionnel, n’atteint jamais la puissance émotionnelle des autres films du tryptique. On en oublie presque que ce film aussi est censé être basé sur des faits réels. Fini également le rythme haletant qui rend la chasse à l’homme trépidante. Kirk Wong semble vouloir poser davantage son récit, certainement afin d’accentuer l’empathie pour ses personnages. Malheureusement, le jeu forcené de Yu Rong Guang n’élève jamais son rôle au-delà de la caricature.

Les autres personnages manquent cruellement de profondeur, et ce n’est pas le jeu insipide des acteurs qui viendra y changer quoi que ce soit. Anthony Wong reste le meilleur acteur, mais livre une prestation décevante quand on sait ce dont il est capable.

Finalement, ce flic n’a de rock n’roll que son attitude vaguement rebelle, ses méthodes restant relativement sages. Sa guitare, il s’en sert pour jouer des ballades, aussi ternes que le reste de la bande originale, alors que les deux films précédents bénéficiaient d’excellentes mélodies.

Du point de vue des scènes d’action, on ne peut pas dire que le film soit inoubliable non plus. Quelques éclats de violence viennent pimenter un peu le récit, comme on pouvait s’y attendre avec le réalisateur, mais l’ensemble reste mou du genou. Deux scènes méritent le détour, sans pour autant faire du film un incontournable. La scène de filature tente de renouer l’exploit de celle qu’offrait Crime Story, et il faut avouer que la tension est au rendez-vous. Le final est plutôt brutal et bien amené, mais reste également en deçà des attentes.

Alors que Kirk Wong avait réalisé un sans fautes avec les deux premiers volets de sa trilogie des faits réels, livrant des œuvres percutantes et marquantes, Rock'n Roll Cop reste trop classique pour prétendre clore la trilogie magistralement. Mis à part le final aussi brutal que prenant et une scène de filature impressionnante, rien ne différencie ce film du flot de polars sortis à la même époque.
Léonard Aigoin 9/23/2009 - haut

Rock n' Roll Cop    (1994)
Une très belle performance d’Anthony Wong, à l’époque peu enclin à tourner dans des rôles de « gentil ». Kirk Wong prêche, trois ans avant l’échéance de 1997, le rapprochement et la collaboration entre les Chinois continentaux et les Chinois de Hong Kong. Le scénario est bien ficelé et les scènes finales impressionnantes.


David-Olivier Vidouze 1/4/2003 - haut

Rock n' Roll Cop    (1994)
Parmi les metteurs en scène hong-kongais émigrés aux USA, les noms de John Woo et de Tsui Hark sont les plus cités. Malgré tout, ils ne sont pas les seuls à avoir tenté leur chance à Hollywood: Stanley Tong, Ronny Yu, Ringo Lam ont eux aussi tâté de la caméra aux Etats-Unis. Kirk Wong fait également parti de ceux-là avec l'OVNI The Big Hit en 1997 et le pilote de série TV que personne n'a vu, The Disciples signé sous le pseudonyme d'Alan Smithee. Avant, il s'etait fait un nom auprès des amateurs de polars avec des films comme Crime Story ou OCTB. Le bonhomme a aussi réalisé ce Rock n' Roll Cop qui, s'il ne constitue pas un chef-d’œuvre, s'avère une série B des plus divertissante. Sur un scénario classique, Kirk Wong réalise un polar tendu, violent et rythmé. On y trouve toutes les obsessions du cinéaste dans sa façon de magnifier aussi bien les flics que les voyous et lorsqu'il pointe du doigt les dysfonctionnements du système judiciaire. Comme dans la majorité de ses oeuvres, le film est principalement tourné en décors naturels sauf que les rues de Schenzen remplacent les rues mal-famées de HK. La violence du film reste sobre et sèche sauf dans le final qui sombre un peu dans la surenchère au détriment de l'équilibre du reste du film. Si l'on ajoute à la toute fin un message politique un peu naïf, la conclusion du film est globalement décevante. Mais les 80 minutes qui la précédent tiennent vraiment en haleine le spectateur, aidé en cela par la composition sobre d'Anthony Wong. Kirk Wong se sert de ce film comme galop d'essai pour ce qui sera son meilleur film, OCTB. En effet, certaines scènes de Rock n' Roll Cop font étrangement penser à ce dernier. Ce film méconnu s'avère donc être une excellente surprise qui nous fait regretter une époque, pas si lointaine, où le polar de HK était de qualité et où les écrans n'étaient pas encombrés de films de triades à deux sous, sans intérêt.
Anthony Caudron 3/24/2002 - haut

Rock n' Roll Cop    (1994)
Wong joue cette fois-ci dans un tout autre domaine, dans un genre plus proche du réalisateur Kirk Wong, maître dans le polar urbain. Très bon casting pour un film qui mèle le polar et le mélo.
Grégory Auguste Dormeuil  - haut

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